Unione dei Democratici Cristiani

Unione dei Democratici Cristiani

Union des démocrates chrétiens et du centre

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Unione dei Democratici Cristiani e di Centro
Unione dei Democratici Cristiani e di Centro 
Président Rocco Buttiglione
Fondation 6 décembre 2002
Siège Via Palermo, 12

00184 Rome

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Coalition
aucune
Présidents du groupe
au Sénat {{{Sénat}}}
à la Chambre des députés {{{ChambredesDéputés}}}
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Idéologie Démocratie chrétienne, Conservatisme social, Centrisme
Affiliation européenne Parti populaire européen
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Couleurs* bleu
Site Web www.udc-italia.it
voir aussi

Constitution italienne
Politique de l'Italie
Partis politiques italiens
Gouvernement italien
Président italien

L'Union des démocrates chrétiens et des démocrates du centre (Unione dei Democratici Cristiani e Democratici di Centro, sigle usuel Udc, en typographie française, UDC) est un parti politique italien de centre-droit, de tradition chrétien-démocrate. Il se veut l’héritier de la Démocratie chrétienne italienne — qui a éclaté suite à Mani Pulite (mais, dans les faits, la Margherita constitue une alliance démocrate-chrétienne de centre-gauche, ayant un poids électoral plus important que l'UDC). Son ancien dirigeant (secrétaire politique) était Marco Follini jusqu'au 5 octobre 2005, date à laquelle il a démissionné — ancien vice-président du Conseil des ministres dirigé par Silvio Berlusconi. Il a été remplacé par Lorenzo Cesa. L'ancien président de la Camera dei deputati, Pier Ferdinando Casini, en est également membre.

Sommaire

au Parlement européen

L'UDC a obtenu 1 917 775 votes (5,9 % des voix) et 5 députés (sur 78) aux élections européennes de 2004. Ce mouvement politique faisait partie du Parti populaire européen au sein du Parlement européen. L'étude de la répartition de voix permet de souligner le caractère catholique du vote UDC :

  • Ire circonscription, Nord-Ouest, 357 859 v, 4 %, un élu, Marco Follini (qui ne rejoindra pas) ;
  • IIe circonscription, Nord-Est, 249 384 v, 3,8 %, un élu, Antonio De Poli ;
  • IIIe circonscription, Centre, 360 982 v, 5,4 %, un élu, Armando Dionisi ;
  • IVe circonscription, Sud, 571 244, 7,9 %, un élu, Lorenzo Cesa ;
  • Ve circonscription, Îles, 373 901 v, 11,8 %, un élu Salvatore Cuffaro.

Les meilleures régions sont dans l'ordre, le Molise 18,1 % ; la Sicile 14,2 % ; la Calabre 10,2 % ; le Latium 9,2 % ; les Abruzzes 8,4 % ; la Campanie 8,2 % ; les Pouilles 8,1 % ; la Sardaigne 6,2 % — aucune région du Nord ne dépasse 5 %, même la Vénétie réputée catholique, avec 4,9 %. À part la Vallée d'Aoste et le Trentin, la région qui vote le moins UDC est évidemment l'Émilie-Romagne (2,8 %).

En 2005, les députés européens de l'UDC étaient :

  1. Vito Bonsignore, qui a rejoint depuis Forza Italia
  2. Lorenzo Cesa
  3. Antonio De Poli
  4. Armando Dionisi
  5. Raffaele Lombardo (devenu Mouvement pour l'autonomie)

En 2008, ils n'étaient plus que 2 sur 5 :

  1. Iles Braghetto
  2. Carlo Casini

Lors des élections européennes de 2009, l'UDC (sous le nom d'Union de Centre) obtient presque deux millions de voix (1 996 901), soit 6,5 % et encore cinq députés européens, un par circonscription :

  • C. Allam Magdi ;
  • T. Motti ;
  • C. Casini (réélu) ;
  • Ciriaco De Mita ;
  • S. Romano.

à la Chambre et au Sénat

L'UDC dispose en 2008 d’un groupe parlementaire de 34 députés à la Camera dei deputati, élus pour la plupart au scrutin majoritaire, les deux partis qui le constituaient en 2001, le CCD et le CDU (pour un total alors de 40 députés) n’ayant pas obtenu séparément les 4 % exigés pour obtenir des sièges la proportionnelle.

Au Senato della Repubblica, l'UDC ne compte plus que 3 sénateurs dans le groupe mixte.

Le 14 février 2002, le groupe parlementaire « CCD-CDU Biancofiore » est devenu le groupe « UDC (CCD-CDU) ». Le sigle UDC signifie alors « Unione democraticocristiana e di centro » (Union démocrate-chrétienne et de centre). Le 22 janvier 2003, le groupe parlementaire « UDC (Unione democraticocristiana e di centro) (CCD-CDU) » a à nouveau changé son nom en « UDC (Unione dei democratici cristiani e dei democratici di centro) », ce qui est le nom actuel du parti.

au Gouvernement

Le 15 avril 2005, l’ensemble des ministres et des secrétaires d’État de l’UDC ont quitté le gouvernement Silvio Berlusconi provoquant ce faisant la majeure crise gouvernementale depuis son installation et sa démission le 20 avril. Ils acceptent, dans un premier temps, de soutenir le gouvernement actuel, mais tout en restant en dehors de celui-ci. Certains sondages attribueraient à l'UDC entre 8 et 12 % des voix lors d’une élection nationale. Dès le 23 avril 2005, malgré le départ confirmé de Marco Follini, en tant que vice-président du Conseil, trois ministres UDC reviennent dans le gouvernemnt Berlusconi bis, il s'agit de Bacini, de Giovanardi (confirmés à leur poste) et surtout de Rocco Buttiglione qui devient ministre de la Culture (au lieu des Affaires européennes, sans portefeuille).

Outre Marco Follini, vice-président du Conseil, le gouvernement de Silvio Berlusconi II comptait trois autres ministres UDC (tous sans portefeuille, Relations avec le Parlement, Politique communautaire et Fonction publique) et six secrétaires d’État. Quant au Nuovo PSI de Gianni De Michelis, il y était représenté par un ministre délégué et un secrétaire d'État.

Si Follini a donc quitté le gouvernement en tant que vice-Président du conseil, l'UDC continue d'être représentée dans le Berlusconi III (23 avril 2005), notamment par Rocco Buttiglione qui est promu à la Culture.

Élections politiques de 2006

Aux élections de 2006, l'UDC obtient 6.8 % des voix à la Chambre et 39 députés. Aux élections sénatoriales, elle obtient 6.8 % des voix et 21 sénateurs.

Élections politiques d'avril 2008

Les 13 et 14 avril 2008, sous le nom d’Union de Centre, autour de l'UDC et alliée à la Rose blanche, elle obtient 36 députés (5,5 %) et devient le 3e parti représenté au Parlement. En revanche elle n'obtient des sénateurs qu'en Sicile (3).

En novembre 2008, les partisans de l'alliance avec le centre-droit constituent l'Alliance du centre.

Bibliographie

  • (it) Giulio Andreotti, De Gasperi e il suo tempo, Milano, Mondadori, 1956.
  • (it) Pietro Scoppola, La proposta politica di De Gasperi, Bologna, Il Mulino, 1977.
  • (it) Agostino Giovagnoli, Il partito italiano: la Democrazia Cristiana dal 1942 al 1994, Bari, Laterza, 1996.
  • (it) Nico Perrone, Il segno della DC, Bari, Dedalo, 2002, ISBN 88-220-6253-1.

Voir aussi


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