- Aécio Neves
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Aécio Neves da Cunha (né le 10 mars 1960 à Belo Horizonte au Brésil) est, depuis 2002, gouverneur de l'État du Minas Gerais au Brésil, le plus jeune de l'histoire de cet État.
Biographie
Il est le fils de Aécio Ferreira da Cunha et Maria Tolentino Neves. Il est membre du Parti de la social-démocratie brésilienne.
En 2005 et 2006, à la suite d'une enquête effectuée par l'institut MACROPLAN par des journalistes brésiliens, Aécio Neves a été choisi comme le meilleur gouverneur du pays. Son niveau d'approbation était de 77 % au mois de mars 2009, selon une autre enquête, de l'Institut DATAFOLHA (Journal Folha de São Paulo)[1].
Le destin politique
L'actuel gouverneur du Minas Gerais est gradué en économie par la Pontificale Université Catholique de Minas Gerais. Il a eu sa première expérience professionnelle quand il avait 17 ans comme fonctionnaire de cabinet du Conseil de Défense Économique du ministère de la Justice à Rio de Janeiro. Il a travaillé à la campagne de son grand-père, élu gouverneur du Minas Gerais en 1982, et a occupé le poste de secrétaire personnel du gouverneur de Minas Gerais en 1983.
Les influences politiques d'Aécio Neves sont le fruit aussi de l'autre partie de la famille. Son grand-père, Tristão Ferreira da Cunha, né en Teófilo Otoni, ville du nord du Minas Gerais, était politicien, avocat et professeur. Il a été secrétaire de l'Agriculture, Industrie et Commerce dans le gouvernement Juscelino Kubitschek (1951 - 1955). Aécio Cunha, fils de Tristão et père d'Aécio, a été député régional entre 1955 et 1963 et député fédéral entre 1963 et 1987. Bien que des adversaires politiques, Tancredo Neves (du parti MDB) et son gendre Aécio Cunha (du parti ARENA) ont été amis et ont divisé un appartement à Brasilia pendant 18 années.
Avec Tancredo Neves pour la redemocratización du Brésil
Durant les années suivantes, Aécio Neves a pris part à la campagne « Diretas Já », pour des élections directes pour président, et, après, à la campagne de son grand-père pour la présidence de la République, en suivant 11 des plus grands « meetings » nationales. En 1985, Tancredo Neves gagne les élections pour président, en obtenant 480 votes dans le Collège électoral. Aécio Neves accompagne Tancredo Neves, déjà élu, dans les visites à Ronald Reagan (États-Unis), François Mitterrand (France), Sandro Pertini et Bettino Craxi (Italie), au roi Juan Carlos (Espagne) et au pape Johannus Paulus II (Vatican).
Aécio Neves va occuper, après l'investiture du nouveau Président, la position de Secrétaire des matières spéciales de la présidence de la République, mais Tancredo meurt le 21 avril. Aécio et tous les autres indiqués pour le Ministère renoncent alors à ses postes, pour que le nouveau président, José Sarney, compose son gouvernement.
La carrière politique
L'appui de la famille, spécialement de sa grand-mère, Risoleta Neves, a été essentiel pour Aécio Neves pour commencer sa carrière politique. Le lancement de sa première candidature a été communiqué précisément une année après le décès de son grand-père. Dans ses élections, il attire à beaucoup de jeunes gens qui n'aimaient pas ou ne s'intéressaient pas avant à la politique. Aux élections, il a récolté 236 019 votes.
Premier mandat comme député fédéral (1986-1990)
Aécio Neves a représenté l'État du Minas Gerais à la Chambre des députés (fédéral) par quatre mandats. Dans le premier (1986-1990) il prend part à la l'Assemblée nationale constitutive, qui va déterminer le texte de la nouvelle Constitution fédérale, et occupe le poste de vice-président de la Commission Souveraineté et Droits et des Garanties de l'homme et de la femme, en présentant aussi une correction qui a institué le droit de vote aux 16 années.
Second mandat comme député fédéral (1990-1994)
À son second mandat comme député fédéral, Aécio Neves prend part de la campagne de Mario Covas (PSDB) pour la présidence et il est vice-leader du PSDB à la Chambre des députés. Fernando Collor de Melo est élu président en 1990. Deux années après les élections, Collor fait face à un processus d'impeachment et Aécio Neves vote pour sa sortie. Itamar Franco, vice de Collor, assume la présidence de la République. En 1992, Aécio Neves concourt aux élections pour préfet de Belo Horizonte, mais il n'est pas élu.
Troisième mandat comme député fédéral (1994-1998)
En 1995, député fédéral par la troisième fois, Aécio Neves assume la présidence du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB) dans l'État du Minas Gerais. Au Congrès, il occupe la position de tiers-secrétaire de la Chambre des députés. Durant les années suivantes, sa dimension politique atteint une dimension nationale. Il conquiert sa première grande victoire quand il est choisi pour le poste de leader du PSDB à la Chambre et obtient le fait inconnu d'être reconduit à cette position durant les quatre années suivantes.
Quatrième mandat comme député fédéral (1998-2002)
En 1998, il laisse la présidence du PSDB du Minas Gerais, et concourt aux élections pour député fédéral pour la quatrième fois. Comme résultat, il est le candidat à la réélection pour la Chambre des députés de son parti le plus voté du Brésil (185,050). En 2001, il est choisit président de la Chambre des députés avec davantage de votes que la somme de tous les autres candidats. Entre ses réalisations, il lance un paquet éthique, distingué pour finir avec l'immunité parlementaire en cas de crimes communs.
Premier mandat comme gouverneur du Minas Gerais (2002-2006)
En 2002, Aécio Neves est élu au premier tour gouverneur de l'État du Minas Gerais avec plus de cinq millions de votes. Il assume le gouvernement d'un État écrasé par une dette de plus de 200 millions de reais par mois. Pour faire face à cette situation, il établit alors le Choc de gestion, ensemble de mesures que prévoit réorganiser et moderniser l'État, réduire et rationaliser les coûts du gouvernement, l'amélioration de la qualité des services et le rétablissement de la capacité d'investissement.
Dans un acte symbolique, pour consolider le compromis par rapport à la réorganisation des comptes du Minas Gerais, Aécio Neves réduit son salaire à 45%, et fait la même chose avec les membres du premier niveau du gouvernement. Son projet produit une réduction énorme aux coûts de l'État. Les departements de l'administration passent de de 21 pour 15, et on supprime 43 supervisions et 16 postes de direction. Sont aussi éliminés 3 000 postes de travail de libre indication du gouverneur. En montant son équipe de conseillers, Aécio Neves cherche des professionnels compétents, universitaires et techniciens et les guide à pratiquer une administration austère et rigide pour un État qui ne pouvait pas payer ses comptes.
En conséquence, le gouvernement du Minas Gerais paye pour la première fois, après 10 années, le salaire de ses milliers de fonctionnaires le cinquième jour du mois, sans retard. Durant cette même année, Minas est le premier État du pays qui fait l'intégration des actions de la police militaire et de la police civile. D'autres actions comme l'embauche de neuf mille hommes, la rénovation de toute la flotte de véhicules, la création de commissariats de police intégrées et l'intégration du système d'intelligence des deux polices contribuent, ainsi que le programme « reste vif ! », pour une réduction de 60% des cas de violence en secteurs de risque de la région métropolitaine de Belo Horizonte.
En novembre 2004, Aécio Neves annonce «déficit zéro» dans les comptes publics de l'État du Minas Gerais, ce qui rend possible l'installation d'une administration publique plus efficace, avec des programmes dirigés vers tous les domaines de l'administration de l'État. Aécio Neves invite l'architecte Oscar Niemeyer à dessiner le projet de la nouvelle ville administrative du gouvernement, destinée à concentrer et à moderniser la machine publique. La ville administrative contribue aussi pour le développement d'une grande partie de la région métropolitaine de Belo Horizonte.
Dans l'éducation, le gouvernement du Minas Gerais est le premier du Brésil à prolonger de huit pour neuf années la durée de l'éducation de base et le premier en faire distribuer des livres didactiques de portugais, de mathématiques, physique, biologie, chimie, géographie et histoire, gratuitement, même en braille, pour des étudiants d'éducation moyenne.
Au début de 2005 commence à être construite la Ligne Verte, un moderne système d'accès à la capital de l'État, visant au développement de la région métropolitaine de Belo Horizonte et à garantir aussi un accès facile à l'aéroport international Tancredo Neves (Confins), le premier aéroport industriel du Brésil. Après 14 années, Minas Gerais à nouveau de conditions de chercher des prêts à l'extérieur. Le premier prêt obtenu on emploie pour le Projet de combat à la pauvreté rurale (PCPR), que prévoit l'augmentation du revenu et de la qualité de vie de la population locale. Des Communautés de plus de 180 villes, situées dans des lieux de l'État avec de bas niveaux de développement humain (IDH), organisent et définissent leurs priorités. Le succès et l'efficacité du programme qualifie Minas Gerais à recevoir encore plus des investissements de la Banque mondiale.
Deuxième mandat comme gouverneur du Minas Gerais (2006-2010)
En conséquence du soutien de la population du Minas Gerais, Aécio Neves lance sa campagne pour la réélection à la position de gouverneur du Minas Gerais, et est élu avec 7 482 809 votes, représentant 77,03% du total.
Après avoir prouvé l'efficacité du gouvernement en dépensant moins avec le gouvernement et plus avec les citoyens, la Banque Mondiale approuve un prêt de presque un milliard de dollars, sans nécessité des garanties financières, pour l'État. Le gouvernement d'Aécio Neves implante le État pour résultats ; une seconde étape du processus de la gestion précédente (choc de gestion). Le différentiel principal de cette étape est l'insertion des citoyens au centre du processus de la planification des ordres publics. Il a comme objectif ; personnes instruites, qualifiées et salubres ; jeunes protagonistes ; compagnies dynamiques et innovatrices ; et un soin équilibré des nécessités des personnes, villes, et régions ; avec 11 buts établis. La Banque mondiale et la Banque inter-américaine du développement, qui sont revenues à financer l'État après l'annonce du déficit zéro, aujourd'hui, recommandent l'administration publique d'Aécio Neves comme un exemple pour d'autres pays.
En 2008, le gouverneur Aécio Neves est invité à présenter les résultats atteints pour son programme pour le Minas Gerais lors de la réunion de la Banque Mondiale à Washington. C'est le seul gouverneur invité de tous les pays avec lesquels la Banque Mondiale travaille, et son gouvernement est présenté pour les techniciens de la banque comme une expérience de succès dans la gestion et la politique.
Aujourd'hui, la gestion d'Aécio Neves dans le gouvernement du Minas Gerais est une référence essentielle de qualité d'administration publique au Brésil. Les gouvernements de São Paulo, Bahia, Rio de Janeiro, Rio Grande do Sul et du Mato Grosso adoptent des mesures du Choc de gestion dans ses États.
Dans l'article L'association avec le gouvernement du Minas Gerais est un exemple de recherche de qualité fiscale, John Briscoe, directeur de la Banque Mondiale pour le Brésil, affirme: Minas Gerais est aujourd'hui une référence dans le pays pour apporter pour le centre de la discussion de la politique l'association entre la qualité dans l'administration publique et qualité fiscale, l'innovation dans l'administration et l'utilisation des instruments de surveillance et d'évaluation de impacts.
Précandidat à la Présidence de la République
Actuellement, les parties politiques du Brésil articulent ses campagnes pour président, gouverneurs d'État et députés locales et fédérales en 2010. Ayant seulement 49 ans et une vaste expérience administrative et politique, Aécio Neves est également dans cette course. Il dispute, avec d'autres noms, l'indication du PSDB comme candidat à la présidence de la République dans les élections présidentielles de 2010. Sur la base de la défense de l'idée que l'heure du Brésil est arrivée, un pays qui a extraordinairement grandi dans les dernières années, pour donner son définitif saut à l'avenir. Pour ceci, Aécio Neves défend l'union de toute la société et des forces politiques pour l'établissement d'un nouveau projet national capable de permettre au pays de continuer à se développer, encore plus et avec davantage compétence, années après Lula.
Notes et références
Catégories :- Personnalité du Parti de la social-démocratie brésilienne
- Naissance en 1960
- Naissance à Belo Horizonte
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