- Taser International
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Cet article concerne l'entreprise. Pour l'arme sublétale, voir pistolet à impulsion électrique.
Taser est une société spécialisée dans les appareils de sécurité individuels non létals. Elle est particulièrement connue car son nom est confondu avec les pistolets à impulsion électrique, dont Taser est un fabricant reconnu.
Sommaire
Taser France
En France, c'est la société SMP Technologies qui est distributeur exclusif du pistolet à impulsion électrique « Taser X26 ». Cette société, située à Paris et dirigée par Antoine di Zazzo, distribue également les produits « Stoper » (Taser C2) ainsi que « Idrone ».
Depuis le 1er septembre 2010, SMP Technologies ne distribue plus les matériels de la marque Taser[1].
Taser France et ses détracteurs
La société a fait l'objet d'une attention particulière depuis qu'elle a assigné en diffamation un grand nombre de personnes et de groupes, dont Amnesty international, le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) Olivier Besancenot, le collectif Raidh, la maire de Lille Martine Aubry et L'Express[2]pour leurs écrits et propos à l'égard des dangers du Taser.
Étaient notamment en cause un communiqué de presse du 10 mai 2007 de la section française d'Amnesty international qui affirmait que 220 personnes étaient mortes du Taser aux États-Unis[3] et les propos d'Olivier Besancenot tenus, notamment sur son blog, qui évoquaient le chiffre de 150 morts[4]. Taser France a été débouté face à Amnesty[5] ainsi que face à Olivier Besancenot le 24 novembre 2008[4],[6].
L'affaire a rebondi d'une façon surprenante quand le président de Taser France, Antoine Di Zazzo, est placé en garde à vue, puis mis en examen le 16 octobre 2008[7], pour une affaire d'espionnage au détriment justement d'Olivier Besancenot. Selon L'Express, qui avait révélé l'affaire, la vie de Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée entre octobre 2007 et janvier 2008. Au total, sept personnes sont mises en examen, dont le PDG de Taser France, les deux membres de l'officine (l'agence Dussaucy) et un ancien policier, pour complicité par instruction; deux policiers et un douanier le sont pour violation du secret professionnel, détournement de finalités de données, divulgation intentionnelle de données confidentielles et accès frauduleux au fichier des cartes grises, au STIC et à un fichier bancaire.
Le 27 octobre 2008, la société Taser France a été déboutée de sa plainte contre l'association Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme (RAID-H)[8].
Notes et références
- Page de contact du site taser.fr
- Antoine di Zazzo ou l'étrange parcours du "M. Taser" français - Chloé Leprince, Rue 89, 19 octobre 2008
- Polémique sur la mortalité sur l'article Pistolet à impulsion électrique Voir des éléments de cette polémique et les diverses estimations :
- Taser contre Besancenot : nouvelle audience le 22/10 - Le Nouvel Observateur, 23 juin 2008
- L'importateur du Taser débouté face à Amnesty International - L'Express, 11 mars 2008
- Taser perd son procès contre Olivier Besancenot - Le Nouvel Observateur, 25 novembre 2008
- Espionnage de Besancenot : sept personnes, dont le patron de Taser, mis en examen - Le Nouvel Observateur, 1er décembre 2008
- Taser France débouté après sa plainte pour "dénigrement" - Le Monde, 27 octobre 2008
Liens externes
- Site officiel
- Site officiel de Taser France
- Taser : La ministre britannique de l'Intérieur estime le Taser essentiel, novembre 2008. Consulté le 12 septembre 2009
- (en) Aaron Rowe, « An Electrifying Tour of the Taser Factory », dans Wired, 10 septembre 2009 [texte intégral (page consultée le 12 septembre 2009)]
Catégorie :- Entreprise de l'armement
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