- Smaïn Mira
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Smaïl Mira (né le 17 avril 1947) est un homme politique Algérien, ex-président de l'APC (Assemblée Populaire Communale) de Tazmalt (ancien maire de la Ville) (1985-2002 et 2005-2007), dans la Wilaya de Béjaia. En mai 2007, il est élu député à l'APN (Assemblée Populaire Nationale), Chambre basse du parlement algérien, où il est membre de la Commission de la défense nationale. Il est l'un des 11 députés qui représentent la circonscription de la Wilaya de Béjaia. Il est le fils du feu Colonel Abderrahmane Mira (1922 - 6 novembre 1959), héros de la Guerre de Libération algérienne.
Du fait de son statut de l'un des anciens doyens des maires algériens, un des pionniers de la lutte contre le terrorisme islamiste sur tout le territoire algérien, chef des patriotes (civiles armés par l'État) de sa région et de certains villages algériens, principalement en Haute et en Basse Kabylie où jadis les GIA avaient instauré leur dictat, et du fait de son appartenance à la famille révolutionnaire algérienne de par son ascendance paternelle ; pour toutes ses raisons, le charismatique Smaïl Mira est considéré comme un homme controversé et de grande influence sur la Kabylie. Il est aimé et respecté par certains, et contesté par d'autres, particulièrement le FFS (Front des Forces Socialistes), parti d'oppositions en Algérie et souvent première puissance politique locale en Kabylie, mais qui n'a jamais réussi à prendre la commune de Tazmalt à chaque fois où un certain Smaïl Mira était l'adversaire.
il a été impliqué dans 2 différentes affaires criminelles :
- 28 juin 1998: soupçonné par le FFS certains participants d'une manifestation (en hommage à Lounés Matoub), d'avoir tiré sur la foule et tué un jeune homme de Tazmalt ([1]) ; il a réfuté les accusations et il a été acquitté par un non-lieu prononcé par le tribunal. Par ailleurs le FFS a été condamné pour diffamation. En fait le jeune homme a été tué par des tirs des Gendarmes Anti-émeutes
- 13 juillet 2007: une enquête est ouverte concernant un homicide qu'il aurait commis contre un citoyen en montagne, sans témoins, en revenant d'une mission militaire ([2]). L'affaire est toujours en cour d'instruction. Smail Mira reconnait avoir tiré sur l'individu mais plaide la légitime défense. Pour précision, c'est lui-même qui a transporté en urgence le blessé à l'hôpital où il a reçu les soins et sa santé s'est améliorée avant qu'il succombe à ses blessures pour cause d'infection, comme l'indique le rapport de l'autopsie. Il y aurait eu peut-être négligence de la part du personnel médical qui a laissé porte ouverte à plusieurs anonymes et curieux venus rendre visite à la victime de cette affaire qui a pris une tournure politique. Selon la presse, le directeur du l'hôpital a peut-être fait les frais de ce laisser-aller, car quelques jours après, il a été remercié.
Ces implications dans des faits criminels lui ont valu le titre de chef de guerre certains médias.
Cependant, il est aussi vu comme un personnage ayant ardemment lutté contre le terrorisme, amenant paix et calme dans cette région de l'Algérie, lors des années sanglantes. Il a aussi métamorphosé sa ville en presque 20 ans de pouvoir local, il a transformé Tazmalt de village en une ville qui ne cesse de prendre de l'envergure : il a par exemple déployé un réseau de lampadaires dans plusieurs quartier de la commune et villages de Tazmalt, il a également raccordé plusieurs foyers en gaz et en eau potable, il a ouvert plusieurs collèges et lycée, ouvert plusieurs routes, ce qui lui a valu beaucoup de respect de la part de la population.
Catégorie :- Personnalité politique algérienne
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