- Timur le boiteux
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Tamerlan
Tamerlan (ou Timur Lang, « Timur le boiteux », du verbe persan langidan [l a ŋ i d a n] - boiter ) (1336 - février 1405), était un guerrier turco-mongol du 14ème siècle, conquéreur d'une grande partie de l'Asie Centrale et de l'Ouest. Il fonda l'Empire des Timourides et la dynastie des Timourides qui survécut jusqu'en 1857. Son prénom, Timur, signifie "fer" en turco-mongol (cf. mongol tömör et turc demir) et se rapproche de celui de Gengis Khan, Temüdjin. On l'appelle aussi Amir Timur (Temur) (émir de fer).
Né près de Samarcande en Ouzbékistan en 1336 et devenu émir de Transoxiane, il se révéla un redoutable chef de guerre, bâtissant un immense empire reposant sur la force et la terreur. Les historiens parlent souvent de « catastrophe timouride » tellement ses destructions et massacres furent importants. Lors de ses conquêtes, il n'hésitait pas à massacrer intégralement la population des villes qui lui résistaient à l'exception notable des artisans qu'il déportait dans sa capitale Samarcande. C'est à ce titre qu'il se montra aussi protecteur des arts et des lettres qui firent la grandeur de sa capitale, Samarcande.
Après la mort de Tamerlan en 1405 son empire, gouverné par ses descendants (les Timourides), fut grignoté par les puissances voisines jusqu'à l'assaut final des Ouzbeks de la dynastie des Chaybanides.
Sommaire
Jeunesse
Né à Kesh, plus connue sous le nom de Chakhrisabz (Shahr-e Sabz), « la cité verte », située à quelque 80 kilomètres au sud de Samarcande dans l'Ouzbékistan moderne.
Son père, Taragay, était à la tête des tribus Barlas. Il était l'arrière-petit-fils de Karachar Nevian et se distingua parmi les autres membres de son clan comme étant le premier à se convertir à l'islam. Taragay aurait pu assumer les hauts rangs militaires qui lui étaient dus par héritage, mais comme son père Burkul, il préféra se consacrer à ses études.
Sous la gouverne paternelle, l'éducation du jeune Tamerlan était telle qu'à sa vingtième année il était non seulement adepte des exercices virils en extérieur mais avait également acquis la réputation d'un lecteur attentif du Coran. À cette période, si on peut se fier aux Mémoires (Malfu'at), il montrait les preuves d'une nature tendre et sympathique.
Chef militaire
Cependant, vers 1358, il devint un chef militaire. Tamerlan prit part à des campagnes en Transoxiane pour le compte du khan djaghataïde, un descendant de Gengis Khan. Sa carrière pour les dix ou onze années à venir peut donc être rapidement résumée depuis les Mémoires. En s'alliant à la fois pour la cause et par des liens familiaux avec Kurgan, le destructeur de Kazan, il envahit le Khorassan à la tête d'une armée de milliers de cavaliers. C'était là la deuxième expédition guerrière dans laquelle il fut le principal acteur. L'accomplissement de ses objectifs amena à de futures opérations, parmi lesquelles la soumission de Khwarizm et Urganj.
Après le meurtre de Kurgan, les controverses qui émergèrent parmi les nombreux prétendants au pouvoir souverain furent stoppées par l'invasion de Tugluk Timur de Kashgar, un descendant de Gengis Khan. Tamerlan fut détaché pour une mission au camp des envahisseurs, détachement qui eut pour résultat son accréditation auprès du gouvernement de Transoxiane (en arabe Mawarannahr, ce qui est au-delà du fleuve).
À la mort de son père, il hérita de la charge héréditaire de chefs des Barlas. Mawaranahr fut prise à Tamerlan et confiée à un fils de Tughluk.
Accession au pouvoir
La mort de Tughluk facilita la reconquête, à laquelle quelques années de persévérance et d'énergie suffirent, ainsi que l'ajout d'un vaste territoire. Durant cette période, Tamerlan et son beau-frère Husayn, dans un premier temps compagnons fugitifs et vagabonds dans des aventures communes pleines d'intérêt et de romance, devinrent rivaux et opposants. À la fin de 1369, Husayn fut assassiné et Tamerlan, ayant été proclamé officiellement souverain à Balkh, monta sur le trône à Samarcande, la capitale de ses possessions.
Il est notable que Tamerlan ne se décerna jamais le titre de Khan, se dénommant lui-même « amir » (prince en arabe) et agissant au nom du khan de Chagatai, maître de Transoxiane.
Période d'expansion
Les trente années suivantes furent passées dans plusieurs guerres et expéditions. Non seulement, Tamerlan consolida son pouvoir chez lui en subjuguant ses ennemis, mais il chercha aussi à étendre son territoire en empiétant sur les terres des potentats voisins. Ses conquêtes au sud et au sud-ouest inclurent à peu près toutes les provinces de Perse, y compris Baghdad, Karbala et le Kurdistan.
Un de ses plus redoutables opposants fut Tokhtamysh qui, après avoir été un réfugié à la cour de Tamerlan, devint dirigeant de l'est du Kiptchak et de la Horde d'Or et se disputa avec Tamerlan sur la possession du Khwarizm. Tamerlan soutint Tokhtamysh contre les Russes. Tohktamysh, armé du soutien de Tamerlan, envahit la Russie et prit Moscou en 1382. Plus tard, Tohktamysh se retourna contre Tamerlan et envahit l'Azerbaïdjan en 1385. Ce ne fut qu'en 1395 à la bataille de la rivière Kur que le pouvoir de Tohktamysh fut finalement défait.
En 1383 Tamerlan prit Herat, en Perse (dans l'actuel Afghanistan), qui après la mort d'Abu Said (1335), maître de la Dynastie Ilkhanide, n'était plus contrôlée par aucun pouvoir.
Inde
En 1398, alors que Tamerlan était âgé de plus de soixante ans, Farishta nous dit qu'« informé des troubles et guerres civiles en Inde », il « commença une expédition dans ce pays » et le 12 septembre 1398, « arriva sur les bords de l'Indus ». Il fait 100 000 prisonniers, aussitôt abattus et ses soldats faisaient des pyramides de têtes ennemies… Son passage du fleuve et sa marche le long de sa rive gauche, les renforts qu'il fournit à son petit-fils Pir Muhammad (qui fut investi à Multan), la prise de villes et villages, probablement accompagnée de la destruction des maisons et du massacre des habitants, la bataille avant Delhi et les victoires faciles, l'entrée triomphale dans la ville maudite, avec son cortège d'horreurs, toutes ces circonstances appartiennent aux annales de l'Inde. Il est dit que la dévastation de Delhi ne fut pas dans les intentions de Tamerlan, mais que ses hommes ne pouvaient tout simplement pas être contrôlés après être arrivés aux portes de la ville. Les victimes sont nombreuses et les survivants réduits en esclavage.
Dernières campagnes
En avril 1399, quelques trois mois après avoir quitté la capitale de Mahmud Toghluk, Tamerlan fut de retour dans sa capitale au-delà l'Oxus (Amou-Daria). La corruption diminua drastiquement. Selon Ruy Gonzáles de Clavijo, l'ambassadeur de Castille venu à la cour de Tamerlan en 1404, quatre-vingt-dix éléphants furent employés uniquement pour transporter les pierres depuis certaines carrières pour lui permettre d'ériger une mosquée à Samarcande.
La guerre avec les Turcs et les Égyptiens, qui survint à son retour d'Inde, fut rendue fameuse par la capture d'Alep et de Damas. Il envahit Baghdad en juin 1401 ; après la capture de la ville, 20 000 citoyens furent massacrés. Tamerlan ordonna que chaque soldat devrait revenir avec au moins deux têtes humaines à montrer. En 1402, Tamerlan envahit l'Anatolie et défit le sultan Ottoman Bayezid Ier à la bataille d'Ankara ; L'histoire raconte que lorsque Bayezid fut amené enchainé dans la tente de Tamerlan, celui-ci éclata de rire. « Tu as tort de te moquer de moi, regarde ce qui m'est arrivé, cela pourrait aussi bien t'arriver ! ». Ce à quoi Tamerlan répondit : « Je ne me moque pas de toi mais de l'ironie d'Allah qui a partagé le destin du monde entre un borgne et un boiteux ! »
La légende selon laquelle Bayezid Ier aurait été mis en cage parait douteuse mais il est probable que Tamerlan l'ait gardé auprès de lui. Sa femme et ses filles furent transférées dans le harem de Tamerlan. Bayezid mourut plus tard en captivité, probablement en se suicidant par empoisonnement. Cette victoire vraisemblablement sauva temporairement (c'est-à-dire pour une cinquantaine d'années) l'Empire byzantin presque moribond, en abattant les forces turques qui projetaient alors la prise de Constantinople. Après avoir capturé Ayasoluk (Éphèse) à l'automne 1402, Tamerlan prit également Smyrne aux Chevaliers de Rhodes. Ceci fut sa dernière campagne.
En décembre 1404, Tamerlan entreprit une expédition militaire contre la Chine, mais le vieux guerrier fut attaqué par la fièvre et la peste quand il campa sur la rive la plus éloignée du Sihon (Syr-Daria) et mourut à Atrar (Otrar) à la mi-février 1405.
Markham, dans son introduction aux récits de l'ambassade de Clavijo, raconte que son corps « fut embaumé à l'aide de musc et d'eau de rose, entouré dans du linge, couché dans un cercueil d'ébène et envoyé à Samarcande où il fut enterré ». Tamerlan transporta ses armes victorieuses d'un côté de l'Irtych et de la Volga au golfe Persique et de l'autre côté de l'Hellespont au Gange.
La succession de Tamerlan
Son immense empire ne lui survécut guère car il ne s'est jamais soucié d'efficacité politique dans les territoires qu'il a conquis et n'a jamais créé d'administration.
Son fils aîné Djahangir est mort en 1375[1], son second fils Omar Cheikh Ier est mort en 1391. Tamerlan a alors désigné son petit fils Pir Muhammad, fils de Djahangir, comme successeur. Il avait prévu d'attribuer à chacun des ses descendants un fief sous l'autorité suprême de Pir Muhammad, mais cela aboutit à un morcellement de l'empire[1] :
- Pir Muhammad, fils de Djahangir, premier fils de Tamerlan, gouverne l’Afghanistan oriental (Balkh, Kaboul et Kandahar)[1]
- Les fils d'Omar Cheikh Ier, second fils de Tamerlan, règnent sur le Fars (Chiraz) et l'Irak `Adjémî (Hamadhan et Ispahan)[1]
- Miran Shah, le troisième fils de Tamerlan, règne sur le Moghan, l’Azerbaïdjan (Tauris) et l’Irak `Arabî (Bagdad) celui-ci ayant quelques troubles mentaux était sous la tutelle de son fils 'Omar-mîrzâ[1]
- Shah Rukh, le quatrième fils de Tamerlan, reçoit le Khorasan (Hérat)[2]
Contribution aux arts
Tamerlan devint largement connu comme un protecteur des arts. La plus grande partie de l'architecture qu'il a commissionnée est encore présente à Samarcande.
Selon la légende, Omar Aqta, le calligraphe de la cour de Tamerlan, transcrivit le coran avec des lettres si petites que le texte entier du livre tenait sur un sceau. Il est également dit qu'Omar avait créé un Coran tellement grand qu'une brouette était nécessaire pour le transporter. Des feuilles de ce qui était probablement ce grand Coran ont été trouvées, écrites avec des lettres d'or sur des pages énormes.
Épouses et concubines
Tamerlan eut 18 épouses et de nombreuses concubines. Les fils de Tamerlan furent : Djahangir (mort en 1376), Omar Cheikh Ier (mort en 1391), Miran Shah (devenu fou, mort en 1408) et Shah Rukh. Trois autres fils sont mort en bas-âge.
Épouses
- Turmush Agha, mère de deux fils et une fille:
- premier fils: Djahangir, (1356 - 1376)
- première fille: Aka Biki Taghay Shah, morte en 1381 épouse Muhammad Beg Taychiyut, mère de
- Sultan Husayn, (1380 - 1405); marié à Qutluq Sultan, fille de Miran Shah et de Urun sultan
- cinquième fils: Jahanshah, (1367 - mort jeune)
- Uljay Tarkan Agha, (morte en 1366) ; fille de Amir Musla Qaraunas ; mère de deux filles:
- seconde fille: Sultan Bakht Agha, (morte en 1430) ; épouse Muhammad Mirke Arpadi puis Sulayman Shah Dughlat
- troisième fille: Saadat Sultan, morte jeune
- Saray Malik Khanum, mariée 1370/1371 morte après 1405, fille de Qazan Sultan Khan Chaghatay
- Ulus Agha, fille de Buyan Sulduz, mariée en 1370/1371
- Islam Agha, fille de Khizr Yasavuri, mariée en 1370/1371
- Dil Shad Agha, mariée en 1375, morte en 1383, fille de Shams al Din Dughlat ; mère de deux filles :
- quatrième fille: Saadat Sultan
- cinquième fille: morte jeune
- Tuman Agha, fille de Musa Taychiyut, mariée en 1378 (puis Shaykh Nur al Din Jalayir)
- Tukal Khanum, fille de Khizr Khwaja Khan Chaghatay, mariée en 1397
- Tughdi Bega, fille de Aq Sufi Qunqirat
- Daulat Tarkhan Agha
- Burhan Agha
- Sultan Agha, mère d'un fils:
- sixième fils: mort à 40 jours
- Janibeg Agha
- Munduz Agha
- Chulpan Malik Agha : fille de haji Beg Arkanut
- Bakht Sultan Agha
- Sultan Ara Agha Nukuz
- Nuruz Agha
Concubines
- Tulun Agha, mère de
- deuxième fils: Omar Cheikh Ier
- Minglijak Khatun, fille de Hayut Jauni Qurbani, mère de
- troisième fils: Miran Shah
- sixième fils: Bikijan, mort à 1 an
- Taghay Tarkhan Agha Qarakhitay, mère de
- quatrième fils: Shah Rukh
- septième fille: Qutlugh Sultan Agha
- Khan Malik Tuqmaq, mère de
- septième fils: Ibrahim, (1384 - 1385)
- Qatughan, mère de
- huitième fille: morte jeune
- X, mère de
- neuvième fille
Sépulture
Le corps de Tamerlan a été exhumé en 1941 par le médecin légiste russe Mikhail Gerasimov. Le scientifique trouva que les caractéristiques faciales de Tamerlan étaient conformes à des traits mongols, appuyant l'idée qu'il était un descendant de Gengis Khan. Gerasimov a été capable de reconstituer l'apparence de Tamerlan à partir de son crâne. Il mesurait 1,72 mètre, ce qui est grand pour son époque. L'étude a également confirmé qu'il boitait.
Selon la légende, une malédiction pesait sur le tombeau de Tamerlan. Un vieux conte populaire raconte en effet qu'avant de mourir, le grand chef de guerre avertit ses proches que de grands malheurs s'abattraient sur ceux qui tenteraient d'ouvrir sa tombe. Il se trouve que, le jour où Gerasimov exhuma le corps de Tamerlan, Hitler lança l'opération Barbarossa contre l'URSS. Mikhail Gerasimov est ainsi considéré, dans des anciennes républiques soviétiques, comme le responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour avoir ouvert le tombeau maudit du chef turc.
Références
Les biographes généralement reconnus de Tamerlan sont Ali Yazdiy, communément appelé Sharaf ud-Din, auteur en perse du Zafarnama, traduit par Pierre de la Croix en 1722 et du français à l'anglais par J. Darby l'année suivante ; et Ahmed ibis Mohammed ibn Abdallah al-Dimashici al-Ajrani, communément appelé Ahmed Ibn Arabshah (« arab shah » signifie « empereur des Arabes ») auteur en arabe de Afaibu al-Makhlnkat, traduit par l'orientaliste danois Colitis en 1636. Dans le travail du précédent, comme le remarque Sir William Jones, « le conquérant tartare est représenté comme étant libéral, bienveillant et un prince illustre », alors que dans le dernier il est « déformé et impie, d'une basse extraction et de principes détestables ». Mais la version favorable a été écrite sous la supervision personnelle du petit-fils de Tamerlan, Ibrahim, alors que l'autre version a été la production de son pire ennemi.
Ibn Khaldoun a également tenu des chroniques sur Tamerlan, établies cependant à l'ordre de ce dernier et sous sa supervision directe[3],[4]. Il a rencontré Tamerlan pendant le siège de Damas et a négocié la reddition de la ville (novembre 1400)[5].
Parmi les biographies ou matériels biographiques moins réputés, on peut citer une deuxième Zafarnama, par Nizam Shami, qui est la biographie la plus récente connue de Tamerlan, et la seule écrite de son vivant. Vol I de ?? un manuscrit perse de 1495, la biographie prétendue de Tamerlan, le Tuzuk-i Temur, est une fabrication plus tardive, bien que la plupart des faits historiques soient justes.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Timur ».
- ↑ a , b , c , d et e René Grousset, L'empire des steppes., « La succession de Tamerlan. Règne de Châh Rokh. », p. 569
- ↑ René Grousset, L'empire des steppes., « La succession de Tamerlan. Règne de Châh Rokh. », p. 570
- ↑ Ibn Khaldoun (trad. William MacGuckin Slane), Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, vol. 1, Imprimerie du Gouvernement, 1852, 480 p. [présentation en ligne], « Introduction », p. LVI-LXII.
- ↑ Ibn Khaldoun (trad. Abdesselam Cheddadi), Le livre des exemples, vol. I, Gallimard, Paris, 2002, 1560 p. (ISBN 2070114252), « Autobiographie / Mon départ de chez Tamerlan. », p. 244-247
- ↑ Ibn Khaldoun (trad. Abdesselam Cheddadi), op. cit., vol. I, « Autobiographie / Rencontre avec Tamerlan, sultan des Mongols et des Tatars. », p. 232-241
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (en) « TIMOR (Timur i Leng, the lame Timur) », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]
- Biographie
- Généalogie
Bibliographie
- Marcel Brion, Tamerlan, Albin Michel, 1999
- Lucien Kehren, Tamerlan - l'empire du Seigneur de Fer, 1978
- Ruy Gonzalez De Clavijo (trad. Lucien Kehren), La route de Samarkand au temps de Tamerlan, Relation du voyage de l'ambassade de Castille à la cour de Timour Beg par Ruy Gonzalez De Clavijo (1403-1406), Imprimerie nationale, 2002
- Arnaud Blin, Tamerlan, Perrin, 2007
- René Grousset, L'empire des steppes. Attila, Gengis-khan, Tamerlan, Payot, 1965, 620 p. [présentation en ligne]
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