Urubu a tete rouge

Urubu a tete rouge

Urubu à tête rouge

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Urubu à tête rouge
 Urubu à tête rouge (Cathartes aura)
Urubu à tête rouge (Cathartes aura)
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Falconiformes
Ordre Ciconiiformes (Sibley)
Famille Cathartidae
Genre Cathartes
Nom binominal
Cathartes aura
(Linnaeus, 1758)
Répartition géographique
Territoire de distribution de l'urubu à tête rouge.En jaune: territoire ocupé uniquement en été.En vert: territoire occupé toute l'année.

Territoire de distribution de l'urubu à tête rouge.
En jaune: territoire ocupé uniquement en été.
En vert: territoire occupé toute l'année.

Statut de conservation IUCN :

LC  : Préoccupation mineure
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.

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L'Urubu à tête rouge (Cathartes aura) ou Vautour urubu est un oiseau de proie ressemblant à un vautour. C'est l'une des trois espèces du genre Cathartes, de la famille des Cathartidae. Il possède la plus vaste aire de répartition des vautours du Nouveau Monde[1]: il est présent du sud du Canada jusqu'au sud de l'Amérique du Sud. Il utilise différents types d'habitats ouverts et semi-ouverts dont les forêts subtropicales, les prés buissonnants, les prairies et les déserts[2].

L'Urubu à tête rouge possède une envergure de 173 centimètres et son poids moyen est de 1,4 kilogrammes[3]. Son plumage varie du brun foncé au noir; sa tête et son cou sont rouges et sans plumes et il possède un court bec crochu de couleur ivoire.

En vol, il utilise les vents ascendants pour planer et ne bat des ailes que peu fréquemment. C'est un nécrophage qui se nourrit presqu'exclusivement de charognes[4]. Son sens de l'odorat est bien développé et il trouve sa nourriture en volant au ras des arbres et en détectant les gaz produits par la décomposition des carcasses. Il ne possède pas de syrinx et ses vocalisations consistent donc en des grognements et des sifflements[5]. Les individus se regroupent par centaines pour la nuit. L'Urubu à tête rouge niche dans des cavités, des arbres creux ou des buissons et élève généralement chaque année deux oisillons qu'il nourrit en régurgitant de la nourriture[6]. Il a peu de prédateurs naturels[7]. Aux États-Unis et au Canada, il est protégé par la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs[8].

Sommaire

Morphologie

Urubu à tête rouge.

Un adulte typique mesure de 66 à 81 centimètres de long avec une envergure de 173 à 183 cm et pèse environ 1.4 kilogramme[3]. Le dimorphisme sexuel est minime; les sexes sont identiques au niveau de la coloration du plumage, bien que la femelle soit légèrement plus grande[9] comme chez beaucoup de rapace. Les plumes du corps sont surtout d'un noir brunâtre mais le dessous des pennes semble gris argenté ce qui contraste avec le bord plus sombre des ailes[3]. La tête de l'adulte est petite proportionnellement à son corps et est de couleur rouge avec peu ou pas de plumes. L'adulte possède également un bec relativement court, crochu et de couleur ivoire[10]. L'iris est gris brun; l'œil possède un rang simple et incomplet de plumes sétiformes sur la paupière supérieure et deux rangs sur la paupière inférieure[11]. Les pattes sont roseâtres et typiquement tachées de blanc.

L'individu immature possède une tête grise et un bec à bout noir; les couleurs deviendront semblables à celles des adultes avec le temps[12].

Les deux orteils de l'avant sont longs et possèdent de petites palmures à leur base[13]. Les pieds sont plats, relativement faibles et sont mal adaptés pour empoigner et serrer[1]. En vol, la queue est longue et étroite, contrairement à celle de l'Urubu noir. Les narines ne sont pas divisées par un septum mais sont plutôt perforées; de côté, un observateur peut voir à travers le bec[14].

L'Urubu à tête rouge effectue une mue qui commence à la fin de l'hiver ou au début du printemps. Il s'agit d'une mue graduelle qui dure jusqu'au début de l'automne[6].

Des individus leucistiques (parfois appelés à tort « albinos ») sont aperçus quelquefois[15]. La plupart des cas bien documentés proviennent des États-Unis ce qui reflète probablement le fait que ces oiseaux y sont plus souvent notés par les observateurs d'oiseaux plutôt que d'une variation géographique. Même aux États-Unis, les discussions concernant les Urubus à tête rouge de coloration blanches sont surtout effectuées dans les cercles d'observateurs d'oiseaux et de conservation des rapaces par opposition aux cercles scientifiques[16].

Pendant la nuit, l'Urubu à tête rouge diminue sa température corporelle d'environ 6 °C (degrés Celsius) jusqu'à 34 °C, entrant ainsi en hypothermie légère[13].

Comportement

Locomotion

Urubu à tête rouge en vol.

L'Urubu à tête rouge est maladroit au sol et se déplace en sautillant. Il lui faut déployer de grands efforts pour s'envoler, en battant des ailes tout en sautillant et en poussant le sol avec ses pattes[10]. Parfois, il doit régurgiter un repas non digéré et trop lourd afin de s'envoler loin d'un prédateur potentiel[10].

Lorsqu'il plane, ses ailes forment un angle et il incline souvent son corps d'un côté à l'autre, ce qui expose ses rémiges grises au soleil et les font paraître argent. Le vol de l'Urubu à tête rouge est un example de vol plané où l'animal ne bat des ailes qu'infréquemment et utilise les vents ascendants pour planer[17].

Alimentation

Urubu à tête rouge se nourrissant d'une carcasse de goéland.

Il se nourrit principalement de charognes, des petits mammifères jusqu'aux grands herbivores. Il préfère les carcasses d'animaux morts récemment et il évitera celles ayant atteint la putréfaction. Il consomme aussi des lapins et de jeunes oiseaux, des insectes et d'autres invertébrés[18] mais tue rarement ses proies[19]. Il est souvent observé le long des routes se nourrissant de d'animaux tués suite aux chocs de véhicule ou près des plans d'eau, se nourrissant de poissons[4],[6] ou d'insectes retenus dans les eaux peu profondes[6].

Il se nourrira plus rarement de végétaux comme les plantes le long des côtes, des citrouilles et d'autres plantes cultivées[18].

L'Urubu à tête rouge fréquente également dans les décharges, cette nourriture abondante et concentrée permet à cette espèce d'accroître ses effectifs et d'étendre son aire de répartition.

L'Urubu à tête rouge utilise son odorat lors de sa recherche de nourriture. Il s'agit d'une habileté peu commune chez les espèces aviaires. Il vole souvent près du sol pour capter l'odeur du mercaptan éthylique, un gaz produit par la décomposition des animaux morts. La section du cerveau associé à l'odorat est particulièrement développée comparée aux autres espèces[7]. Cette faculté permet à l'Urubu à tête rouge de détecter les carcasses sous la canopée des forêts.

Le Sarcoramphe roi et l'Urubu noir ne possèdent pas les habiletés olfactives de l'Urubu à tête rouge et suivent ce dernier jusqu'aux carcasses. L'Urubu à tête rouge arrive soit le premier à la carcasse, soit en même temps que le Grand Urubu ou l'Urubu à tête jaune qui possèdent également la faculté de sentir le mercaptan éthylique. Il peut déplacer l'Urubu à tête jaune et le Grand Urubu grâce à sa taille plus imposante[20], mais se fait déplacer à son tour par le Sarcoramphe roi. Celui-ci fait la première entaille à la peau de l'animal mort. Ceci permet à l'Urubu à tête rouge d'accéder à la nourriture puisqu'il est plus petit et possède un bec plus faible l'empêchant d'entailler le cuir des plus gros animaux par lui-même. Il s'agit d'un exemple de symbiose entre espèces[21].

Comportement social et écologie

Adulte.

L'Urubu à tête rouge est grégaire et des groupes de plusieurs centaines d'individus se forment pour la nuit sur des arbres morts. Ces groupes incluent parfois des spécimens d'Urubu noir. Cependant, les urubus recherchent leur nourriture de façon indépendante pendant le jour tout en s'observant entre eux pour faciliter la détection des charniers.

Cette espèce possède peu de prédateurs naturels. Son moyen de défense principal consiste à régurgiter de la viande à moitié digérée, une substance dont l'odeur répugnante incite la plupart des animaux à s'éloigner du nid[6] et qui provoque également une sensation de brûlure si elle atteint un prédateur au visage ou aux yeux.

L'Urubu à tête rouge est souvent observé au sol les ailes ouvertes. Ce comportement est pratiqué plus souvent après les nuits humides ou pluvieuses et pourrait avoir plusieurs fonctions: sécher les ailes, réchauffer le corps et tuer les bactéries par la chaleur. Le même comportement est pratiqué par les autres membres de la famille des Cathartidés, les vautours de l'Ancien Monde et par les cigognes[7]. Comme les cigognes, l'Urubu à tête rouge défèque souvent sur ses propres pattes et utilise l'évaporation de l'eau qui y est contenue pour se rafraîchir. Ce processus est connu sous le nom de « urohydrose »[22]. Les vaisseaux sanguins des pattes sont rafraîchis et celles-ci deviennent striées par l'acide urique blanche[23].

Vocalisations

L'Urubu à tête rouge, comme la plupart des autres espèces de vautours, possède peu de capacités de vocalisations. Cela est surtout causé par l'absence de syrinx; il peut seulement émettre des sifflements et des grognements[5]. Il siffle généralement lorsqu'il se sent menacé. Les grognements sont souvent émis par les jeunes affamés et les adultes pendant la parade nuptiale.

Reproduction

Oisillon au nid.

La saison de reproduction débute en mars, atteint un sommet en avril et mai et se termine en juin[24]. La parade nuptiale consiste en plusieurs individus formant un cercle, où ils bondissent autour du périmètre du cercle avec les ailes partiellement ouvertes. En vol, un individu suit un autre de près tout en battant des ailes et en effectuant des plongeons[18].

Les œufs sont généralement pondus à l'abri des éléments dans un lieu comme une falaise, une cave, une crevasse rocheuse, un terrier, dans un arbre creux ou un endroit très buissonneux. Bien que les urubus nichent parfois dans des caves, ils ne les fréquentent pas en dehors de la saison de reproduction[6]. L'Urubu à tête rouge niche dans de grands dortoirs lorsque la nourriture est abondante. Il n'y a pas de nid à proprement parler; les œufs sont pondus directement sur le sol. Les femelles pondent généralement deux œufs, bien que quelquefois il y en ait qu'un seul et que rarement il y en ait trois. Les œufs sont de couleur crème avec des taches brunes ou lavande près de l'extrémité la plus large[18]. Les deux parents incubent et les oisillons éclosent après 30-40 jours. Les oisillons sont nidicoles et sans défense à l'éclosion. Les deux adultes nourrissent les jeunes en régurgitant et prennent soin des jeunes pendant 10 à 11 semaines. Lorsque les adultes perçoivent un menace pendant la nidification, ils peuvent se sauver, régurgiter sur les intrus ou feindre la mort[6]. Si les jeunes sont menacés au nid, ils se défendront en sifflant et en régurgitant[18]. Les jeunes quittent le nid à environ neuf à 10 semaines. Les groupes familiaux restent ensemble jusqu'à l'automne[18].

L'Urubu à tête rouge peut vivre 21 ans en captivité tandis que l'oiseau sauvage bagué le plus âgé avait 16 ans[4].

Répartition et habitat

L'Urubu à tête rouge possède une vaste aire de répartition, recouvrant environ 28 000 000 km2. Son aire de répartition s'étend du sud du Canada en Amérique du Nord (où elle est actuellement en extension vers le nord) jusqu'au sud de l'Amérique du Sud. Il a été observé notamment en Terre de Feu et dans la réserve naturelle de l'Île des États. C'est un résident permanent au sud des États-Unis mais les individus nichant plus au nord peuvent migrer[4].

Urubu à tête rouge aux Everglades

Il est présent en forêt subtropicale, dans les déserts, au pied des montagnes et dans les forêts buissonneuses[18]. Il fréquente également les pâturages, les prairies et les marais[2]. On le retrouve souvent en milieu ouvert ou semi-ouvert avec des boisés pour nicher et il évite généralement les milieux fortement forestiers[3].

Statut des populations

Il s'agit de l'espèce d'urubu la plus abondante de l'Amérique[1]. Sa population globale est estimée à 4 500 000 individus[2].

Autour des grandes villes d'Amérique du Sud, le nombre d'Urubus à tête rouge a considérablement augmenté ces dernières années.

Systématique

L'Urubu à tête rouge fait partie de la famille Cathartidae, tout comme six autres espèces de vautours du Nouveau Monde, et est incluse dans le genre Cathartes, tout comme le Grand Urubu et l'Urubu à tête jaune.

La position taxinomique exacte de l'Urubu à tête rouge et des six autres espèces de vautours du Nouveau Monde reste incertaine[25]. Les vautours du Nouveau Monde et de l'Ancien Monde sont physiquement similaires et remplissent les mêmes niches écologiques. Cependant, ils ont évolué à partir de différents ancêtres et de différents endroits du globe. Les différences entre les deux groupes de vautours est présentement débattue, certains auteurs suggérant que le groupe du Nouveau Monde est proche parent des cigognes[26]. Plus récemment, certains placent les deux groupes de vautours dans l'ordre des Falconiformes[27] tandis que d'autres placent le groupe du Nouveau Monde dans son propre ordre, les Cathartiformes[28]. Le South American Classification Committee a retiré les vautours du Nouveau Monde de l'ordre Ciconiiformes et les a plutôt catégorisé comme Incertae sedis. Ce comité note cependant qu'une recatégorisation de Falconiformes à Cathartiformes est possible[25].

Il y a cinq sous-espèces d'Urubu à tête rouge:

  • C. a. aura est la sous-espèce type. Elle est présente du Mexique jusqu'en Amérique du Sud et aux Grandes Antilles. La répartition de cette sous-espèce recoupe parfois celle d'autres sous-espèces. C'est la plus petite des sous-espèces mais le plumage est semblable à celui de C. a. meridionalis[29].
  • C. a. jota, au Chili, est plus grand, plus brun et légèrement plus pâle que C. a. ruficollis. Les rémiges secondaires et les couvertures alaires peuvent montrer des bordures grises[30].
  • C. a. meridionalis, est synonyme de C. a. teter. C. a. teter a été identifié comme sous-espèce par Friedman en 1933 mais Alexander Wetmore en 1964 sépara les individus de l'ouest qui prirent alors le nom meridionalis. Meridionalis était auparavant utilisé pour décrire les migrateurs de l'Amérique du Sud. Cette sous-espèce niche du sud du Manitoba et de la Colombie-Britannique, du centre de l'Alberta et de la Saskatchewan jusqu'en Baja California et au centre-sud de l'Arizona et du Texas[31]. C'est la sous-espèce la plus migratrice, migrant jusqu'en Amérique du Sud ou sa répartition recoupe celle du plus petit C. a. aura. Elle diffère de septentrionalis par la coloration, les bords des petites couvertures alaires étant plus minces et d'un brun plus foncé[29].
  • C. a. ruficollis se retrouve au Panama jusqu'en Uruguay et en Argentine. On la retrouve également sur l'île de Trinité[32]. Les individus sont plus foncés et plus noirs que C. a. aura, avec la coloration brune du bord des rectrices plus mince ou absente[32]. La tête et le cou sont d'un rouge terne avec des taches jaune blanchâtre ou vert blanchâtre. Les adultes ont généralement une tache jaune pâle sur la calotte[30].
  • C. a. septentrionalis est la sous-espèce de l'est de l'Amérique du Nord. Elle diffère de meridionalis par les proportions de la queue et des ailes. On la retrouve du sud-est du Canada et dans les états américains de l'est. Elle migre moins que C. a. meridionalis et les individus migrent rarement au sud des États-Unis[29].

L'Urubu à tête rouge et l'humain

Comme les autres espèces de vautours et d'urubus, il joue un rôle important dans l'écosystème en éliminant les carcasses qui pourraient véhiculer des maladies[20].

Étymologie

Le nom générique Cathartes signifie « purificateur » et est la forme latine du grec καθαρτης[kathartēs][33]. Le nom de l'espèce, aura, est la forme latine du mot mexicain indigène désignant l'Urubu à tête rouge, « auroura »[34]. En 1758, l'Urubu à tête rouge fut décrit formellement pour la première fois par Linné dans son Systema Naturae en tant que Vultur aura et caractérisé comme V. fuscogriseus, remigibus nigris, rostro albo (« vautour gris brun, avec les ailes noires et un bec blanc »)[35].

Aspects sanitaires

L'Urubu à tête rouge est parfois accusé par les propriétaires de ranch de véhiculer sur ses pattes et son bec deux maladies pouvant affecter le bétail, soit le charbon soit la peste porcine. En conséquent, il est souvent perçu comme une menace[36]. Par contre, il a été démontré que le virus de la peste porcine est détruit lorsqu'il passe à travers le système digestif de l'Urubu à tête rouge[10].

Les fèces de l'Urubu à tête rouge et des autres espèces d'urubus peuvent affecter ou tuer les arbres et les autres végétaux[37].

Menaces

Cette espèce peut être percue comme une menace pour les propriétaires de ranch puisque les individus sont souvent associés à l'Urubu noir qui a tendance à attaquer et à tuer les bovins nouveau-nés. L'Urubu à tête rouge ne tue pas les animaux mais se joint aux groupes d'Urubus noirs et se nourrira de ce que ceux-ci laisseront derrière. Cette visibilité à un endroit où un veau a été tué donne l'impression incorrecte que l'Urubu à tête rouge constitue une menace pour le bétail[38].

Crâne d'Urubu à tête rouge.

Statut légal et protection

L'Urubu à tête rouge est protégé légalement par la « Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs » aux États-Unis[8], et au Canada[39], et par la « Convention pour la protection des oiseaux migrateurs et du gibier » au Mexique[39]. Aux États-Unis, il est illégal de capturer, de tuer ou de garder en captivité des Urubus à tête rouge et les infractions à la loi sont punies par une amende allant jusqu'à 15 000 dollars US et une peine de prison allant jusqu'à six mois[40].

Malgre la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, les Urubus à tête rouge peuvent être gardés en captivité s'ils sont blessés ou incapables de survivre en liberté[40]. En captivité, ils peuvent être nourris de viande fraiche et les individus plus jeunes se gaveront si l'occasion se présente[10].

L'Urubu à tête rouge est placé sur la liste des espèces de préoccupation mineure de l'UICN. Les populations semblent stables et l'espèce n'a pas atteint le seuil requis pour être placés sur la liste des espèces vulnérables (c'est-à-dire une diminution de plus de 30% en 10 ans ou trois générations)[2].

Voir aussi

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Bibliographie

  • ffrench, F. Birds of Trinidad and Tobago. ISBN 0-7136-6759-1
  • Stiles and Skutch. A guide to the birds of Costa Rica. ISBN 0-8014-9600-4
  • Kirk, D. A. and M. J. Mossman. 1998. Turkey Vulture (Cathartes aura). In The Birds of North America, No. 339 (A. Poole and F. Gill, eds.). The Birds of North America, Inc., Philadelphia, PA.

Référence taxonomiques

Liens externes

Notes et références

  1. a , b  et c Britannica Concise Encyclopedia, « 2007 », Encyclopædia Britannica
  2. a , b , c  et d (IUCN, 2008)
  3. a , b , c  et d (en) Stephen L. Hilty, A Guide to the Birds of Colombia, Princeton University Press, 1977, 87 p. (ISBN 069108372X) 
  4. a , b , c  et d (ADW, 2008)
  5. a  et b (en) Mildred Miskimen, « Absence of Syrinx in the Turkey Vulture (Cathartes Aura) », dans The Auk, vol. 74, no 1, janvier 1957, p. 104-105 [texte intégral] 
  6. a , b , c , d , e , f  et g (en) Charles Fergus, Wildlife of Virginia and Maryland Washington D.C., Stackpole Books, 2003 (ISBN 0811728218) 
  7. a , b  et c (en) Noel F.R. Snyder & Helen Snyder, Raptors of North America: Natural History and Conservation, Voyageur Press, 2006 (ISBN 0760325820) 
  8. a  et b (en)Birds Protected by the Migratory Bird Treaty Act, US Fish & Wildlife Service
  9. (en) N.P. Hill, « Sexual Dimorphism in the Falconiformes », dans The Auk, vol. 61, avril 1944, p. 228 [texte intégral] 
  10. a , b , c , d  et e (en) J.K. Terres, The Audubon Society Encyclopedia of North American Birds, Knopf, New York, 1980, 959 p. (ISBN 0394466519) 
  11. (en) Harvey I. Fisher, « The Pterylosis of the Andean Condor », dans The Condor, vol. 44, no 1, 1942, p. 30-32 [texte intégral] 
  12. Turkey Vulture, 2003, Cornell Lab of Ornithology
  13. a  et b (en) Alan J. Feduccia, The Origin and Evolution of Birds, Yale University Press, 1999, 116 p. (ISBN 0226056414) 
  14. (en) Michael Allaby, The Concise Oxford Dictionary of Zoology, Oxford University Press, Oxford, UK, 1992, 348 p. (ISBN ISBN 0-19-286093-3) 
  15. (en) D.A Kirk & M.J. Mossman, The Birds of North America, vol. 339, The Birds of North America, Inc., Philadelphie, 1998 
  16. Golden Gate Raptor Observatory: Rare Raptors. Consulté le 2007-09-17.
  17. (en)Turkey vulture, Cathartes aura, U.S. Geological Survey
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  21. (en) Dietland Muller-Schwarze, Chemical Ecology of Vertebrates, Cambridge University Press, 2006 (ISBN 0521363772) 
  22. Larry Ridenhou, « NCA - Turkey Vulture », Bureau of Land Management
  23. (en) Malcolm S. Gordon, Animal Physiology: Principles and Adaptations, Macmillan, 1977, 357 p. 
  24. (en)Species Description: Turkey Vulture (Cathartes aura), Georgia Museum of Natural History
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  27. Charles G. Sibley & Jon E. Ahlquist. 1991. Phylogeny and Classification of Birds: A Study in Molecular Evolution. Yale University Press. ISBN 0-300-04085-7. Consulté le 2007-04-11.
  28. Per G.P. Ericson, Cajsa L. Anderson, Tom Britton, Andrzej Elżanowski, Ulf S. Johansson, Mari Kallersjö, Jan I. Ohlson, Thomas J. Parsons, Dario Zuccon & Gerald Mayr (2006): Diversification of Neoaves: integration of molecular sequence data and fossils. Biology Letters online: 1-5. DOI:10.1098/rsbl.2006.0523 PDF preprint Electronic Supplementary Material (PDF)
  29. a , b  et c Dean Amadon, « Notes on the Taxonomy of Vultures », dans The Condor, vol. 79, no 4, 1977, p. 413–416 [texte intégral] 
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  38. (en)Laurie Paulik, « Vultures and Livestock », 2007-08-06, AgNIC Wildlife Damage Management Web
  39. a  et b (en)Game and Wild Birds: Preservation, Cornell Law School
  40. a  et b Migratory Bird Treaty Act, Cornell Law School

Sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Turkey Vulture ».

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