- Maximilien Marie de Ficquelmont
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Charles-François-Maximilien Marie de Ficquelmont Naissance 1er janvier 1819
Paris (France)Décès 27 avril 1891 (à 72 ans)
Paris (France)Nationalité Français Champs Mathématicien Institution École polytechnique Diplômé de École polytechnique, École d'application de l'artillerie et du génie de Metz Renommé pour Nombres imaginaires Distinctions Officier de la Légion d'honneur modifier Charles-François-Maximilien Marie de Ficquelmont est un militaire, polytechnicien et mathématicien français, officier de la Légion d'honneur, né en 1819 et mort en 1891.
Sommaire
Bibliographie
Charles-François-Maximilien Marie de Ficquelmont est né à Paris le 1er janvier 1819. Il est issu d'une ancienne famille de la haute noblesse lorraine et, fils de militaire, il est tôt destiné à la carrière des armes et fait son entré à la prestigieuse École polytechnique en 1838. Il continue ensuite sa formation comme sous-lieutenant-élève d'artillerie à l'école d'application de Metz. Il est encore élève-officier lorsqu'il résolut le problème du mouvement d'un corps solide. En 1841, passionné par les sciences mathématiques, il choisi de quitter l'armée et rentre à Paris où il s'établit comme professeur de mathématiques. Avec le soutien de M. Liouville et du général Poncelet, il est nommé répétiteur de mécanique (1862) puis examinateur d’admission (1875) à l’École polytechnique. Il est fait officier de la Légion d’honneur le 12 juillet 1880[1]. En vieillissant son rôle de grand notable très IIIe République s'accentue alors qu'il devint maire de Châtillon à partir de 1884. En 1890, il prend sa retraite et meurt à son domicile parisien le 27 avril de l'année suivante.
Travaux et publications
Brillant mathématicien, il fonda, en faisant intervenir les solutions imaginaires des équations, une nouvelle méthode qui lui permit de résoudre « les problèmes les plus élevés de l'analyse transcendantale »[2]. Il est ainsi l'auteur d’une Théorie des fonctions de variables imaginaires qu'il développe entre 1874 et 1876 et par laquelle il découvrit les nombres imaginaires. Historien des sciences, il publie par ailleurs de 1883 à 1888, une Histoire des sciences mathématiques et physique en XII volumes dans laquelle il accorde une place importante à l'algèbre de François Viète[3]. Ses publications :
- – Théorie des fonctions de variables imaginaires, tomes I à III, Gauthier-Villars, 1874-1876, 3 vol. ;
- – Histoire des sciences mathématiques et physiques, tomes I à XII, Gauthier-Villars, 1883-1888, 12 vol.
Famille
Maximilien est le petit-fils de la comtesse de la Marche et du comte Maximilien-Chrétien de Ficquelmont (1746-1819), en souvenir de qui il fut nommé. Ses oncles et tantes sont le comte Charles-Louis de Ficquelmont, homme d'État et diplomate, ministre-président de l'Empire d'Autriche; le chanoine Charles de Ficquelmont, grand-chantre de la cathédrale de Metz, massacré lors de la Révolution française[4]; la marquise Marie-Charlotte Bourrier de Montreux (1771-1848); la comtesse Marie-Jeanne Clotilde de la Lance (1779-1835) et Alexandrine-Eulalie de Ficquelmont (1773-1823), abbesse de Flavigny.
Fils d'Henriette-Philippine et de Joseph-Simon Marie de Ficquelmont, capitaine des armées impériales et grand officier de la Légion d'honneur[1], Maximilien est le second de trois enfants. Sa sœur aînée est la célèbre Clotilde de Vaux, qu'il hébergea un temps après qu'elle fut abandonnée par son mari et à laquelle il fit rencontrer le philosophe Auguste Comte auquel elle inspira la Religion de l'Humanité (Comte, ayant été le professeur de Maximilien à l'École polytechnique, en était devenu un familier). Son frère cadet est Léonard Marie de Ficquelmont (1820-1860), chevalier de la Légion d'honneur[1], militaire et polytechnicien, mort à la bataille de Palikao.
Le 20 janvier 1844, Maximilien épouse Philiberte Félicité Aniel avec laquelle il eut un fils : Charles-Paul-Augustin-Maximilien-Léon Marie de Ficquelmont (1845 – 1886), chevalier de la Légion d'honneur[5], militaire, polytechnicien, lieutenant (1867) puis capitaine d'artillerie (1871), membre de l'état-major de l'artillerie (1875) et du 12e bataillon d'artillerie, mort au Tonkin durant la guerre franco-chinoise, dont descendance.
Source
- Notice nécrologique dans La Nature n° 936, 9 mai 1891
Notes et références
- [1] Chancellerie de la Légion d'honneur
- La Nature n°936 - 9 mai 1891 in
- Histoire des sciences mathématiques et physiques (volume 3 : de Viète à Descartes), 1884 Maximilien Marie,
- Les Martyrs de la foi pendant la ... - Google Livres
- 18 janvier 1881
Voir aussi
Catégories :- Officier de la Légion d'honneur
- Mathématicien français
- Positivisme
- Historien de l'algèbre nouvelle
- Naissance en 1819
- Décès en 1891
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