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Univers de Tschaï
Le cycle de
TschaïLes romans Le Chasch Le Wankh Le Dirdir Le Pnume L'univers Personnages principaux Personnages secondaires Races aliens Population humaine Mythes Adaptations Bande dessinée Le Cycle de Tschaï (titre original Planet of Adventure) est un roman de science-fiction en quatre volumes, écrit par l'auteur américain Jack Vance entre 1968 et 1970. Le cycle se compose des quatre volumes suivants : Le Chasch, Le Wankh, Le Dirdir, Le Pnume.
Le monde de Tschaï
Vue de l'espace, la planète Tschaï est une planète à l'aspect brunâtre enveloppée d'une épaisse atmosphère. Son atmosphère est adaptée à la vie humaine et elle se compose d'un vaste océan qui borde quelques groupes d'îles et six continents : Kotan, Kislovan, Charchan, Rakh, Cachan, Vord, eux-mêmes divisés en provinces. Le soleil de Tschaï est l'étoile dénommée 4269 de La Carène, de type K2 et située à 212 années-lumière de la Terre. Chaque nuit, le ciel de la planète Tschaï est illuminé par deux petites lunes à révolution rapide : Az, la lune rose, et Braz, la lune bleue. La surface de Tschaï est composée de déserts, de steppes, de marais, de montagnes, de forêts, de vastes plaines , d'océans et de mers intérieures qui font d'elle une planète aux caractéristiques proches de celles de la planète Terre. Une carte de la planète Tschaï est disponible à l'adresse suivante : Carte de Tschaï.
Faune et flore
La faune ou la flore de Tschaï ne sont pas présentées avec précision dans le récit, mais certaines espèces sont brièvement décrites, tandis que d'autres sont simplement évoquées. Si la flore de Tschaï n'est pas foncièrement hostile, avec son herbe à pèlerin et son watak comestibles, ses forêts de dyans, les atawaks odorifères des Chaschs ou les ouïngas, sa faune peut se révéler dangereuse : certains oiseaux charognards n'hésitent pas à laisser tomber de gros blocs de rochers sur les convois de chariots pour faire quelques victimes humaines, les serpents à tête de lion attendent patiemment leurs proies aux abords des fleuves, tandis que les molosses de la nuit ou les berls à tête de sanglier ne laissent jamais aucun survivant derrière eux. Cependant, la faune de Tschaï peut également être étonnamment intéressante avec ses insectes géants, ses animaux hybrides, ses anguilles luminescentes, ses poissons gobbeluches comestibles, ses méduses volantes, ses animaux domestiques à six pattes ou huit pattes, ses chevaux sauteurs, etc.
Civilisation
La civilisation sur Tschaï a un caractère composite et mêle, d'un point de vue terrien, des éléments du passé à des inventions futuristes. Les armes en usage sur Tschaï sont aussi diverses que variées et l'archaïque côtoie la plus haute technologie : on y trouve des catapultes (sortes d'arbalètes), des rapières, des épées, des poignards, des armes à énergie, des canons, des « gicle-sable », etc. Les moyens de transport en usage sur Tschaï sont les chariots tractés par des animaux, les chariots à moteurs, les calèches, les chevaux-sauteurs, les motocyclettes, les paquebots, les barques, les felouques, les aéroglisseurs, les aéronefs. Les habitants de Tschaï se sont regroupés en communautés souvent mixtes et ont construit des villes aux caractéristiques particulières, les tours des Dirdir rivalisent avec les dômes des Chasch, tandis que les humains habitent des cabanons, des maisons sur pilotis ou de riches demeures à étages. Le monde civilisé de Tschaï est relativement hostile, les cités sont souvent présentées comme des repaires de voleurs et d'intrigants qui complottent, alors que les vastes plaines sont infestées de barbares, de fugitifs ou de bêtes sauvages. Le commerce est très important dans le monde de Tschaï et s'effectue souvent dans des villes marchandes alimentées par de longues caravanes. La religion est très importante et chaque peuplade possède sa propre mythologie et ses propres rites qu'il ne s'agit par d'enfreindre. Si chaque race alien possède son propre idiome, tous les habitants humanoïdes de Tschaï parlent la même langue, où qu'ils se trouvent sur le territoire. Enfin, la monnaie en usage sur Tschaï est le « sequin » dont la valeur est déterminée par la couleur : les sequins les plus précieux sont pourpres ou écarlates, les moins précieux sont blancs ou bleu pâle. Les sequins naissent dans des bulbes de plantes qui poussent dans les Carabas, une zone de chasse réservée aux Dirdir. La couleur des sequins dépend de leur maturité. D'un point de vue marchand, un sequin pourpre vaut 100 sequins blancs.
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