- Écotay-l'Olme
-
Écotay-l'Olme
Le donjon d'ÉcotayAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Loire Arrondissement Montbrison Canton Montbrison Code commune 42087 Code postal 42600 Maire
Mandat en coursMichel Drutel
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Loire Forez Démographie Population 1 103 hab. (2008) Densité 169 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 416 m — maxi. 667 m Superficie 6,52 km2 Écotay-l'Olme est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Histoire
En haut d'un éperon rocheux situé au confluent de deux rivières, le Cotayet et la Chavaran, se trouve le village pittoresque de Vieil Écotay.
Ce site était le siège d'une des quatre baronnies du Forez[1]. Un de ses premiers seigneur serait un Écossais. Il aurai donné son nom au site, d'abord écrit Escotay puis Écotay. Le château a d'abord appartenu aux comtes de Forez. Le site comprenait le château des barons d'Écotay et une église. On note un Bertrandus d'Escotay entre 1203 et 1215. En 1217, consécration de l'église Saint-Étienne.La seigneurie d'Écotay passa au XIIIe siècle à la famille de Lavieu. À la mort de Jean de Lavieu, baron d'Écotay sans héritier direct en 1478, la seigneurie revint à la famille de Talaru-Chalmazel. Les seigneurs suivant ont été les de La Rue, de Rivarol et de Meaux. La seigneurie a été transférée au XVIIIe siècle au château de Quérezieux.
En 1789 Écotay est dit village annexe de la paroisse de Bard.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Michel Drutel Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[2],[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 285 339 598 853 1001 1111 1115 1103 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Donjon d'Écotay. Il subsiste les vestiges du donjon du château dont la construction a été entreprise dès le XIe siècle. Le château appartenait aux comte de Forez. La famille Chauderaon d'Écotay était proche des comtes de Forez. Les derniers propriétaires du donjon, la famille de Meaux, en a fait don à la commune en 1982.
- Église d'Écotay[4]. Une chapelle existait dans l'enceinte du château. Probablement trop petite, les barons d'Écotay décidèrent d'en reconstruire une plus grande à l'extérieur. Elle était dédiée à saint Étienne et a été consacrée en 1217 par l'archevêque d'Embrun, Bernard Ier Chabert. Avant la Révolution, la paroisse d'Écotay avait été déplacée à l'église de Bard.
En 1841, une paroisse est rétablie à Écotay. Le nouveau curé, Jean-Marie Georges Rival (1809-1879)[5] décide d'agrandir l'église d'Écotay en lui ajoutant un transept et un chœur à l'ouest. Le chœur est couvert d'une coupole octogonale sous un haut clocher crénelé. En 1845, le cardinal Bonald, archevêque de Lyon, vient visiter le chantier. En 1856, l'église est pratiquement terminée grâce à un don de l'impératrice Eugénie. Le portail a été fait suivant les plans de Lassus. Mais pour assurer la stabilité de la voûte de la chapelle, il faut la buter. Pour ce faire, l'architecte du département Favrot construisit en 1860 un porche devant le portail
- Château de Quérézieux[6]
Personnalités liées à la commune
- Les membres du groupe de rock Mickey 3D.Dont mickael FURNON le chanteur.
Notes et références
- ISBN 2-85145-021-2) Google Livres : Extraits Édouard Perroy, Les familles nobles du Forez au XIIIe siècle: essais de filiation, Volume 1, Centre d'études foréziennes, Saint-Étienne, 1976 (
- Écotay-l'Olme sur le site de l'Insee
- Population municipale 2008 sur le site de l'Insee.
- Histoire du Forez : Église d'Écotay
- Histoire du Forez : Abbé Rival
- Notice no PA00117685, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Château de Quérezieux
Voir aussi
Bibliographie
- J-E Dufour, Dictionnaire topographique du département de la Loire, 299, Publications de l'Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2003 (ISBN 2-86272-412-2)
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Loire
Wikimedia Foundation. 2010.