- Rhodoquine
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Rhodoquine Général Nom IUPAC N,N-diéthyl-N'-(6-méthoxyquinolin-8-yl)propane-1,3-diamine Synonymes Plasmocid
710F
Fourneau 710No CAS PubChem SMILES InChI Propriétés chimiques Formule brute C17H25N3O [Isomères] Masse molaire[1] 287,3999 ± 0,0163 g·mol-1
C 71,04 %, H 8,77 %, N 14,62 %, O 5,57 %,Propriétés physiques T° ébullition 201 à 203 °C à 3 Torr[2] Masse volumique 1,0569 g·cm-3 à 24 °C[2] Propriétés optiques Indice de réfraction 1,5855[2] Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. La rhodoquine, ou 710 F, est un médicament antipaludéen utilisé dans les années 1930. C'est un dérivé quinoléique, qui ne diffère de la plasmoquine que par sa chaîne diaminée.
La structure du premier antipaludique de la série des amino-8 quinoléines, la plasmoquine, ou pamaquine, n’est divulguée qu’en 1928. À cette époque, divers chercheurs britanniques, français et russes ont déjà une idée des rapports qu’entretiennent la structure chimique et l’action antipaludique de ces dérivés de la quinoléine. Le laboratoire de chimie thérapeutique de l’Institut Pasteur se met donc à la recherche d’un composé actif[3] et, en 1930, Ernest Fourneau et ses collaborateurs synthétisent la rhodoquine[4]. Capable, à une dose quatre fois inférieure à celle de la plasmoquine, de faire descendre à 0 le nombre des parasites chez une partie des oiseaux inoculés, la molécule est alors essayée sur l’homme avec succès par Henri Monier, du laboratoire d'Émile Marchoux. « Associée à la quinacrine (atébrine), elle sera utilisée avec autant d’efficacité que la plasmoquine dans des expériences antipaludiques de grande envergure entreprises dans des régions infestées[5] ».
En association cette fois avec la plasmoquine, elle est restée assez largement employée en France jusque dans les années 1980 sous le nom de Rhodopraequine[6]. Elle n'est plus employée aujourd'hui, non plus que la plasmoquine[7].
Références
- Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk. Masse molaire calculée d’après
- Alexis Tchitchibabine et Charles Hoffmann, « Contribution à la connaissance de la 6-méthoxy 8-aminoquinoléine et de ses dérivés », dans Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, vol. 208, 1939, p. 525-527 (ISSN 0001-4036) [texte intégral (page consultée le 11 juin 2010)].
- Chimiothérapie du paludisme, sous la direction de R. H. Black, Craig J. Canfield, D. F. Clyde, W. Peters et W. H. Wernsdorfer, 2e éd., Organisation mondiale de la santé, Genève, 1984, p.13.
- E. Fourneau, J. Tréfouël, Th. Tréfouël et Mlle Benoît, « Préparations en vue d’essais thérapeutiques. IV. Dérivés quinoléiques et quinoléine arsinique », dans Annales de l'Institut Pasteur, vol. 44, 1930, p. 719.
- Marcel Delépine, Ernest Fourneau (1872-1949). Sa vie et son œuvre, Masson et Cie, Paris, 1949, p. 63.
- Chimiothérapie du paludisme, op. cit., p. 41.
- Maladies parasitaires, éditions Estem, 1996 (ISBN 2-909455-47-5). Jean-Pierre Nozais, Martin Danis, Marc Gentilini,
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