- Wezembeek-oppem
-
Wezembeek-Oppem
Wezembeek-Oppem
Géographie Pays 
BelgiqueRégion 
Région flamandeCommunauté Communauté flamandeProvince 
Province du Brabant flamandArrondissement Hal-Vilvorde Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers6,82 km² (2005)
31,21 %
0,73 %
65,15 %
2,91 %Données sociologiques (source : statbel.fgov.be) Population
– Hommes
– Femmes
Densité13.534 (1er janvier 2008)
47,87 %
52,13 %
1984 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
23,62 %
59,95 %
16,43 %Étrangers 21,78 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 6,23 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 16.188 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre François van Hoobrouck d'Aspre
(faisant fonction)Majorité LB-(UF) Sièges
UF
Open23
18
5Sections de commune Section Code postal Wezembeek-Oppem 1970 Autres informations Gentilé Wezembeekois(e) Zone téléphonique 02 Code INS 23103 Site officiel [1] Wezembeek-Oppem (anciennement écrit Wesembeek-Ophem et parfois encore en français[1]) est une commune belge située en Région flamande dans la province du Brabant flamand.
Sommaire
Géographie
La commune de Wezembeek-Oppem est située dans l'arrondissement administratif de Hal-Vilvorde et dans l'arrondissement électoral et judiciaire bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde. C'est une commune à facilités pour les francophones.
Elle se trouve à l'est de Bruxelles, aux limites de Kraainem et Woluwe-Saint-Pierre, à la sortie 2 du Ring R.0 autour de Bruxelles et est accessible par le réseau de la STIB avec le tram 39 (Montgomery-Stockel-Ban Eik) et les minibus navettes 76 (Kraainem - Oppem) et 77 (Kraainem - Hippodrome).
Située près de l'aéroport de Bruxelles, la commune subit aussi les nuisances sonores des activités aéroportuaires, ce qui suscite le mécontentement de nombreux riverains depuis que le ministre Bert Anciaux a édicté un plan réglant le trafic aérien en 2004. Ce plan a déplacé une importante partie du trafic aérien des communes du Nord de Bruxelles vers celles de l'Oostrand dont font partie Kraainem et ses voisines de Woluwe et Wezembeek. Après plusieurs années de péripéties judiciaires[2], ce plan, dit de dispersion, est remplacé fin janvier 2009 par un nouveau schéma rentrant dans cadre d'un plan fédéral de gestion des nuisances liées au trafic aérien adopté le 19 décembre 2008[3].
Politique et administration
François van Hoobrouck d'Aspre, francophone, est bourgmestre de Wezembeek-Oppem depuis 1994. Il siège également au conseil provincial du Brabant flamand sous la même étiquette UF-MR. Il est par ailleurs membre du Mouvement réformateur et est sénateur suppléant MR depuis juin 2007. En outre il est fondateur et Vice-Président de l'Union Belge Contre les Nuisances des Avions (UBCNA asbl).
Aux élections communales, la liste de l'Union des francophones a obtenu 10 sièges sur 23 (41,7%) en octobre 1994 et 16 sièges sur 23 (57,8% des voix) en octobre 2000.
Aux élections d'octobre 2006, la Liste du Bourgmestre LB - UF a obtenu 18 sièges sur 23 (76% des voix). Ces élections n'ont plus offert aucun poste d'échevin élu directement à un néerlandophone, les échevins francophones étant tous directement élus.
Les majorités communales depuis 1994 ont été les suivantes :
- 1994 : U.F et Entente Communale
- 2000 : U.F et Démocratie Wezembeek-Oppem (DWO)
- 2006 : Liste du Bourgmestre-Union des Francophones, majorité absolue
Controverses linguistiques
Wezembeek-Oppem est une des communes à facilités linguistiques de la Région flamande, une des six qui entoure la Bruxelles-Capitale. Elle est la seule d'entre elles à ne pas toucher directement Bruxelles puisqu'une étroite bande de terrain appartenant à la commune de Crainhem l'en sépare.
À l'époque où a eu lieu le dernier recensement linguistique officiel, en 1947, il y avait un peu moins de 30 % de la population dans Wezembeek-Oppem qui parlait le français comme langue maternelle[4]. En 1963, quand a été fixée officiellement la frontière linguistique en Belgique, la commune a été rangée parmi les communes néerlandophones, mais avec des facilités prévues pour les francophones. En 1993, quand la Belgique s'est transformée en Etat Fédéral, la commune a été incluse dans la Région flamande nouvellement créée.
La langue officielle est le néerlandais (comme partout en Flandre), mais les facilités donnent aux habitants le droit de demander des documents officiels en français à l'administration locale, de faire recevoir à leurs enfants une éducation en français et de bénéficier également d'autres services en français. La commune de Wezembeek-Oppem ne compte cependant pas d'établissement d'enseignement secondaire[5].
Pourtant, certains Flamands ne voyaient dans les "facilités" que des dispositions transitoires limitées dans le temps, qui laissaient à une minorité linguistique francophone (surtout ceux qui venaient de franchir la frontière des langues) le temps nécessaire pour s'intégrer, c'est-à-dire pour apprendre à maîtriser la langue officielle de la région.
Mais il se fait que beaucoup de francophones considèrent ces facilités comme un droit permanent. La situation se complique du fait que Wezembeek-Oppem est voisine de la Région de Bruxelles-Capitale, où le français et le néerlandais sont deux langues officielles, mais où le pourcentage de néerlandophones a considérablement diminué au cours du siècle dernier. Du fait de son développement, l'ancien village flamand de Wezembeek-Oppem est devenu aujourd'hui une banlieue satellite de la Région de Bruxelles-Capitale, qui compte une majorité de francophones.
Environnement
En 1995, un verger didactique a été aménagé, sur un terrain communal, par les élèves des écoles communales néerlandophones et francophones. Il est entouré d'une haie vive composée de plus de 25 essences indigènes différentes et accueille chaque année des centaines d'enfants venus découvrir la nature.
Depuis 2007, la commune de Wezembeek-Oppem est le théâtre d'une opération de sauvegarde de l'hirondelle de fenêtre. L'association "Le Verger" et la section locale de l'organisation flamande Natuurpunt ont placé des nids artificiels à l'intention de ces oiseaux dont il ne restait plus que quelques couples nicheurs. Le manque de boue dans les quartiers urbanisés les empêchent souvent de construire un nid. Grâce au soutien financier de la commune, à l'aide technique d'Econet et à la mobilisation de nombreux habitants qui ont accepté un nid sous leur corniche, cette opération connaît un succès croissant. Alors qu'il ne restait que 6 couples nicheurs en 2005 et 2005, ce nombre est passé à 21 en 2009.
Depuis 2009, une partie des pelouses des parcs communaux est gérée de manière entièrement écologique : herbes et fleurs des prés peuvent y pousser librement (l'entretien est limité à une ou deux fauches par an).
Notes
- ↑ On peut encore le lire sur les frontons de la Maison Communale Wesembeek-Ophem, selon l'ancienne orthographe flamande
- ↑ Karim Fadoul, Vers la fin du plan Anciaux, in La Dernière Heure, 04/01/2008, article en ligne
- ↑ Avions : le plan Anciaux à la poubelle samedi, agence Belga in Le Soir, 29/01/2009, article en ligne
- ↑ Histoire des discriminations linguistiques ou pour motifs linguistiques, contre les francophones de la périphérie bruxelloise (de 120.000 à 150.000 citoyens belges).
- ↑ pour trois établissements primaires francophones : une école communale (La Fermette), et deux établissements paroissiaux (l'école Notre-Dame de la Trinité et l'institut Saint-Georges).
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Wezembeek-Oppem ».
- Modèle:Compte-rendu des réunions du Milieuadviesraad de Wezembeek-Oppem
Portail de la Flandre
Portail de la Belgique
Catégorie : Commune de la province du Brabant flamand
Wikimedia Foundation. 2010.
