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Avenue Jean-Médecin
Pour les articles homonymes, voir Avenue de la Victoire.L'avenue Jean-Médecin (06000) est une avenue du centre de Nice qui constitue un des axes de circulation nord-sud de la ville. En langue niçoise, c'est officiellement l' « avenguda Jouan-Medecin, consòu de Nissa ». On parle souvent simplement de « l'Avenue ».
Sommaire
Histoire
Tracée en 1864[1] selon le plan régulateur général de la ville sous l'époque savoyarde (le Consiglio d'Ornato), elle s'étend de nos jours de la place Masséna, sur le lit du Paillon, jusqu'à la voie ferrée Marseille - Vintimille.
Cette voie a porté tour à tour les appellations suivantes :
- vallon Saint-Michel avant son urbanisation,
- avenue du Prince-Impérial sous le Second Empire, en l'honneur de Napoléon Eugène Louis Bonaparte,
- avenue de la Gare,
- avenue de la Victoire, après la Première Guerre mondiale,
- avenue Jean-Médecin, en l'honneur de Jean Médecin qui fut maire de Nice.
Description sommaire
Cet axe se poursuit directement vers l'amont par l'avenue Malausséna, du nom d'un autre ancien maire de Nice. Les axes plus au nord continuent d'utiliser l'ancien vallon naturel Saint-Michel et son ruisseau disparu sous les voûtes des voies de circulation.
On rencontre sur l'avenue tous les grands magasins de la ville, chacun pourrait faire l'objet d'un article tellement le commerce s'est modifié et adapté aussi bien à la clientèle locale qu'à sa population touristique. On y trouve aussi les sièges bancaires de la ville (et notamment la célèbre agence de la Société générale dévalisée par Albert Spaggiari), deux cinémas et des commerces de luxe.Ces dernières années, elle fut soumise à de longs travaux de restructuration sous terre et en surface en vue du passage du tramway de Nice. Elle est désormais presque entièrement pietonne, à l'exception de la ligne du tramway.
Le milieu de l'avenue est recouvert de milliers de diodes bleues s'éclairant la nuit. Elles constituent l'œuvre du plasticien lumière Yann Kersalé, intitulée « L'amorse du bleu » et inaugurée à l'occasion de la fin des travaux du tramway[2].
Bibliographie
- Charles Paccino, L'Avenue, préface de Jacques Médecin, éditions Serre, 1983, 223 pages, ISBN 2-86410-044-4.
Références
- ↑ Luc Thevenon, Nice, cité d'histoire, ville d'art, Serre, Nice, 1993, (ISBN 978-2864101956), p. 58
- ↑ L’amorse du bleu, L'art dans la ville - Les œuvres de la nuit, site de la CANCA
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Catégorie : Voie niçoise
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