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Traité de Paris (1814)
Pour les articles homonymes, voir traité de Paris.Le traité de Paris du 30 mai 1814 fixe les frontières de la France après la défaite de Napoléon Ier qui est déporté à l’île d'Elbe.
Le traité stipule en son article II : « Le royaume de France conserve l'intégrité de ses limites, telles qu'elles existaient à l'époque du 1er janvier 1792. Il recevra en outre une augmentation de territoire [...] ». Cette « augmentation de territoire » était destinée à ménager les sentiments des Français. La France gardait au titre de cette « augmentation » la partie occidentale de la Savoie (département du Mont-Blanc résiduel).
Les anciennes terres papales ayant formé la base du département de Vaucluse restent à la France, ces enclaves étant jugées anachroniques.
La commune du Cerneux-Péquignot est détachée du Doubs pour le canton de Neuchâtel.
En application du principe de légitimité, le prince de Monaco recouvre son trône et la France retrouve la protection qu'elle exerçait sur la Principauté.
Cette protection sera transférée au royaume de Sardaigne au second traité de Paris (1815).
Le Royaume-Uni rétrocède à la France la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion mais conserve l'île Maurice. Haïti reste indépendante.
Saint-Louis du Sénégal est aussi rétrocédée à la France : l'expédition envoyée pour en prendre possession en 1816 donna lieu à un épisode resté célèbre (le Radeau de la Méduse).
Après le retour de Napoléon et la période des Cent-Jours, un nouveau traité de Paris est signé le 20 novembre 1815 entre les mêmes parties. Il est beaucoup plus sévère pour la France, et lui ôte, entre autres, les villes de Sarrebruck, Annecy et Chambéry. Citons l'article I : « Les frontières de la France seront telles qu'elles étaient en 1790, sauf les modifications de part et d'autre indiquées dans l'article présent. » et le § 4 du même article I : « Des frontières du canton de Genève jusqu'à la Méditerranée, la ligne sera celle qui, en 1790 séparait la France de la Savoie et du canton de Nice. Les rapports que le traité de Paris de 1814 avaient établis entre la France et la principauté de Monaco, cesseront à perpétuité, et les mêmes rapports existeront entre cette principauté et S. M. [= Sa Majesté] le roi de Sardaigne. »
Sommaire
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Les traités de Paris de 1814 et 1815 sur le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France
Sources
Notes et références
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