- Subdivisions de la République de Moldavie
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La République de Moldavie est divisée en 37 arrondissements, 4 municipalités, une région autonome non contiguë : la Gagaouzie, et, de facto, la région autonome à statut disputé, la Transnistrie, contrôlée par les russophones dirigés par Igor Smirnov.
Les 3 municipalités sous contrôle du gouvernement sont :
Les 32 arrondissements sous contrôle du gouvernement sont :
- Anenii Noi
- Basarabeasca
- Briceni
- Cahul
- Cantemir
- Călărași
- Căușeni
- Cimișlia
- Criuleni
- Dondușeni
- Drochia
- la moitié ouest du Dubăsari
- Edineț
- Falești
- Florești
- Glodeni
- Hîncești
- Ialoveni
- Leova
- Nisporeni
- Ocnița
- Orhei
- Rezina
- Rîșcani
- Sîngerei
- Soroca
- Strășeni
- Șoldănești
- Ștefan Vodă
- Taraclia
- Telenești
- Ungheni
Les 5 arrondissements sous contrôle russe à l'est du fleuve Dniestr sont :
- Camenca
- Grigoriopol
- la moitié est du Dubăsari
- Rîbnița
- Slobozia.
Les 2 municipalités sous contrôle russe sont :
Histoire
La principauté de Moldavie était divisée en comtés (Ținuturi), formés d'arrondissements (Ocoluri), eux-mêmes formés de paroisses (Ienorii).
Sous l'administration de l' Empire russe, la Bessarabie était une Goubernia formée de neuf Kraïs : Hotin, Soroca, Bălți, Orhei, Chișinău, Kagul, Bender, Izmail et Akkerman.
Sous l'administration de la Roumanie, le pays était partagé en dix départements (Județe) : Hotin, Soroca, Bălți, Iași (partie orientale), Orhei, Chișinău, Cahul, Tighina, Chilia et Cetatea-Albă, formés d'arrondissements (Plăși), eux-mêmes formés de communes (Comune).
En août 1940, l' Union soviétique, partage le pays entre l'Ukraine et la Moldavie, et organise le territoire en arrondissements (Raioane) formés de soviets ruraux (Sovete sătești).
Après l'indépendance, en 1994, la loi no 306-XIII conserve l'organisation soviétique, à l'exception des soviets ruraux qui sont transformés en communes (Comună) : ces communes sont territorialement calquées sur les anciens soviets ruraux et non sur les communes pré-soviétiques.
En 1998 la loi no 191-XIV institue la fédéralisation du pays en trois entités :
- Une entité roumanophone formée de 9 départements ou județe (avec les chefs-lieu entre parenthèses):
- Une entité russophone : l'Unité territoriale autonome de la rive gauche du Dniestr ou U.T.A. din Stînga Nistrului (Dubăsari de jure, Tiraspol de facto).
- Une entité trilingue romanophone, russophone et turcophone : l'Unité territoriale autonome de Găgăuzie ou U.T.A.G. (Comrat).
Cette loi visait à faire entrer les Gagaouzes et les russophones dans le giron du gouvernement : elle atteint son objectif en Gagaouzie, mais non en Transnistrie qui, à l'exception de quelques communes proches de Dubăsari, continue à refuser le statut d'autonomie proposé, à se revendiquer indépendante et à occuper la municipalité de Tighina.
Le retour des Parti communiste de Moldavie au pouvoir se traduit le 27 décembre 2001 par la loi no 764-XV qui annule les județe mais conserve la dénomination de communes acquise en 1994 par les soviets ruraux, ainsi que la région autonome de Gagaouzie reconnue en 1998. Avec les modifications du 24 avril 2008 cette loi institue en outre 37 arrondissements et 5 municipalités, dont une autonome (Tiraspol)[1]. Bien qu'également dirigée par des communistes, la République moldave du Dniestr, auto-proclamée, refuse aussi cette loi, et continue à exercer un contrôle exclusif sur 5 des 37 raïons et 2 des 5 municipalités, à l'exception des quelques communes du raion de Dubăsari qui avaient choisi en 1998 l'obédience gouvernementale.
Notes
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