- Épinac
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Épinac Administration Pays France Région Bourgogne Département Saône-et-Loire Arrondissement Arrondissement d'Autun Canton Canton d'Épinac
(chef-lieu)Code commune 71190 Code postal 71360 Maire
Mandat en coursJeanine Thibaudin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de la Drée Démographie Population 2 398 hab. (2007) Densité 93 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 314 m — maxi. 475 m Superficie 25,77 km2 Épinac est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.
Sommaire
Géographie
Terre de transition entre le Morvan, (Autun) et le vignoble de la Côte-d'Or, (Dijon).
Histoire
Autrefois Monestoy.
Le 15 mai 1322, Guillaume, maire de Monestoy, reconnaît une rente de 10 sols dijonnais pour l'anniversaire de Mademoiselle Moine de Quincey, inhumée à l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun[1].
La commune d'Epinac est associée à l'histoire d'un des premiers chemins de fer de France, concédé en 1830 et dû à l'initiative du propriétaire des mines d’Epinac, Samuel Blum. C'est en 1829 que fut créée à cet effet la Compagnie des houillères et du chemin de fer d’Epinac
Héraldique
Blasonnement : écartelé, au premier et au quatrième d'argent au lion de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants du champ, au deuxième et au troisième d'azur à la croix alésée d'argent
Administration
- Maires du Moyen Âge
(liste non exhaustive)
- 1322 - Guillaume
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité août 1902 Jean Aligny mars 2001 juin 2005 Georges Grillot juin 2005 mars 2007 Jean Pelletier mars 2007 en cours Jeanine Thibaudin Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1645 1858 1962 1968 1975 1982 1990 1999 640 3273 2973 3120 2891 2636 2569 2522 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Sites et monuments
- Château d'Épinac anciennement " Château de Monestoy ", par Roland Niaux.
- Prieuré du Val-Saint-Benoît : prieuré fondé au XIIIe siècle par des religieux dépendant du Val des Choues, dans le diocèse de Langres. Ce prieuré, abandonné depuis la fin du XVIIe siècle, dut attendre les années 1970 pour que des premières mesures de sauvegarde fussent entreprises. En 1982 les sœurs de Bethléem s'installèrent sur ce lieu et créèrent le monastère Notre-Dame d'Adoration.L' ancienne église datée du XIIIe siècle et la chapelle ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1926.
Le site du puits Hottinger
Ces bâtiments, construits entre 1872 et 1876, abritaient un mode d’extraction par un système atmosphérique révolutionnaire : piston se déplaçant dans un tube de 558 m de hauteur, usiné au Creusot (technique originale de l’ingénieur Zulma Blanchet) et non par câbles traditionnels qui ne permettaient pas à cette époque de descendre aussi bas. La houille ne sera trouvée dans ce puits qu'à –618 m, le 17 novembre 1871.
Par ses dimensions et son originalité de construction, le bâtiment du puits Hottinguer est unique en France. Cette architecture dite de tour Malakoff, était assez répandue en Allemagne. En effet, dans un même ensemble était regroupés le chevalement et la machine d’extraction. Choix atypique des Houillères d’Épinac inspiré des systèmes belges ou allemands, mais aussi par les contraintes liées à la spécificité du procédé atmosphérique qui nécessitait d’abriter des installations au jour très encombrantes et très aériennes, d’où la hauteur de la tour.
L’intérêt patrimonial porté à cette tour n’est pas récent. À la fin du XIXe siècle, ce puits considéré comme unique en France accueillait déjà de nombreux visiteurs. En 1893 les membres de la Société de l’Industrie Minérale de France organisent son congrès annuel en Bourgogne et la seule visite de site historique sera celle du puits Hottinguer.
Ce puits et ses bâtiments, suffisamment intéressants, sont également l’objet de mémoires rédigés par des élèves de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris[réf. nécessaire]. Pour la période actuelle, la prise de conscience, en dehors du bassin d’Epinac, de l’intérêt patrimonial du puits Hottinguer remonte aux années 1980. Un ouvrage, fondateur de l’archéologie industrielle en France, publié aux éditions Robert Laffont, présente d’importants développements concernant le caractère unique de ce bâtiment. Le CILAC, principale association française de conservation et de valorisation du patrimoine industriel, a publié un article sur le puits dans ses premières revues. En 2004, lors du colloque célébrant son 25e anniversaire, qui s’est tenu au Creusot, les membres du CILAC ont tenu à visiter le puits Hottinguer.
L'ouvrage intitulé Les Routes de l’énergie, Epinac, Autun, Morvan, écrit par Jean-Philippe Passaqui, Professeur au lycée militaire, docteur en histoire, et Dominique Chabard, Conservateur du Muséum d’Histoire Naturelle d’Autun traite notamment de la houille à Epinac, en particulier du puits Hottinguer.
Il faut rappeler que lors de la fermeture des mines la destruction des installations a été importante mais les bâtiments du puits Hottinguer n’ont pas subi ce sort. Ils constituent donc un témoignage des plus importants de notre patrimoine industriel, puisqu’ils sont parvenus jusqu’à nous dans un assez bon état de conservation, (d’après les spécialistes de sauvegarde des sites industriels)[3]
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Rolin (1376 – 1462), chancelier du duc Philippe le Bon.
- André Proudhon (1914 - 1944), résistant français et Juste parmi les Nations fut abattu à Épinac ; un monument lui rend hommage sur le lieu où il fut abattu, rue du 8 mai.
Bibliographie
Voir aussi
Notes et références
- Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte n° 104. Texte en ligne. Cartulaire de l'
- Épinac sur le site de l'Insee
- Site Sauvegarde du Patrimoine Industriel Épinacois
Liens externes
Catégorie :- Commune de Saône-et-Loire
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