- Tahar Ouettar
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Tahar Ouettar Nom de naissance Tahar Ouettar Activités écrivain Naissance 15 août 1936
Souk Ahras, AlgérieDécès 12 août 2010
Alger (Algérie)Langue d'écriture Arabe Genres Essai, roman Œuvres principales - Dukhan fi Qalbi (Fumée dans mon cœur)
- Al Zilzal (le tremblement de terre)
- Tajriba fi Al ouchq (une expérience d'amour)
Tahar Ouettar, né à Sedrata le 15 août 1936 et mort le 12 août 2010 à Alger[1], est un écrivain algérien. Il a dénoncé les écrivains algériens francophones comme étant des vestiges du colonialisme[2].
Sommaire
Bibliographie
Tahar Ouettar se situe parmi les principales figures littéraires sur la scène artistique en Algérie. Il naît le 15 août 1936, à Sedrata un petit village dans l'est algérien, proche de Souk Ahras.
Il s’installe après à M'daourouch, où il a vécu la meilleure période de son parcours. Il rejoint ensuite l'école de l'association des oulémas qui a ouvert en 1950, et il se distingue parmi les meilleurs élèves.
Les études le conduisent successivement à l'institut Ben Badis de Constantine puis à la Zitouna de Tunis début 1954[3]. Durant les années 1950, il adhère au socialisme, en lisant les récits épiques. Il commence à publier dans les journaux vers 1955. En 1989, il préside l’association culturelle « Aljahidhiya ». Il a beaucoup parlé de la région de son enfance dans ses œuvres. Parmi ses dernières publications ; Le Saint Tahar Regagne Son Sanctuaire et Le Printemps Bleu.
En 2005, il est lauréat du prix Sharjah de l'UNESCO pour la culture arabe[4].
Il décède le 12 août 2010 à Alger suite à une longue maladie.
Publications
Nouvelles
- Dukhan fi Qalbi (Fumée dans mon cœur) Tunis 1961, Alger 1979, 2005.
- At-Taana (les coups) Alger, 1971, 2005
- Al Shuhada’ ya`udun hadha al usbu` (les martyres reviennent cette semaine) Iraq 1974, Alger 1984, 2005 (traduit).
Pièces théâtrales
- `ala addifati al ukhra (Sur l’autre rive). Revue Al Fikr Tunis, fin ‘50.
- Al harib (le Fugitif) Revue Al Fikr Tunis, fin ‘50. Alger 1971, 2005.
Romans
- Al Laz (l’as) Alger, 1974, Beyrouth 1982, 1983, Alger 1981, 2005 (traduit).
- Al Zilzal (le tremblement de terre) Beyrouth 1974, Alger 1981, 2005 (traduit).
- Al hawwat wa Al Qasr (le pêcheur et le palais) Alger le quotidien Al Shaab 1974 et aux frais de l'auteur en 1978, Egypte 1987 et Alger 2005 (traduit).
- Ars baghl (les noces de mulet) Beyrouth, plusieurs éditions à partir de 1983, le Caire 1988, Alger 1981, 2005 (traduit).
- Al ouchq wa al mawt fi al zaman al Harachi (amour et mort dans le temps Harrachi) Beyrouth 1982 1983, Alger 2005.
- Tajriba fi Al ouchq (une expérience d'amour) Beyrouth 1989, Alger 1989, 2005.
- Rommana Alger 1971, 1981, 2005
- Al cham`aa wa Al Dahaliz (la bougie et les corridors) Alger 1995 2005, le Caire 1995, Jordanie 1996, Allemagne Dar El Jamal 2001.
- Al Waliyu al Tahar ya`udu ila maqamihi al zakiy (El Ouali tahar retourne à son saint-lieu) Alger 1999, 2004, Maroc 1999, l'Allemagne Dar EL Jamal 2001 (traduit).
- Al Waliyu al Tahar yarfa`u yadahu bi-du`aa (le saint homme prie) Alger, le quotidien Al Khabar 2005, le Caire, Akhbar Al Adab 2005.
Traduction
- Une traduction d'une collection de poèmes de Francis Combes (Apprentis du printemps Alger 1986).
Scénario
- Contributions dans plusieurs scénarios de films algériens.
Adaptations
- L’histoire de Noua prise de Dukhan fi Qalbi (fumée dans mon cœur) a été adaptée à un film produit par la télévision algérienne et a reçu plusieurs prix.
- Al shuhada:’ ya`udun hadha al usbu (les martyres reviennent cette semaine) a été adapté à une pièce théâtrale qui a reçu le premier prix du Festival de Carthage.
- Al Harib, pièce de théatre produite au Maroc et en Tunisie.
Traduction
- Français, anglais, Allemand, Russe, Italien, Bulgare, Grec, Portugais, Vietnamien, Hébreu, Ukrainien, etc.
Intérêt Universitaire
Les œuvres de Tahar Ouettar sont étudiés dans diverses universités à travers le monde et constituent des thèmes de recherches de plusieurs thèses à différents niveaux.
Visites et Voyages
La France, l’Allemagne, la Belgique, la Hollande, la Suisse, le Royaume Uni, la Bulgarie, l’ex Union Soviétique et la plupart de ses Républiques, Cuba, l’Inde, Angola et tous les pays arabes exceptés le Soudan, Oman et la Mauritanie.
Thèmes de Tahar Ouettar
- Il dit que son souci principal est atteindre la limite extrême que la bourgeoisie peut atteindre dans le sacrifice comme leader des grands changements du monde.
- Il dit qu'il est, en lui-même héritage, il peut avoir dans ses pensées à la fois, Pablo Neruda et Al Mutanabi ou Al Chanfara.
- Il dit également : « Je suis un oriental. J'ai mes propres rites dans beaucoup d'aspects de la vie, et par conséquent, la foi des croyants devrait être respectée. »
Lien interne
Notes et références
- Décès de l'écrivain algérien Tahar Ouettar sur nouvelobs.com, 12 août 2010. Consulté le 12 août 2010.
- Entretien, vidéo
- (fr) lire en ligne]. Article de Marcel Bois [
- Lauréats du Prix Sharjah pour la culture arabe, sur le site de l'UNESCO. Consulté le 13/08/2011.
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