- Équipe de France féminine de basket-ball
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Équipe de France de basket-ball féminin
France Couleurs bleu, blanc, rouge Surnom Les Bleues Sélectionneur Pierre Vincent Record de sélections Paoline Ékambi : 254 Meilleure scoreuse
sur un matchJacky Chazalon : 42 Meilleure scoreuse
en carrièreIsabelle Fijalkowski : 2 562 Jeux Olympiques 1 participation
5e en 2000Championnat du monde 3e en 1953
5e en 2006Championnat d’Europe Vainqueur en 2001 et 2009
2e en 1970, 1993, 1999Article connexe : Équipe de France de basket-ball.L’équipe de France de basket-ball féminin est la sélection des meilleures joueuses françaises. Elle est placée sous l’égide de la Fédération française de basket-ball depuis 1936. L’équipe est championne d’Europe en titre, après avoir décroché en juin 2009 en Lettonie son deuxième titre européen, acquis face à la Russie.
Sommaire
Historique
Avant la FFBB
Le premier match de l'équipe de France date du 13 octobre 1938 où la sélection avait affronté la Suisse, mais ce n'est vrai qu'au sens de la Fédération française de basket-ball. En effet une équipe de France existait bien avant celle-ci, placée sous l'égide de la Fédération française du sport féminin. On retrouve par exemple la sélection française de basket-ball championne d'un tournoi européen organisé en Alsace en 1930, ou encore la seconde place des jeux féminins obtenue cette année là, défaite en finale par le Canada. Mais le principal fait d'arme de cette sélection de basket-ball FFSF reste cette victoire aux Jeux mondiaux féminins 1934 organisés à Londres. La plupart des joueuses de cette « équipe de France » pratiquaient également l'athlétisme, issues pour la plupart du clubs des Linnet's Saint-Maur et emmenées par Lucienne Velu. Le 11 août 1934, l'équipe de France affronte en finale les États-Unis et l'emporte sur le score de 34-23[1].
Pendant ce temps, durant l'été 1933 la section basket-ball de la fédération française d'athlétisme et de basket-ball s'extirpe peu à peu (et avec grands tumultes) de cette fédération qui reste une fédération d'athlétisme, et souhaite fonder la FFBB. En octobre, la FFBB est reconnue comme « fédération d'application » par le Conseil national des sports. Le 26 avril 1934, le CNS entérine la séparation des deux fédérations, et officialise donc la création de la Fédération française de basket-ball. En 1936 la fédération accueille alors le basket-ball féminin, mais aucun match ne sera organisé.
Il faut donc attendre 1938 et le premier championnat d'Europe organisé à Rome pour que la sélection française officielle dispute son premier match. La France, privée de Lucienne Velu remporte quand même son premier match face à la Suisse (43-18). La suite sera un peu moins brillante, puisque, en s'inclinant ensuite contre la Lituanie (20-14), la Pologne (24-19) et le Royaume d'Italie (34-18), la France ne termine que 4e sur les 5 équipes présentes. Loin de l'Italie, la Lituanie et la Pologne qui, dans cet ordre, composent ce premier podium de l'histoire, simplement départagés au point-average avec un bilan de 3 victoires pour 1 défaite. Cependant la France s'illustre lors de la compétition en alignant dans ses rangs Sekola Mangoubel, la première internationale de couleur.
En raison de la Seconde Guerre mondiale, la France ne participera à aucun match en 1938 et 1946, engendrant donc un renouvellement total dans les sélections françaises.
L’après-guerre, les nouveaux succès
La sélection de 1946 et celle de 1947 ne disputeront que trois matchs sur deux ans, tous trois contre la Belgique. Il se solderont par une défaite (38-41) à Bruxelles en février 1946, puis par une victoire (28-24) à Paris en mars 1947, et une nouvelle défaite (22-35) en septembre, de retour à Bruxelles. L'équipe est alors emmenée par Arlette Reni, et surtout par la jeune Anne-Marie Colchen (21 ans en 1946) venue du Havre.
Alors qu'un nouveau championnat d'Europe est prévu en 1950 en Hongrie, la France se prépare les deux années suivantes, et de la plus belle des manières avec un bilan de quatre victoires, un nul et une défaite (à nouveau la Belgique) entre 1948 et 1949. En préparation à l'Euro, la sélection 1950 dispute deux nouveaux matchs amicaux à la fin de l'hiver. Après une défaite en janvier contre l'Italie (21-18, à Nice), la sélection se reprend en février contre la Yougoslavie (victoire 36-30 à Paris). Geneviève Merle s'illustre lors de ces deux rencontres comme étant le leader offensif. Mais l'Euro sera plus difficile que ces préparations et les affrontements contre les pays de l'Est se solderont par des défaites (56-49 contre la Hongrie, 50-22 contre la Tchécoslovaquie et surtout 72-20 contre l'URSS). Mais des victoires contre la Roumanie (39-26), la Belgique (50-45), la Pologne (43-26) et l'Italie (63-51) permettent à la France de conquérir une 4e place.
Cette performance ne sera pas rééditée lors de l'Euro suivant (7e) mais, suite à plusieurs désistements, la France accompagnera la Suisse pour le périple en direction de l'Amérique du Sud. En effet, en 1953, le Chili organise le premier championnat du monde, regroupant 10 sélections nationales. L'équipe, composée entre autres de Édith Tavert-Kloechner, Anne-Marie Colchen et Jacqueline Biny réalisera une performance assez exceptionnelle. Après avoir défait le Pérou en tour préliminaire (62-22), les françaises se qualifient directement pour le tour final. Après avoir échoué logiquement contre les États-Unis (37-41), la France s'impose face au Brésil (49-37) et au Paraguay (58-27). La rencontre contre le Chili, qui évolue à domicile, sera plus mouvementée. Bien avantagée par l'arbitre et poussée par un public surchauffé, la sélection sudaméricaine l'emportera 45-35[1]. Mais une nouvelle victoire face à l'Argentine (48-26) permettra aux bleues de décrocher une médaille de bronze, départagée au point-average contre le Chili (finalement 2e) et au Brésil (4e).
La descente européenne
Lors du championnat d'Europe suivant, disputé à Belgrade, la France débute par deux victoires avant de perdre ses rencontres suivantes, toutes disputées contre des pays de l'Est. La France termine finalement à la sixième place.
Pour le championnat d'Europe de Prague, la France, malgré quatre succès lors de ses huit rencontres, termine à la septième place.
La France connaît un nouveau sélectionneur, Georgette Coste-Venitien, qui succède à Robert Busnel qui dirigeait l'équipe de France depuis 1946. Pour sa première compétition officielle, celle-ci ne peut empêcher son équipe de subur six défaites sur les sept rencontres disputées et de terminer à la sixième place. Lors du championnat d'Europe 1962, la France remporte une seule des cinq rencontres disputées pour finir à la huitième place. En 1964, elle dispute le mondial de Pérou où elle termine à la 10e place. Puis, la même saison, elle dispute le championnat d'Europe de 1964 où elle termine à la 10e place après avoir subi la défaite lors de ses cinq rencontres. Cette épreuve voit les débuts en compétition officielle de Jacqueline Chazalon.
Les résultats ne sont guère meilleurs en championnat d'Europe de 1966: deux victoires en sept rencontres pour une 11e place. Puis au championnat d'Europe de 1968, une nouvelle 11e place, avec deux victoires et six défaites. Élisabeth Riffiod, future joueuse cadre de la sélection française, dispute sa première compétition internationale.
Une équipe de Clermontoises
La fin des années 1960, malgré les mauvais résultats, a vu l'arrivée d'une nouvelle génération: Jacqueline Delachet en 1963, Jacqueline Chazalon, puis Colette Passemard, Irène Guidotti et Élisabeth Riffiod.
S'appuyant sur Jacqueline Chazalon, qui terminera troisième marqueuse du championnat d'Europe de 1970 avec 20,4 points de moyenne, Élisabeth Riffiod et Irène Guidotti, la France défait la Pologne, l'Italie, et les Pays-Bas, subi une défaite face à l'URSS, puis assure sa place en demi-finale en battant la Hongrie. Lors de celle-ci, les Françaises sont opposées à la Bulgarie et remportent la rencontre sur le score de 69 à 64. La finale, disputée face à l'ogre soviétique, se conclue par une défaite sans appel sur le score de 94 à 33.
le Clermont UC, qui possède déjà trois médaillées d'argent dans son effectif, avec Chazalon, Guidotti et Passemard, voit les meilleurs françaises rejoindre ses rangs. Le lien entre le club et l'équipe de France se renforce : les deux entités partagent le même entraîneur, Joë Jaunay. La France bénéficie également du regroupement des meilleurs éléments sous le maillot noir des clermontoises : celles-ci acquièrent de l'expérience dans les grandes joutes européennes du CUC. De plus, cela facilite la cohésion de l'équipe de France.
La France dispute le Championnat du Monde 1971 au Brésil : après deux victoires face à l'Équateur et les États-Unis, la France est battue par les sud-coréennes. Qualifiées pour le tour final, elles échouent face au Brésil puis de nouveau face à la Corée du Sud, perdent face au Japon. Après une victoire face à Cuba, elles terminent sur deux défaites, face à la Tchécoslovaquie et l'URSS. Les Françaises terminent finalement à la sixième place.
Lors de l'Euro 1972 disputé en Bulgarie, la France termine au pied du podium, seulement précédée par trois grosses nations de l'Est, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie et l'URSS.
Chazalon a décidé de ne pas participer à l' édition suivante, en Italie. Lors de celle-ci la France remporte trois victoires pour huit rencontres et termine à la septième place.
L'édition suivante, le championnat d'Europe 1976, se dispute en France. La France échoue face à la Tchécoslovaquie puis l'URSS, avant de manquer l'occasion de monter sur le podium sur une nouvelle défaite face à la Bulgarie. La France termine quatrième. Chazalon, avec 15,5 points de moyenne, termine deuxième marqueuse de la compétition tandis que Guidotti termine quatrième. Riffiod termine elle meilleure rebondeuse. La saison se termine par les pré-olympiques : la France, avec deux défaites face aux États-Unis et la Pologne, manquaient l'occasion de disputer le premier tournoi olympique ouvert aux femmes. C'est également la fin d'une génération : Chazalon, Delachet et Passemart quittent la sélection, tandis que Jaunay laisse la sélection à Jean-Paul Cormy.
S'appuyant sur Riffiod et Guidotti, la France termine de nouveau quatrième lors du championnat d'Europe 1978, avec cinq victoires en huit rencontres.
Le mondial 1979, disputé sans Guidotti et Riffiod, voit la France terminer à la septième place.
1980 ‑ 1990 : Le creux
La France échoue de nouveau dans sa tentative de participer aux jeux olympiques lors du tournoi pré-olympique disputé en Bulgarie. Riffiod y dispute sa dernière compétition sous les couleurs françaises.
Plus tard dans la saison, la France dispute le championnat d'Europe 1980 en Yougoslavie. La France y termine à la 11e place. Absente du championnat d'Europe 1981, elle ne retrouve le championnat d'Europe 1985 quà l'issue de forfait. Elle est désormais entraînée par une ancienne internationale Jacqueline Delachet. S'appuyant sur Paoline Ékambi et Halima Soussi, la France termine à la huitième place.
C'est de nouveau à la huitième place que termine la France lors du championnat d'Europe 1987, compétition où débute Odile Santaniello.
La saison suivante, la France s'assure de la participation au prochain championnat d'Europe, mais échoue de nouveau dans sa quête olympique. Lors du championnat d'Europe 1989 disputé en Bulgarie, elle termine à la huitième et dernière place.
Le renouveau des années 1990
Après avoir disputé le championnat d'Europe C en 1991 et un pré-europe la saison suivante, la France retrouve le championnat d'Europe 1993. La France grâce à deux victoires face à la Russie et à la Hongrie, atteint les demi-finales face à l'Italie. Elle remporte cette rencontre 56 à 54 et dispute le titre à l'Espagne. Celle-ci remporte le titre sur le score de 63 à 53. La France obtient toutefois son billet pour le mondial 1994 disputé en Australie. En raison de deux défaites initiales face à Cuba et au Canada, la France dispute un tour de classement dont elle sort à la neuvième place.
Lors du championnat d'Europe 1995, la France termine à la sixième place de son groupe, ce qui la condamne à disputer un « challenge Round » en 1996.
En 1997, Alain Jardel, entraîneur de Mirande, prend la direction de l'équipe de France, qui doit disputer le championnat d'Europe B. Avec quatre victoires en autant de rencontres, puis quatre victoires et une défaite lors du « challenge Round » de 1998, la France retrouve sa place pour le prochain championnat d'Europe 1999, disputé en Pologne. Jardel s'appuie principalement sur deux joueuses: la meneuse, qu'il avait déjà dirigée à Mirande, Yannick Souvré et une grande pivot Isabelle Fijalkowski. Jardel croit en un basket-ball basé sur le collectif. Après s'être qualifié pour les quart de finale, la France élimine la Yougoslavie puis la Slovaquie en demi-finale sur le score de 66 à 39. En finale, les Françaises sont opposées aux Polonaises, qui évoluent à domicile. Celle-ci, s'appuyant sur une pivot Małgorzata Dydek de grande taille, 2,13 mètres, remporte finalement la rencontre sur le score de 59 à 56. La victoire en quart de finale avait de surcroit offert à la France la première qualification d'une équipe de sport collectif féminine pour les jeux olympiques [2].
Les années 2000
La France, avec un cinq majeur composé de Souvré, Fijalkowski, Cathy Melain, Audrey Sauret, Nicole Antibe, bien complété par Sandra Le Dréan, remporte ses quatre premières rencontres de phase de poule avant de s'incliner face à l'Australie. Opposées aux Sud-coréennes, en quart de finale, les Françaises s'inclinent sur le score de 68 à 59 dans ce reste comme le plus grand regret des joueuses de cette génération. Une dernière victoire face à la Russie donne la cinquième place à la France.
La France, s'appuyant sur le même groupe, accueille le championnat d'Europe 2001. Elle figure parmi les favorites avec la Pologne, tenante du titre, et la Russie. Lors du premier tour, les Françaises battent successivement la Roumanie, la Yougoslavie, l'Ukraine, la Pologne et l'Espagne pour accéder aux quarts de finale. Après une victoire 72 à 56 sur la Slovaquie, c'est la Lituanie qui subit la loi des Françaises, sur le score de 75 à 44. La France retrouve sa « bête noire » en finale, la Russie. La France remporte finalement le titre sur le score de 73 à 68, Melain terminant de surcroit MVP de la compétition [3].
Pour le mondial 2002 disputé en Chine, la France est privée de Fijalkowski qui a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale. De plus, Souvré se blesse lors du début de la compétition. La France remporte ses premières rencontres, face à Cuba, la Tunisie, la Corée du Sud et la Lituanie avant de perdre face à la Russie et les États-Unis. Les Françaises se voient opposées à l'Australie en quart de finale. Battue sur le score de 87 à 52, elle subissent deux nouvelles défaites en match de classement, face à l'Espagne et au Brésil pour terminer à la huitième place.
Le championnat d'Europe 2003, en plus du titre, offre trois tickets pour les prochains jeux. La France se qualifie en deuxième position de son tour de qualification mais se voit opposer aux Russes en quart. Celles-ci, après un premier tour raté, se reprennent pour remporter la rencontre sur le score de 79 à 66 avant de remporter le titre. Pour leur part, la France triomphe de la Serbie et de la Belgique pour terminer à la cinquième place.
L'objectif des Françaises lors du championnat d'Europe 2005, disputé en Turquie, est d'obtenir l'une des cinq premières places, qualificatives pour le mondial 2006 disputé au Brésil. Après une première défaite 45 à 65 face aux Tchèques, la France remporte ses quatre autres rencontres pour terminer à la deuxième place de sa poule. Mais c'est de nouveau la Russie qui se présente face à elle en quart de finale. De nouveau, les Russes s'imposent, sur le score de 70 à 56. la France remporte ses deux derniers matchs, face à la Pologne et la Lettonie pour remporter la cinquième place, significative de mondial.
Audrey Sauret-Gillepsie est la nouvelle capitaine d'une équipe de France, désormais privée de Melain et Antibe, qui doit s'appuyer sur de nouvelles joueuses comme Céline Dumerc, Émilie Gomis ou la toute jeune Sandrine Gruda. Après avoir battu les championnes d'Europe tchèques puis Taïwan, elle perdent face à Cuba, ce qui les obligent à un exploit face aux Américaines ou aux Russes. Après une défaite face aux premières, elle battent les Russes sur le score de 74 à 65. Mais une défaite face à la Chine les destinent à disputer leur quart face à l'Australie. Les futures championnes du monde remportent la rencontre sur le score de 79 à 66, laissant les Françaises disputer les matchs de classement. Deux victoires, face aux Tchèques et à la Lituanie, donnent la cinquième place à la France.
La Fédération, soucieuse de préparer l'avenir, décide de changer de sélectionneur et Alain Jardel doit passer le relais.
Malgré une équipe assez complète, son successeur en 2007, Jacky Commères, n'obtient qu'une 8e place et cède sa place. Son ancien assistant Pierre Vincent doit faire face à l'arrêt de leur carrière internationale de Audrey Sauret-Gillepsie et Sandra Le Dréan. Sandrine Gruda a pour sa part choisit de privilégier pour cette saison la WNBA . Il se doit donc de rajeunir très fortement l'équipe pour les qualifications de l'Euro 2009, qualifications dont les Françaises se sortent en terminant première de leur groupe.
Pour l'Euro disputé en Lettonie, Pierre Vincent doit faire face à une préparation réduite, la date de la compétition ayant été avancée au mois de juin. Sa sélection présente une surprise avec le retour de Cathy Melain qui a mis un terme à sa carrière internationale en 2005. Il parvient également à convaincre Sandrine Gruda à revenir joueur avec les Bleues. Les Bleues, après quelques rencontres serrées qui les conduisent à se donner le surnom des « braqueuses », se qualifie tout d'abord pour le mondial suivant en triomphant de la Grèce en quart de finale. Puis, pour la deuxième fois de la compétition, la France bat la Biélorussie en demi-finale pour disputer le titre européen aux Russes, tenantes du titres, qu'elles sont déjà battues lors du second tour. La France mène toute la rencontre et résiste à une dernière poussée des joueuses russes pour l'emporter 57 à 53. Cette rencontre constitue le dernier match de Cathy Melain qui met un terme à sa carrière de basketteuse. Sandrine Gruda et Céline Dumerc sont également honorées à titre individuel en étant élues dans le meilleur cinq de la compétition[4].
Palmarès
- Jeux mondiaux
- Champion du monde le 11 août 1934 (4es Jeux mondiaux féminins - Londres)
- 3e aux 3es Jeux mondiaux féminins : 1930
- Championnats du monde
- 3e au Championnat du monde : 1953
- Championnats d’Europe
- Champion d’Europe : 2001 et 2009
- Vice-champion d’Europe : 1970, 1993, 1999
Sélectionneurs successifs
Sélectionneurs [5] Période Sélectionneur Bilan 1938 ‑ 1938 Paul Geist - 1938 ‑ 1946 aucun match disputé 1946 ‑ 1957 Robert Busnel 39 v. 1 n et 28 d. 1957 ‑ 1966 Georgette Coste-Venitien 28 v. et 51 d. 1966 ‑ 1976 Joë Jaunay 116 v. et 108 d. 1976 ‑ 1984 Jean-Paul Cormy 36 v. et 77 d. 1984 ‑ 1986 Jacqueline Delachet 29 v. et 39 d. 1986 ‑ 1989 Michel Bergeron 24 v. et 30 d. 1989 ‑ 1997 Paul Besson 80 v. et 64 d. 1997 ‑ déc. 2006 Alain Jardel 150 v. et 42 d. déc. 2006 - fév. 2008 Jacques Commères 12 v. et 9 d. Depuis fév. 2008 Pierre Vincent - Après un premier sélectionneur, Paul Geist qui officie en 1938, Robert Busnel prend la direction des deux équipes de France masculines et féminines. Sous sa direction, cette dernière remporte la médaille de bronze du championnat du monde 1953 disputé au Chili.
C'est Georgette Coste-Venitien qui prend sa succession en 1958, poste qu'elle va occuper jusqu'en 1966. Le poste est repris par Joë Jaunay, qui cumulera ensuite ce poste avec le poste d'entraîneur des « Demoiselles de Clermont » où la plupart des internationales françaises évoluent.
C'est ensuite Jean-Paul Cormy qui lui succède, puis l'ancienne internationale Jacqueline Delachet qui cède sa place au bout de deux années à Michel Bergeron. C'est ensuite Paul Besson qui prend en charge l'équipe de France, de 1989 à 1997.
En 1997, l'entraîneur Mirande Alain Jardel reprend une équipe qui doit disputer le championnat d'Europe B. Sous sa direction, la France retrouve les sommets européens, remportant une médaille d'argent au championnat d'Europe 1999 puis le titre européen lors de l'edition suivante. La France dispute son premier tournoi olympique en 2000, terminant meilleure nation européenne. Il dispute sa dernière compétition lors du championnat du monde 2006 où la France termine à la cinquième place.
A la suite de ce mondial, le président de la Fédération française de basket-ball (FFBB) Yvan Mainini, accompagné du Directeur Technique National, Jean-Pierre De Vincenzi, annonce la nomination de Jacques Commères à la tête de la sélection française[6],[7]. Ancien entraîneur adjoint de Jardel, il succède à celui-ci, la Fédération justifiant ce choix par un souci de préparer l'avenir.
Lors de sa première saison, le nouveau sélectionneur n'obtient pas les résultats escomptés et décide de démissionner. L'entraîneur de Bourges, et ancien assistant de Commères, Pierre Vincent prend la direction de l'équipe de France[8]. Il a alors pour objectif de qualifier celle-ci pour le prochain championnat d'Europe, objectif obtenu aisément avec une seule défaite des Françaises lors de cette phase de qualification.
Parcours en compétitions internationales
Parcours aux Jeux Olympiques
- Voici le parcours de l’équipe de France aux Jeux Olympiques
- 2008 : Non qualifiée
- 2012 : -
Parcours en Championnat du monde
- Voici le parcours de l’équipe de France en Championnat du monde
Parcours en Championnat d’Europe
- Voici le parcours de l’équipe de France en Championnat d’Europe :
Les trois dernières sélections
2009
# Nom Poste Date de naissance Taille Club 2008-2009 4 Isabelle Yacoubou-Dehoui 5 21 avril 1986 1,95 m Tarbes GB 5 Endene Miyem 4 15 mai 1988 1,88 m CJM Bourges Basket 6 Cathy Melain 2 19 mai 1974 1,83 m CJM Bourges Basket 7 Sandrine Gruda 5 25 juin 1987 1,92 m UMMC Iekaterinbourg 8 Emmanuelle Hermouet 2 2 avril 1979 1,83 m Toulouse Métropole Basket 9 Céline Dumerc (cap.) 1 9 juillet 1982 1,69 m CJM Bourges Basket 10 Pauline Krawczyk 3 17 mars 1985 1,83 m BLMA Montpellier 11 Émilie Gomis 2 18 octobre 1983 1,80 m ASD Naples 12 Florence Lepron 1-2 17 janvier 1985 1,82 m CJM Bourges Basket 13 Élodie Godin 5 5 juillet 1985 1,95 m Tarante CB 14 Emmeline NDongué 4-5 25 avril 1983 1,94 m CJM Bourges Basket 15 Anaël Lardy 1 24 octobre 1987 1,70 m Stade clermontois - Sélectionneur : Pierre Vincent
- Assisté de : François Brisson et Thierry Moullec
2008
# Nom Poste Date de naissance Taille Club 2007-2008 4 Isabelle Yacoubou-Dehoui 5 21 avril 1986 1,95 m Tarbes GB 5 Émilie Duvivier 1 5 février 1984 1,68 m Challes-les-Eaux 6 Yacine Sene 2 18 mars 1982 1,83 m Aix-en-Provence 7 Nwal-Endéné Miyem 4 15 mai 1988 1,88 m CJM Bourges Basket 8 Emmanuelle Hermouet 2 2 avril 1979 1,83 m Sans club 9 Céline Dumerc (cap.) 1 9 juillet 1982 1,69 m CJM Bourges Basket 10 Clémence Beikes 1-2 19 octobre 1983 1,78 m Tarbes GB 11 Florence Lepron 1-2 17 janvier 1985 1,82 m CJM Bourges Basket 12 Jennifer Digbeu 4 14 avril 1987 1,90 m USO Mondeville 13 Sandra Dijon-Gérardin 5 10 janvier 1976 1,95 m Lattes-Montpellier 14 Emmeline NDongué 4-5 25 avril 1983 1,94 m CJM Bourges Basket 15 Pauline Krawczyk 3 17 mars 1985 1,83 m Stade clermontois - Sélectionneur : Pierre Vincent
- Assisté de : François Brisson et Thierry Moullec
2007
# Nom Poste Date de naissance Taille Club 2006-2007 4 Clémence Beikes 1-2 19 octobre 1983 1,78 m Tarbes GB 5 Sandra Le Dréan 4 13 mai 1977 1,87 m USK Prague 6 Céline Dumerc 1 9 juillet 1982 1,69 m Bourges 7 Sandrine Gruda 5 25 juin 1987 1,92 m US Valenciennes 8 Edwige Lawson-Wade 1 14 avril 1979 1,67 m CSKA Samara 9 Audrey Sauret-Gillespie (cap.) 1-2 31 octobre 1976 1,78 m UMMC Iekaterinbourg 10 Sabrina Reghaissia 4 16 octobre 1983 1,88 m Lattes-Montpellier 11 Émilie Gomis 2 18 octobre 1983 1,80 m US Valenciennes 12 Krissy Badé 2-3 31 juillet 1980 1,82 m US Valenciennes 13 Sandra Dijon 5 10 janvier 1976 1,95 m Lattes-Montpellier 14 Emmeline NDongué 4-5 25 avril 1983 1,94 m Bourges 15 Isabelle Yacoubou 5 21 avril 1986 1,95 m Tarbes GB - Sélectionneur : Jacky Commères
- Assisté de : Pierre Vincent, Anna Kotočová.
Records de sélections
- NB : Sont présentées ici les joueuses qui totalisent plus de 200 sélections pour un match officiel de l'équipe de France. Ces données sont arrêtées au mois de janvier 2008.
# Joueuse Sélections Période Points 1 Paoline Ékambi 254[9] 1980 ‑ 1993 2 321 2 Élisabeth Riffiod 247[10] 1967 ‑ 1980 2 432 3 Yannick Souvré 243[11] 1989 ‑ 2002 1 428 4 Jacqueline Delachet 239[12] 1963 ‑ 1976 290 5 Cathy Melain 227[13] 1993 - 2005 2 395 6 Nathalie Lesdema 223[14] 1994 - 2006 1 299 7 Sandra Le Dréan 214[15] 1996 - 2007 1 647 8 Halima Soussi 211[16] 1983 ‑ 1996 910 9 Colette Passemard 209[17] 1966 ‑ 1976 752 10 Irène Guidotti 205[18] 1967 ‑ 1980 2 259 11 Isabelle Fijalkowski 204[19] 1990 ‑ 2001 2 562 12 Audrey Sauret-Gillepsie 202[20] 1994 - 2007 1 635 Joueuses marquantes
- Années 1930
- Années 1940-1950
- Années 1960
- Années 1970
- Années 1980
- Années 1990
- Odile Santaniello, Christine Gomis, Yannick Souvré, Laure Savasta, Lætitia Moussard, Cathy Melain, Isabelle Fijalkowski, Marie-Anne Quattrocchi, Audrey Sauret
- Années 2000
Références
- ↑ a et b La grande histoire du basket français, Pierre-Marie Descamp, L'Équipe 2007, (ISBN 2915535566)
- ↑ « Des filles de rêve », le livre de l'année 1999, l'Équipe
- ↑ « Reines d'Europe », le livre de l'année 2001, l'Équipe
- ↑ (en) Gruda, Dumerc Highlight All-Tournament Team, eurobasketwomen2009.com. Consulté le 21 juin 2009
- ↑ D'après les informations de la Fédération française de basket-ball: Annonce des nouveaux sélectionneurs, Dossier de presse, sur le site basketfrance.com
- ↑ Jacky Commères succède à Alain Jardel, sur le site basquetebol.org
- ↑ [pdf] Communiqué de presse, sur le site de la Fédération française de basket-ball
- ↑ Le retour de Gomez, sur le site du Figaro
- ↑ (fr) Sa fiche sur le site de la FFBB
- ↑ (fr) Sa fiche sur le site de la FFBB
- ↑ (fr) Sa fiche sur le site de la FFBB
- ↑ (fr) Sa fiche sur le site de la FFBB
- ↑ (fr) Sa fiche sur le site de la FFBB
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- ↑ (fr) Sa fiche sur le site de la FFBB
- ↑ (fr) Sa fiche sur le site de la FFBB
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