- Ticket de caisse
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Pour l’article homonyme, voir Addition.
Un coupon ou un ticket de caisse est un reçu que les commerces de détail remettent à chacun de leurs clients sous la forme d'une bande de papier imprimée par la caisse enregistreuse, sur laquelle figure le récapitulatif de leurs achats et le montant qu'ils ont réglé. Des tickets de caisse sont également délivrés dans les restaurants et les débits de boisson sous le nom d'addition, et dans les banques et les guichets automatiques pour notifier les transactions.
Parfois, dans le cas de transactions irrégulières, ou en l'absence de terminal (en cas de panne ou dans les commerces n'ayant pas les moyens d'acheter ce matériel), les tickets peuvent être rédigés à la main.
Il s'agit d'une facture, constituant une preuve d'achat. Sa présentation est ainsi requise dans le cadre, par exemple, de l'échange ou de la reprise d'un produit. Lorsque le produit est acheté pour être offert, il est nécessaire, pour que la personne recevant le cadeau puisse le rapporter en cas de problème, de lui fournir le ticket de caisse ; cependant, le fait que le prix d'achat figure sur ce ticket est délicat, si bien que certains commerces proposent des tickets de caisse spécialement prévus à cet effet, sur lesquels le prix ne figure pas ; en général, le moyen d'authentifier un éventuel retour est un code barre inscrit sur le ticket, qui permet au commerçant de retrouver les informations concernant la transaction dans une base de données.
Les différentes informations pouvant figurer sur un ticket de caisse sont :
- la liste des achats, présentée sous forme de colonnes : nom de chaque produit, prix unitaire, et nombre d'unités s'il y en a plusieurs ;
- le montant total ;
- les éventuelles promotions appliquées ;
- le pourcentage et le montant des taxes, ainsi que du service dans la cas d'un restaurant ;
- le nom du commerce, ses coordonnées (adresse postale et électronique, numéro de téléphone et de télécopie, site Web, etc.), ainsi que ses horaires d'ouverture ;
- la date et l'heure de l'achat ;
- le numéro de table dans un restaurant ;
- l'identité ou un code identifiant le caissier ou le vendeur (ou le serveur dans un restaurant) ;
- le moyen de paiement choisi par le client ;
- dans le cas d'un règlement en espèces, le montant présenté par le client et la monnaie qui lui a été rendue ;
- un numéro de transaction ;
- un message quelconque, tel que de la publicité ou l'annonce d'une opération promotionnelle (avec éventuellement un coupon ou un code promotionnel), ou des détails relatifs à la garantie ou au service après-vente ;
- un code secret permettant d'activer le digicode limitant l'accès aux toilettes, dans certains établissements de restauration rapide.
Les tickets de caisse sont généralement monochromes, mais avec les progrès technologiques, certains sont imprimés en couleurs et sur les deux faces.
Le système informatique des caisses peut être connecté au dispositif de vidéosurveillance, de sorte que lorsqu'un client passe en caisse, le ticket de caisse correspondant soit incrusté, en direct, dans les images qui en sont retransmises au poste de sécurité, afin de permettre aux agents de contrôler que tout correspond et que rien n'a été volé[1].
Sommaire
Environnement
La plupart des tickets de caisse n'utilisent pas d'encre extérieure pour être imprimés. C'est le papier lui-même qui la contient, comme dans le Papier thermique. En chauffant le papier, celui-ci devient noir. Il suffit alors de chauffer les zones choisies avec des tête d'écriture thermique pour "imprimer" le ticket.
La plupart des tickets contiennent du bisphénol A (mais certains fournisseurs proposent des tickets sans bisphénol et écocertifiés FSC). En 2011, il a été envisagé d'interdire le bisphénol A (BPA) qui est un perturbateur endocrinien pouvant traverser la peau[2] et polluer les eaux de pulpeurs de papeteries chargées du recyclage des vieux papiers (jusqu'à 440 mg/l d'eau de relarguage pour les papiers thermiques. On y retrouve aussi du M-terphényle, 4-benzylbiphenyl, du 1,2-bis (3-méthylphénoxy) éthane et du benzyle 2-naphtyl éther, quatre produits calori-sensibles utilisés dans ces papiers spéciaux[3]. Certains supermarchés ont commencé à le remplacer par du bisphénol S (BPS), ce qui n'est pas forcément une bonne solution selon Gérard Bapt (médecin et président du groupe «Santé environnementale» de l'Assemblée nationale) qui rappelle que ce bisphénol de remplacement n'a pas fait l'objet d'études suffisantes pour garantir son inocuité hormonale, et que deux études japonaises (2005, 2006) montraient que le BPS est également « un perturbateur endocrinien », moins que le BPA, mais qui se dégrade «beaucoup plus lentement que le BPA dans les milieux aquatiques[4]» et très mal[5] dans l'eau de mer où les fleuves l'amènent. M. Bapt estime que par précaution, les caissières susceptibles d'être enceintes ne devraient pas manipuler les tickets de caisse[6].
Références
- video surveillance, sur le site de Securitel.
- Source : étude Inra-Toulouse montrant que le bisphénol A (BPA), liposoluble peut migrer au travers de la peau à partir des tickets de caisse en contenant
- Résumé, en anglais) Watanabe Masayuki, Fukazawa Hitoshi, Jpn) Shiraishi Fujio, Shiraishi Hiroaki, Shiozawa Tatsushi , Terao Yoshiyasu,Analysis and Estrogenic Activity of Bisphenol A and Other Chemicals Released from Waste Paper by Pulping.Analysis and Estrogenic Activity of Bisphenol A and Other Chemicals Released from Waste Paper by Pulping; Journal of Environmental Chemistry (2004) ISSN:0917-2408 VOL.14;NO.1;PAGE.65-71 , 2004 (
- Ike M, Chen MY, Danzl E, Sei K, Fujita M, Biodegradation of a variety of bisphenols under aerobic and anaerobic conditions ; Water Sci Technol. 2006;53(6):153-9.
- Résumé) Erica Danz, Kazunari Sei, Satoshi Soda, Michihiko Ike and Masanori Fujita, Biodegradation of Bisphenol A, Bisphenol F and Bisphenol S in Seawater, 17 April 2009, Int. J. Environ. Res. Public Health 2009, 6(4), 1472-1484; doi:10.3390/ijerph6041472 (
- Bulletin AFP, PARIS, 13 juil 2011 (AFP)
Voir aussi
Articles connexes
Catégorie :- Document commercial
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