- Taser (entreprise)
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Taser (entreprise)
Taser est une société spécialisée dans les appareils de sécurité individuel non létal. Elle est particulièrement connu du fait que son nom est confondu avec les pistolets à impulsion électronique, dont Taser est un fabriquant reconnu.
Sommaire
Taser France
En France, c'est la société SMP Technologies qui est distributeur exclusif du Pistolet à impulsion électronique « Taser X26 ». Cette société distribue également les produits « Stoper » (Taser C2) ainsi que « Idrone ».
Les actions de Taser France contre ses détracteurs
La société a fait l'objet d'une attention particulière depuis qu'elle a assigné en diffamation un grand nombre de personnes et de groupes, dont Amnesty international, le porte parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) Olivier Besancenot, le collectif Raidh, la maire de Lille Martine Aubry et L'Express [1]pour leurs écrits et propos à l'égard des dangers du Taser.
Étaient notamment en cause un communiqué de presse du 10 mai 2007 de la section française d'Amnesty qui affirmait que 220 personnes étaient mortes du Taser aux États-Unis[2] et les propos d'Olivier Besancenot tenus, notamment sur son blog, qui évoquaient le chiffre de 150 morts[3]. Taser France a été débouté face à Amnesty[4] ainsi que face à Olivier Besancenot le 24 novembre 2008[3],[5].
L'affaire a rebondi d'une façon surprenante quand le président de Taser France, Antoine Di Zazzo, est placé en garde à vue, puis mis en examen le 16 octobre 2008[6], pour une affaire d'espionnage au détriment justement d'Olivier Besancenot. Selon L'Express, qui avait révélé l'affaire, la vie de Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée entre octobre 2007 et janvier 2008. Au total, sept personnes sont mises en examen, dont le PDG de Taser France, les deux membres de l'officine (l'agence Dussaucy) et un ancien policier, pour complicité par instruction; deux policiers et un douanier le sont pour violation du secret professionnel, détournement de finalités de données, divulgation intentionnelle de données confidentielles et accès frauduleux au fichier des cartes grises, au STIC et à un fichier bancaire.
Le 27 octobre 2008, la société Taser France a été déboutée de sa plainte contre l'association "Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme (RAID-H)"[7].
Notes et références
- ↑ Chloé Leprince, Antoine di Zazzo ou l'étrange parcours du "M. Taser" français, Rue 89, 19 octobre 2008.
- ↑ Voir des éléments de cette polémique et les diverses estimations : Polémique sur la mortalité
- ↑ a et b Nouvel Obs.com : Diffamation - Taser contre Besancenot
- ↑ express.fr : L'importateur français du pistolet Taser a été débouté
- ↑ http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20081124.OBS2335/taser_perd_son_proces_contre_olivier_besancenot.html
- ↑ Nouvel Obs.com : Affaire Besancenot -sept personnes, dont le patron de Taser, mis en examen
- ↑ Le Monde du 27 octobre 2008.
Liens externes
- Site officiel
- Site officiel de Taser France
- Taser : La ministre britannique de l'Intérieur estime le Taser essentiel, novembre 2008. Consulté le 12 septembre 2009
- (en) Aaron Rowe, « An Electrifying Tour of the Taser Factory », dans Wired, 10 septembre 2009 [texte intégral (page consultée le 12 septembre 2009)]
Catégorie : Entreprise de l'armement
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