- Tazmalt
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Tazmalt Ajouter une image
Administration Nom algérien تازمالت Pays Algérie Wilaya Béjaïa Daïra Tazmalt Code ONS 0627 Code postal 06006 Président de l'APC Amara Bouzid (2007-2011) Culture et démographie Population 31 000 hab. (2008) Densité 922 hab./km2 Géographie Coordonnées Altitude 100 m Superficie 33,64 km2 Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa. Tazmalt est une commune algérienne située à 80 kilomètres au sud-ouest de Béjaïa, dans la wilaya de Béjaïa et la région de Kabylie.
Elle est le chef-lieu éponyme de la daïra de Tazmalt.
Sommaire
Géographie
Situation
la commune comme toute la daira de Tazmalt, avec la daira d'Ighil Ali, les seules communes de toute la wilaya de Béjaia, à faire partie géographiquement et historiquement parlant de la vallée du Sahel.
Bâtie à une moyenne de 300 mètres d'altitude, la commune est située à 170km au sud est d'Alger, soit la ville de toute la wilaya de Béjaia la plus proche de la capitale, et de Bouira (seulement 50 km), et à quelque 85 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu du département de Béjaïa duquel elle dépend administrativement. Elle est limitée au nord par les communes de Beni Melikeche (dépendant de la daira de Tazmalt) et d'Aghbalou (commune de la daira de M'chedallah, wilaya de Bouira), à l'ouest par la commune de Chorfa (daira de M'chedallah, wilaya de Bouira), au sud par la commune de Boudjellil (daira de Tazmalt), à l'est par les communes d'Aït-R'zine, daira d'Ighil Ali) et d'Akbou.
Relief, géologie, hydrographie
Pour information, on appelle "Sahel- Djurdjura", toute la région qui englobe les plaines du massif du djurdjura s'étendant de la commune de Tazmalt, jusqu'aux limites sud, est et ouest de la wilaya de Bouira, une vallée arrosée principalement par la rivière Sahel, et ses affluents se situant en amont. On distingue donc le versant nord du Djurdjura, formant un massif montagneux, dépendant exclusivement de la wilaya de Tizi Ouzou, et le versant sud, comme un plateau où l'on découvre les plaines du Djurdjura, réparti entre la Daira de Tazmalt (wilaya de Béjaïa) et une importante portion de la wilaya de Bouira, de Chorfa jusqu'à Lakhdaria (ex. Palestro).
Transports
Lieux-dits, quartiers et hameaux
Outre son chef-lieu Tazmalt-ville, la commune de Tazmalt est composée des localités suivantes[1] : Tiouririne, Tinessouine, Ibehlel, Idhrikène, Roudha, Hirouche, Ikherbane, Bir el Ksar, Mzerzour, Ichikar, Tazribt, ivejouten oumalou, ou ath saleh (la famille OUKIL), et en face ath lyoutna (la famille OUYAHIA), Allaghen">Pluriel du mot berbère allaγ, signifiant « sommet » et par extension « tête », « cerveau » (Foudil Cheriguen, p. 166).</ref>, Laazib Sidi Ali, Timedthit, Tassergante, Boubaloui, Tigounatine, Aït Sidi Omar, Tabaallt, Aït Mohand Ouali.
Tazmalt-ville est composée essentiellement des quartiers suivants : Lkumi Oufella, Lkumi g-wadda, la cité, Merlot (1, 2 et 3), Tiwririn, les 4 chemins, l'horloge, le centre ville, axxam yerghan[réf. nécessaire].
Urbanisme
Toponymie
Le nom de Tazmalt est un microtoponyme berbère lié à la topographie ou à une caractéristique particulière du lieu considéré et signifiant « celle qui contraint »[2].
Histoire
Pendant l'ére coloniale, le marché hebdomadaire (du Mercredi), du douar Tazmalt, érigé à Larbaa Taqdimt, commune de Boudjellil, a été déplacé vers Tazerrajt. Quelques années plus tard, le jour de marché fut changé du Mercredi au Jeudi. Ce marché a tout de même conservé son nom référentiel "Tazmalt", désignant aujourd'hui, non seulement un marché à grandeur nationale mais aussi une des deux villes (avec Bouira) en pleine expansion dans la vallée du Sahel. L'Administration coloniale aurait ainsi crée une petite ville, dans un endroit très strategique aux bords de la vallée du Sahel. Selon multiples temoignages datant de dernieres decennies, les 3 premiers familles indigenes pionieres de Tazmalt d'avant 1920, Selon l'histoire de la région du Sahel-Djurdjura, avant la création de la ville de Tazmalt qui remonte à l'année 1876, sur la rive gauche de l'oued Sahel. Les premières familles qui s'y ont installé lors de la naissance de Tazmalt (Avant 1920) sont des authentiques At Mlikech[réf. nécessaire]. La première école libre de Kabylie a fait son apparition au début des années 50, à côté de la mosquée faisant face à l'église construite par l'occupant, mais ces deux édifices se cotoyaient sans heurts.
De nos jours, la plupart de ses habitants sont les Kabyles issus des hauteurs de Tazmalt, tous appartenant historiquement à At Melikech, Igawawen, Imceddalen, Iwaqquren, At-Hemdun-Ibehlal-Iqerbuziyen, et du massif des At Abbas. Les Kabyles issus de la basse (petite) Kabylie (d'Akbou à Béjaia) ne représentent que quelques rares familles, néanmoins, il est aisé de constater que l'on dénombre également une minorité arabophone, celle-ci provient principalement des régions kabylophones et arabophones des wilayas limitrophes, comme Bordj Bou Arréridj et M'Sila. Cependant, parmi cette minorité, la plupart parlent aujourd'hui couramment le kabyle.[réf. nécessaire]
Tazmalt possède un grand nombre d'émigrés notamment en France.[réf. nécessaire]
Lors des mois de juin, juillet et août, les villages montagneux à la périphérie de la ville tels que At Melikeche concentrent un nombre important d'émigrés, attirés notamment par le haut lieu culturel d'Azru n Thur, perché à plus de 1800m d'altitude et sa vue imprenable ainsi que par la bénédiction d'un saint local, SIDI EL MOUFFOK, chez qui les pélerins viennent solliciter sa protection et sa bénédiction.[réf. nécessaire]
Démographie
Au dernier recensement général de la population, effectué au mois d'avril 2008, sa population est estimée à 30 000 habitants, mais la seule ville compte 26 000 (soit la 5e ville de toute la Kabylie, après Vgayet, Tizi Uzezzu, Tuvirets et Aqvu).
Administration et politique
Économie
Son économie repose essentiellement sur l'agriculture, basée principalement sur l'oléiculture, et selon les statistiques officielles, Tazmalt est la commune la plus oléicole de toute la Kabylie, d'où son nom originel de Tazerrajt, signifiant localement l'olivier aux gros fruits. A signaler également, d'après une étude menée déjà à l'époque coloniale, l'huile d'olive de Tazmalt est réputée pour être la meilleure d'Algérie. Pour la petite anecdote, et point une blague, que nos chers internautes sachent que la qualité de l'huile de Tazmalt lui a valu de s'établir en dehors des frontières Algériennes, pour aller se trouver une place au pays de l'oncle Sam, précisément au domicile même de l'ex. président Américain Bill CLINTON qui continue à s'approvisionner de cette huile qu'il a trouvée tout simplement la plus extra......du monde.
L'industrie y est très peu développée, de par l'absence de zones d'activités, malgré sa situation géographique. En effet Tazmalt est géographiquement située au centre de la Kabylie et en est le carrefour le plus important de la région. Etant seulement à 170 kilomètres de la capitale du pays, Alger, cela fait d'elle la ville de la wilaya de Béjaia la plus proche de la capitale. Cependant son marché hebdomadaire, qui attire de nombreux algériens, participe grandement à l'activité économique de la ville.
Vie quotidienne
Depuis une vingtaine d'années, grâce à l'apport de la mairie, le marché de Tazmalt est devenu le plus important de toute la Kabylie, en drainant des foules venues des quatre coins d'Algérie[réf. nécessaire].En dépit de l'existence d'une "maison de jeunes", Tazmalt possède une faible infrastructure culturelle, mais avec l'avènement du FFS aux commandes de la commune, la ville, comme au passé, reprend progressivement sa réputation de deuxième capitale régionale de la revendication amazigh, sans oublier son rôle très militant avant et lors de la guerre de libération contre l'occupant français. La langue utilisée est essentiellement le kabyle. Adossée au massif du Djurdjura, sur le versant sud. Tazmalt, a connu par le passé, durant les années 50, 60 et 70 une intense activité culturelle. Les soirées furent très animées par la salle de cinéma, dont l'inauguration remonte à l'année 1951, ainsi que diverses loteries où des centaines de jeunes s'y amusaient sans cesse jusqu'à l'aube.
Patrimoine
Personnalités
- Abdelaziz Yessad, écrivain, y a vécu[réf. nécessaire] ;
- Malek Houd, poète d'expression kabyle, y a fait ses études[3] ;
- Djamel Arezki, écrivain d'expression kabyle, y est né[4] ;
- Brahim Tazaghart, poète et romancier d'expression kabyle, y est né[5].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Sources, notes et références
- « Décret no 84-365 du 1er novembre 1984 fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », dans Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, 19 décembre 1984, p. 1485 [texte intégral (page consultée le 25 mars 2011)].
- Foudil Cheriguen, Toponymie algérienne des lieux habités (les noms composés), Alger, Épigraphe, 1993, p. 38.
- Abdelaziz Yessad, Malek Houd, la poésie comme destin, Le Midi Libre, 31 août 2007.
- K. Mejdoub, Café littéraire - Akal d wawal de Djamel Arezki : Un recueil inspiré d'anciens récits, El Watan, 23 septembre 2009.
- Larbi Graine, «La société kabyle a évolué, mais les gens ne le reconnaissent pas», Le Midi Libre, 6 juin 2010.
Wikimedia Foundation. 2010.