- Vipere
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Viperinae
« Vipère » redirige ici. Pour les autres significations, voir Vipère (homonymie). VipèreVipère du Gabon Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Reptilia Ordre Squamata Sous-ordre Serpentes Infra-ordre Alethinophidia Famille Viperidae Sous-famille Viperinae
Oppel, 1811Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Les Viperinae, appelées simplement vipères, forment une sous-famille de serpents venimeux qui comprend approximativement 150 espèces.
Les Viperinae sont l'une des quatre sous-familles de la famille des Viperidae, avec les Azemiopinae, les Causinae et les Crotalinae (ou crotales).
Sommaire
Répartition
La vipère est présente dans presque toutes les régions du monde. Le nord-est de l'Amérique du Nord fait partie des rares endroits qui n'en compte aucune espèce.
Utilisation en pharmacie
Outre leur utilisation dans la préparation de la thériaque, on considérait au XVIIe siècle que la chair de vipère était le meilleur antidote aux envenimations causée par cette espèce ou par d'autres. Les animaux, dans certaines régions étaient élevés dans des vipèreries, lieux qui survécurent jusqu'au XIXe siècle. L'ignorance autour de leur biologie en faisait de véritables panacées.
Certains médecins ou pharmaciens de cette époque, comme Moïse Charas qui publie une étude assez sérieuse à leur sujet en 1670, en avaient fait leur spécialité.
C'est probablement Francesco Redi (1626-1697) qui, l'un des premiers, a démontré comment le venin de la vipère était injecté et qu'il était sécrété par une glande située dans la tête de l'animal.
Le venin de vipère est quelquefois utilisé dans des préparations pharmaceutiques visant à dissoudre un éventuel bouchon de cérumen.
L'ancrod est un extrait de venin d'une vipère de Malaisie (Calloselasma rhodostoma) ayant une activité anticoagulante importante par destruction rapide du fibrinogène, protéine intervenant dans la formation des caillots. L'ancrod a été testé dans différentes maladies et semblent avoir une certaine efficacité dans les accidents vasculaires cérébraux pris très précocement[1].
Genres de cette sous-famille
Selon ITIS :
- Adenorhinos Marx et Rabb, 1965
- Atheris Cope, 1862
- Bitis Gray, 1842
- Cerastes Laurenti, 1768
- Daboia Gray, 1842
- Echis Merrem, 1820
- Eristicophis Alcock et Finn, 1897
- Macrovipera Reuss, 1927
- Montatheris Broadley, 1996
- Proatheris Broadley, 1996
- Pseudocerastes Boulenger, 1896
- Vipera Laurenti, 1768
Selon les classifications, on rencontre également le genre Causus dans cette sous-famille, qui appartient selon la classification utilisée ici à la sous-famille des Causinae (dont il est le seul représentant).
Quelques espèces de vipère
- Vipère à cornes (Cerastes cerastes)
- Vipère aspic (Vipera aspis)
- Vipère d'Orsini (Vipera ursinii)
- Vipère de Séoane (Vipera seoanei)
- Vipère de Lataste (Vipera lastei)
- Vipère du Gabon (Bitis gabonica rhinoceros)
- Vipère ottomane (Vipera xanthina)
- Vipère péliade (Vipera berus)
- Vipère ammodyte (Vipera ammodytes)
- Vipère du Levant (Vipera lebetina)
- Vipère rhinocéros (Bitis nasicornis)
La vipère dans la culture populaire
La vipère fut l'objet d'un culte chez de nombreux peuples, comme les Lombards (culte encore mentionné à Bénévent dans les années 660), ou en Asie mineure dans l'Antiquité[2].
La vipère dans le langage courant
La vipère est à l'origine de certaines expressions françaises : voir Idiotisme animalier.
En cas de morsure
Voir le plus rapidement possible un médecin et éviter tous autres gestes, en dehors de l'utilisation d'un appareil de type aspire-venin :
- Ne pas inciser la plaie ce qui favoriserait les nécrose des tissus ou la surinfection de la morsure.
- Ne pas mettre de garrot ; le venin peut passer en longeant les gaines nerveuses, et cela risque d'engendrer de graves nécroses.
- Ne pas injecter de sérum car il peut y avoir survenance d'une allergie.
- Ne pas sucer la plaie car il peut y avoir risque de s'envenimer si l'on a la moindre plaie dans la bouche.
Voir aussi
- Courtol le chasseur de vipères
- Culte de la Vipère
Notes et références
- ↑ (en)Intravenous ancrod for treatment of acute ischemic stroke, David G. Sherman, Richard P. Atkinson, Thomas Chippendale, Kenneth A. Levin, Ken Ng, Nancy Futrell, Chung Y. Hsu, David E. Levy, JAMA. 2000;283:2395-2403.
- ↑ Le mystère apocryphe: introduction à une littérature méconnue
Liens externes
- Référence The Paleobiology database : Viperinae Oppel 1811 (en)
- Référence ITIS : Viperinae Oppel, 1811 (fr) ( (en))
- Référence NCBI : Viperinae (en)
- Morsure de vipère : Que faire ?, Le Généraliste n°2123, 1er juin 2001
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