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Église Saint-Jacques de Lunéville
Pour l’article homonyme, voir Église Saint-Jacques.Église Saint-Jacques façade de l'église Latitude
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(Chercher ce lieu)Pays France Région Lorraine Département Meurthe-et-Moselle Ville Lunéville Culte catholique Type église paroissiale Début de la construction 1745 Architecte(s) Émmanuel Héré Style(s) dominant(s) Classique modifier L’église Saint-Jacques de Lunéville fut édifiée dans le style rococo au XVIIIe siècle, comme église abbatiale de Saint-Rémy. Financée en 1745 grâce au duc Stanislas Leszczyński, la construction est principalement l'œuvre de son Premier Architecte Emmanuel Héré qui réalisa notamment les deux imposantes tours de 50 mètres (surmontées des statues de saint Georges terrassant le Dragon et de saint Jean Népomucène) ainsi que l'étonnant buffet d'orgue. Le décor du fronton fut sculpté en 1749 par Joseph Béchamp. Dès 1745, l'église accueillit aussi la paroisse Saint-Jacques, qui s'est maintenue jusqu'à nos jours.
Sommaire
Intérieur de l'édifice
L'intérieur est également de facture rococo, mais reste assez sobre si on le compare aux édifices de même style construits à la même époque (comme l'abbaye d'Ottobeuren ou l'église de Wies, toutes deux en Bavière). Le badigeon coloré procure une agréable lumière jaune (« jaune Marie-Thérèse »). Outre l'orgue, l'église possède de belles boiseries dans le chœur et des peintures de Jean Girardet.
Émilie du Châtelet est inhumée sous une dalle noire. À gauche de l'entrée se trouve, selon son vœu, le tombeau des entrailles de Stanislas Leszczyński.
L'orgue
Dessiné par l'architecte Emmanuel Héré (entre autres architecte de la Place Stanislas à Nancy et des tours de l'église), l'orgue est le seul exemple connu d'instrument sans tuyaux apparents. Le buffet habituel est ici remplacé par une fresque en trompe-l'œil représentant "l'entrée du paradis". Caché derrière un décor de colonnes et de balustrades, l'orgue fut construit entre 1749 et 1751 par le facteur d'orgue nancéien Nicolas Dupont.
En 1823 le facteur Jean-Baptiste Gavot ajouta une grosse caisse avec son mécanisme à l’instrument, comme en avaient déjà été pourvu les orgues de Dupont à Toul et à Nancy. Au début du XIXe siècle, la titulaire de l'orgue fut Marguerite Nôtre (1759-1837), fille de Jean-Baptiste Nôtre (1732-1807), organiste de la cathédrale de Toul et compositeur. L'orgue fut transformé en un instrument romantique, entre 1850 et 1852, par le facteur d'orgue Jean-Nicolas Jeanpierre qui réutilisa une grande partie de la tuyauterie de Dupont. Théodore Jaquot y apporta quelques modifications entre 1882 et 1928. L'orgue fut démonté pour permettre la restauration du buffet en 1991. Accusant le poids des années, il fut décidé de reconstruire l'instrument à partir de 1998, sur un plan de Michel Chapuis en essayant de garder le meilleur des esthétiques de Dupont et de Jeanpierre. La reconstruction fut confiée à Bertrand Cattiaux et Laurent Plet (qui s'occupa de la tuyauterie). Le nouvel orgue fut inauguré le 4 mai 2003 par Philippe Lefebvre et Michel Chapuis le 11 mai 2003.
Liste des organistes de l’église
Aude Schuhmacher titulaire actuelle, ancienne élève de P. Cortelezzi, J.-Ph. Fetzer (C.N.R.) et Jean Boyer ( C.N.S.M. Lyon)
Liens externes
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