- Avenue de l'Opéra
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1er, 2e arrtAvenue de l’Opéra
Arrondissements 1er arrondissement, 2e arrondissement Quartiers Gaillon
Palais-Royal
Place-VendômeDébut place André-Malraux Fin place de l’Opéra Longueur 698 m Largeur 30 m Création bâtie à partir de 1876 Dénomination avenue de l'Opéra Anciens noms avenue Napoléon Géocodification Ville de Paris : 6837
DGI : 6904Nomenclature officielle L'avenue de l'Opéra vue par Camille Pissarro depuis l'hôtel du LouvreL’avenue de l’Opéra est une voie des 1er et 2e arrondissements de Paris. C'est l'un des grands projets du Second Empire à Paris. Elle part de la place André-Malraux, devant le théâtre de la Comédie-Française, et rejoint le boulevard des Capucines au niveau de l'Opéra Garnier, place de l'Opéra. Contrairement à la plupart des grands axes parisiens, cette artère ne comporte pas d'arbre afin de ménager la meilleure perspective possible sur la façade principale de l'Opéra.
C'est une voie radiale qui permet, en venant du quartier de la salle Garnier, de s'approcher du centre de Paris ou de traverser en direction de la rive gauche par le pont du Carrousel. Très fréquentée par les touristes, elle accueille notamment de nombreuses agences de voyages, des magasins « d'articles de Paris » et des banques. On peut lui rattacher le petit quartier japonais de la rue Sainte-Anne.
Ce site est desservi par les stations de métro Opéra, Pyramides et Palais Royal - Musée du Louvre.
Sommaire
Historique
À l'origine, les buttes des Moulins et Saint-Roch représentaient une hauteur située au niveau des actuelles rue Thérèse et rue des Pyramides.
Jeanne d'Arc y avait installé des couleuvrines pour soutenir l'attaque contre la porte Saint-Honoré et y avait été grièvement blessée[1],[2].
La butte avait été arasée de moitié en 1615, couvertes de petites rues et de moulins, mais elle restait un obstacle sérieux. Tout le quartier, entre le Louvre et les grands boulevards, était occupé par des ilôts aux rues étroites considéré comme insalubre et mal famée.Les énormes déblais serviront à combler les excavations du Champ de Mars. Pour avoir une idée de l'importance de cette butte dans un quartier aujourd'hui complètement nivelé, il suffit de voir l'entrée de l'église Saint-Roch où l'on monte treize marches. Avant l'arasement de la butte, il fallait en descendre sept[1].
Article détaillé : Butte des Moulins.Un premier projet prévoit de créer une « avenue Napoléon » depuis le Louvre jusqu'à l'endroit où la rue de la Paix rejoint les boulevards. Ce tracé fait l'objet d'un décret le 3 mai 1854, mais ne reçoit qu'un commencement d'exécution : les abords du Louvre sont dégagés dans le cadre du prolongement de la rue de Rivoli en direction du Châtelet.
Au début des années 1860, le projet de construction d'un nouvel opéra relance le projet de l'avenue par le décret du 24 août 1864. Le chantier démarre à chaque extrémité, mais progresse lentement. La chute du Second Empire, en 1870, marque un coup d'arrêt des travaux, du moins pour quelque temps. L'avenue Napoléon est rebaptisée avenue de l'Opéra en 1873. Après le décret d'utilité publique du 27 juin 1876, les travaux reprennent et sont rapidement achevés. Les derniers immeubles bordant cette nouvelle percée haussmannienne seront édifiés en 1879.
Lieux de mémoire
- no 22 : emplacement de l'ancien Hôtel des deux mondes, qui ferma en 1940 et fut après-guerre le siège des services secrets américains.
Voies absorbées par l'avenue de l'Opéra
Liste et historique des voies et autres monuments absorbés, totalement ou partiellement, par le percement de l'avenue de l'Opéra :
- Rue des Moineaux : Elle commençait au carrefour rue des Moulins, rue des Orties-Saint-Honoré, rue L'Evêque et se terminait rue Saint-Roch. En 1561 elle portait déjà ce nom. Elle était parfois appelée rue Monceau car elle conduisait au montceau des Moulins.
- Rue des Orties-Saint-Honoré : Elle commençait rue d'Argenteuil et finissait rue Sainte-Anne.
- Rue l'Evêque : Elle commençait rue de l'Anglade et finissait rue des Orties-Saint-Honoré. Ouverte vers 1615, elle s'appellait alors rue Culloir.
- Rue de l'Anglade : qui portait le nom de Gilbert Anglade, propriétaire du terrain sur lequel la rue fut ouverte, commençait aux rues l'Evêque et des Frondeurs et se terminait rue Traversière.
- Rue du clos-Georgeau[3] : Ouverte vers 1605, sur le clos de monsieur Georgeau, cette rue reliait la rue Traversière à la rue Sainte-Anne
- Cul de sac de la Brasserie
- Cour Saint Guillaume
- Rue Traversière (en partie)
- Monuments
- Fontaine d'Amour : Elle était alimentée par la pompe à feu de Chaillot
Liens internes
Notes
- ISBN 2-06-700352-6 Paris, le guide vert, Éditions Michelin,
- http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre11229-chapitre50020.html
- RUE DU CLOS-GEORGEAU
Catégories :- Avenue du 1er arrondissement de Paris
- Avenue du 2e arrondissement de Paris
- Patrimoine du XIXe siècle
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