- École d'application de l'artillerie et du génie
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École d'application de l'artillerie et du génie
Cercle des officiersType École d'application Début construction XVIIIe siècle Destination initiale École d'application de l'artillerie Propriétaire actuel Ministère chargé de la défense Destination actuelle Cercle des officiers Protection Classé MH (24/02/1986) Coordonnées Pays France Anciennes provinces de France Trois-Évêchés Région Lorraine Département Moselle Commune française Metz Géolocalisation sur la carte : France
modifier L’École d'application de l'artillerie et du génie est une école militaire et une école d'application de l'École polytechnique créée en 1794 à Metz par le Comité de salut public sur proposition de Lazare Carnot, par fusion de l'École royale d'artillerie de Metz et de l'École royale du génie de Mézières. Elle fut transférée à Fontainebleau après la défaite de 1870 et l'annexion prussienne.
Histoire
L'École royale d'artillerie de Metz fut créée, en même temps que celles de La Fère, Strasbourg, Grenoble et Perpignan, par l'ordonnance royale du 5 février 1720. Cette ordonnance tirait les conclusions des dernières campagnes de Louis XIV en faisant de l'artillerie une arme scientifique, avec des officiers formés en conséquence. Chacune des cinq villes concernées abriterait un régiment de 4000 hommes, avec une école d'artillerie à demeure.
En 1794, le Comité de salut public en fait une école d'application de l'École polytechnique et expulse les religieux de l’Abbaye de Saint-Arnould (ancien couvent des dominicains) pour y établir l’école d'artillerie[1]. Bonaparte y rapatrie en 1802 la prestigieuse École royale du génie de Mézières qui fusionne avec l'école d'artillerie et en fait la principale école d'application de l'École polytechnique. L'établissement forme désormais une cinquantaine d’ingénieurs-élèves par an.
L'école fusionne en 1807 avec l'École d'artillerie de Châlons et devient l'École d'application de l'artillerie et du génie. Après la défaite de 1870, l'école déménage à Fontainebleau. Là, l'école d'artillerie retrouve son autonomie en 1912, et la formation est distincte de celle du corps du génie, comme c'était le cas avant 1802 ; c'est la fin de l'école d'application créée à Metz un siècle plus tôt, et le début de l'école d'application de l'artillerie.
Professeurs et étudiants célèbres
- Jean Charles Abbatucci, élève à l'École militaire de Metz (1787)[2], général de la Révolution française.
- Louis André, général et ministre de la Guerre (1900-1905).
- Joseph-Victor Audoy[réf. nécessaire] (1782-1871), Commandeur de la Légion d'honneur
- Jacques Babinet, École militaire de Metz (1813), mathématicien, physicien et astronome français.
- Gilbert Bachelu, École militaire de Metz (1794)[2], général du Premier Empire.
- Basile Guy Marie Victor Baltus de Pouilly, commandant de l’École de metz (1815), général de brigade du Premier Empire.
- Marie Étienne François Henri Baudrand, École militaire de Metz (1794)[2], général de la Restauration, il fit partie du jury d'examen de sortie des élèves de l'école.
- François Berge, élève à l'École militaire de Metz (1796-97), général d'Empire, il commanda en 1816 l'École royale d'application[2].
- Simon Bernard, élève à l'École militaire de Metz (1796-97)[2], général de brigade du Premier Empire.
- Pierre Bonnet (1801-1873), élève puis maître d'armes
- Charles de Bouteiller, élève à l'École militaire de Metz (1805)[2], général sous la Monarchie de Juillet.
- Georges Chambray, élève à l'École militaire de Metz (1803)[2], général d'artillerie français en 1830.
- François Louis Dedon-Duclos, élève à l'École militaire de Metz (1777)[2], général d’artillerie sous la Révolution et le Premier Empire.
- Charles François Deponthon, élève à l'École militaire de Metz (1796)[2], général de brigade de l'Empire.
- Guillaume Dode de la Brunerie, élève à l'École militaire (1794)[2], général d'Empire et Maréchal de France sous la Monarchie de juillet.
- Jean-Baptiste-Adolphe Charras, élève de 1830 à 1832, lieutenant-colonel et ministre de la Guerre (1848).
- Victor Considerant, élève à l'École militaire (1832), philosophe et économiste.
- Henri Dufour, élève à l'École militaire, général suisse.
- Franciade Fleurus Duvivier, élève à l'École militaire, général de division sous la Monarchie de juillet.
- général Duclos de Lahitte, ministre (1849-51), député, sénateur (1851-70)
- Pierre Philippe Denfert-Rochereau, élève de 1845 à 1847, gouverneur de Belfort en 1870 et député sous la la IIIe République.
- Jean-Baptiste Duchand de Sancey, directeur de l'école en 1831.
- Charles François Dulauloy
- Jean Durand de Villers (1814-1886), général de division, Grand officier de la Légion d'honneur.
- Louis Faidherbe (1818-1889)
- général Farre, ministre de la Guerre (1879-1881)
- Jules Étienne Marie Forgeot, élève de 1830 à 1833, général de corps d'armée.
- Marie Constant Fidèle Henri d'Hautpoul, élève à l'École militaire (1800)[2], Maréchal de camp de la Restauration.
- François Tamisier, député (1848), sénateur (1871)
- Pierre de Lacombe (1868-1933), élève de 1888 à 1889, général français dans l’artillerie.
- Charles-Ange Laisant (1841-1920), député de Loire-Inférieure, militant anarco-boulangiste
- Christophe Louis Léon Juchault de Lamoricière, élève en 1828-1829[2], général et homme politique français.
- Edmond Le Bœuf, Ministre de la Guerre sous le second Empire.
- Henri Marie Lenoury, élève en 1789.
- Étienne-Louis Lefébure de Fourcy, mathématicien
- Louis Gabriel Madiot (1867-1910), pionnier de l'aviation.
- Maximilien Marie de Ficquelmont (1819-1891), mathématicien et historien des sciences.
- Émile Martin (1794-1871) École polytechnique 1812, maître de forges, industriel
- Arthur Morin (1795-1880), professeur à l'École militaire, général et physicien français.
- Frédéric Pierre Morvan, élève de 1807 à 1809[2], général sous la Monarchie de Juillet.
- Michel Joseph Maunoury (1847-1923)
- Joseph Marie de Pernety, élève à l'École militaire de Metz (1781)[2], général d’Empire français.
- Antoine Perrin de Brichambault, élève à l'École militaire de Metz (1794)[2], général français, actif pendant la Restauration.
- Joseph Hélie Désiré Perruquet de Montrichard, élève à l'École militaire de Metz (1781)[2], général d'Empire et ministre de la guerre.
- Guillaume Piobert (1793-1871), élève à l'École militaire de Metz (1809), officier, ingénieur et scientifique français.
- Jean Adrien Piron, élève à l'École militaire de Metz (1809)[2], général français.
- Jean-Victor Poncelet, professeur à l'École militaire de Metz, mathématicien, ingénieur et général français.
- Nicolas Louis Raoul, élève à l'École militaire de Metz (1809)[2], officier du Premier Empire et général français sous la Monarchie de Juillet.
- Pierre-Thomas Radoult de La Fosse, élève à l'École militaire de Metz (1806)[2], général d'artillerie et parlementaire français.
- Aristide Reboul-Coste, élève à l'École militaire de Metz, officier d'artillerie et un parlementaire de la Restauration
- Joseph Ringuenberg[réf. nécessaire] (1775-1812) décédé entre Königsberg et Elbing lors de la retraite de Russie[3]
- Hubert Rohault de Fleury, élève à l'École militaire de Metz (1800)[2], général sous la Restauration.
- Raymond Adolphe Séré de Rivières, élève de 1837 à 1839.
- Napoléon, comte Suchet (1813-1877), 2e duc d'Albuféra, élève à l'École militaire de Metz[4], député de l'Eure (1849-1870).
- Claude-Nicolas Vaudrey (1784-1857), député puis sénateur.
Notes et références
- Le cercle ds officiers, ville de Metz. Consulté le 8 mai 2009. D'après
- Charles Mullié : Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, Poignavant et Compagnie, 1852.
- Imling Joseph Ringuenberg est décédé entre Königsberg et Elbing d'après son certificat de décès rédigé en 1820 à
- Napoléon Suchet d'Albufera sur roglo.eu. Consulté le 5 juin 2011
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