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Avenue de Wagram
VIIIe, XVIIe arrt.avenue de WagramArrondissement(s) 8e, 17e Quartier(s) Faubourg-du-Roule
TernesDébut place Charles-de-Gaulle Fin 1, place de Wagram Longueur 1 500 mètres Largeur 36 mètres, entre place Charles-de-Gaulle et place des Ternes
30 m sinon
Création 1789 et 1854 Dénomination décret du 2 mars 1864 Géocodification Ville de Paris : 9903
DGI : 9933
Nomenclature officielle L’avenue de Wagram est une voie du 8e et du 17e arrondissement de Paris, partant de la place Charles-de-Gaulle et arrivant sur la place de Wagram. Sa longueur est de 1 500 mètres, et sa largeur de 36 mètres. Elle est coupée par la place des Ternes.
Sommaire
Histoire
L'avenue a d'abord été ouverte le 16 janvier 1789, entre la rue de Tilsitt et la rue du Faubourg-Saint-Honoré puis le 13 août 1854, entre la place de l'Étoile (rebaptisée place Charles-de-Gaulle) et la rue de Tilsitt.
L'avenue a été dénommée ainsi le 2 mars 1864. Précédemment c'était le boulevard de l'Étoile ou de Bezons entre l'avenue des Ternes et la place Charles-de-Gaulle et Route départementale no 6 entre l'avenue des Ternes et la place de Wagram.
Son nom vient de la bataille de Wagram, victoire de la Grande Armée française sous le commandement de Napoléon Ier sur l'armée autrichienne, le 6 juillet 1809.
André Becq de Fouquières observait en 1953 : « L'avenue de Wagram, dans sa partie qui joint la place des Ternes à la place de l'Étoile, a un caractère sans aucun rapport avec celui qui sera le sien plus bas – caractère distinctif qu'elle avait déjà il y a cinquante ans. Entre l'élégante plaine Monceau et l'Étoile, il y a là quelques arpents qui ont je ne sais quel accent faubourien. La vieille barrière des Fermiers Généraux, qui passait par là, a laissé une empreinte qui s'est totalement effacée du côté du boulevard de Courcelles. »[1]
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- no 29 : C'est à cette adresse que s'installa Anne Victorine Savigny, alias Mme de Thèbes, comédienne qui s'établit « voyante » sur le conseil d'Alexandre Dumas. « On peut s'étonner qu'elle ait élu une grande voie très passagère pour s'établir dans un négoce dont les clients souhaitent en général plus de discrétion. Mais Mme de Thèbes avait acquis une position quasi-officielle et les grands, petits et moyens personnages qui venaient chez elle prendre une consultation n'y mettaient ni plus ni moins de gêne que chez le praticien en vogue. »[2]
- no 34 : Hôtel particulier construit en 1904 par l'architecte Jules Lavirotte, primé au concours de façade de 1905. La façade est entièrement recouverte de grès flammé polychrome. Un des exemples les plus célèbres de l'Art nouveau, ultérieurement dénommé Ceramic Hôtel et transformé en hôtel de voyageurs à cette enseigne[3].
- no 35 : Emplacement du café-théâtre et music-hall L'Étoile, fondé en 1928 et aujourd’hui disparu.
Bâtiments détruits
- no 26 : Hôtel d'Épinay : « Au 26, subsiste un hôtel particulier. Les annuaires vieux d'un demi-siècle et ceux d'aujourd'hui (1953) signalent qu'il est toujours la résidence de la famille d'Épinay. »[4]
- no 41 : Théâtre de l'Empire.
Habitants célèbres
- Prosper d'Épinay (1836-1914), sculpteur (no 26, en 1910)[5].
- René Lenormand (1846-1932), compositeur de musique, père d'Henri-René Lenormand (1882-1951), auteur dramatique (no 29, 5e étage)[6].
Notes et références
- ↑ André Becq de Fouquières, Mon Paris et mes Parisiens. Vol. 1, Paris, Pierre Horay, 1953, p. 274.
- ↑ Becq de Fouquières, Op. cit., p. 274.
- ↑ Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine. Paris, Paris, Hachette, 1994, p. 567.
- ↑ Becq de Fouquières, Op. cit., p. 274.
- ↑ Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910, p. 92.
- ↑ Becq de Fouquières, Op. cit., p. 274-275.
Voir aussi
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