- Traité de Saigon
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Le traité de Saigon transféra à la France la souveraineté sur des parties importantes de l'Annam, lui donnant accès à la péninsule indochinoise. Il fut signé en 1862 et réitéré en 1874.
Sommaire
Le premier traité de Saigon
Le traité de Saigon fut signé le 5 juin 1862 entre le dernier empereur précolonial de l'Annam, Tu Duc, et des représentants de l'Empire français. Aux termes de l'accord, l'Annam cédait aux Français : Saigon, l'île de Poulo Condor et trois provinces méridionales — Bien Hoa, Gia Dinh et Dinh Tuong — qui deviendront connues sous le nom de Cochinchine. Le traité fut confirmé par le traité de Hué signé le 14 avril 1863.
Le second traité de Saigon
Le second traité, signé le 15 mars 1874, fut négocié par Paul-Louis-Félix Philastre. Il réitérait les stipulations de l'accord antérieur. L'Annam reconnaissait la souveraineté entière de la France sur les trois provinces du Sud occupées par l'amiral de la Grandière en 1867.
Le fleuve Rouge (Song Hong) fut ouvert au commerce ainsi que les ports d'Hanoï, Haiphong et Qui Nonh. Bien que la France rendît Hanoï, l'empereur vietnamien implora l'aide de la Chine. Aussi, les deux puissances proclamèrent leur souveraineté sur les territoires.
En mars 1882, le premier gouverneur civil de la Cochinchine Charles Le Myre de Vilers réputait les traités de 1874 non remplis, ce qui conduisit à l'occupation d'Hanoï le 27 avril 1882.
La guerre franco-chinoise allait découler de cet affrontement.
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Treaty of Saigon (Vietnam) » (voir la liste des auteurs)
Articles connexes
Catégories :- Histoire du Viêt Nam
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- Colonisation sous la Troisième République
- 1862
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