Spingcourt

Spingcourt

Spring Court

Logo de Spring Court

Logo de Spring Court
Création 1936
Personnages clés Georges Grimmeisen, fondateur
Michel jonchere, président-directeur général
Yvon Rautureau, détenteur de la licence
Siège social 5, passage Piver dans le 11e arrondissement de Paris
Drapeau de la France France
Activité(s) Équipementier sportif
Produit(s) Tennis
Site Web www.SpringCourt.com
Principaux concurrents
Converse
Adidas
Nike

Spring Court est une marque française d'équipements sportifs célèbre pour avoir inventé et commercialisé la tennis.

Historique

Théodore Grimmeisen, tonnelier de son métier, décide en 1870 de quitter son Alsace natale pour aller faire fortune à Paris. Son fils s'atèle à perfectionner l'étanchéité de ses tonneaux et développe pour cela des prototypes de bouchons en caoutchouc. Le travail de cette matière lui donne l'idée d'utiliser les propriétés du latex afin de créer une nouvelle sorte de chaussures souple et étanche. Le petit-fils de Théodore, Georges Grimmeisen, suit les traces de son père en confectionnant lui aussi des bottes moulées, sous la marque 'Colibri', afin de faire concurrence à la société Aigle. Puis, en 1936, il dépose le brevet de la tennis Spring Court, une chaussure révolutionnaire en toile de coton et semelle de caoutchouc vulcanisé. Bien vite, elle est adoptée par de nombreux joueurs de tennis pour son confort et sa praticité. Son inventeur commence après la Seconde Guerre mondiale un travail de recherches sur l'amélioration de sa chaussure afin d'aboutir finalement en 1952 à une nouvelle version de la Spring Court. Cette dernière est dotée d'une semelle amovible favorisant la ventilation et des célèbres quatre trous. Georges Grimmeisen meurt en 1956 et lègue son entreprise à son fils Théodore.

Succès, déclin et renouveau

La fin des années 1960 marque pour Spring Court le début de son apogée. En effet la tennis devient à partir de mai 1968 la chaussure des barricades, symbole de la révolte, de la fougue de la jeunesse et du changement. La Spring Court est également la chaussure portée par John Lennon sur la pochette de l'album légendaire Abbey Road et lors de son mariage avec Yoko Ono. Chaussure emblématique du chanteur Serge Gainsbourg, Spring Court devient un véritable mythe français, tant auprès des personnalités que de la population dans son ensemble. Il s'en vendait plus d'un million de paires à la fin des années soixante, contre pas plus de 40 000 aujourd'hui dans le monde.

Le déclin de la société est survenue au milieu des années 1970 quant Spring Court refusa de s'exporter à l'étranger et d'entrer dans le jeu de la mondialisation. La marque revendiquait son identité française et désirait garder son patrimoine authentique et traditionnel. Le développement des terrains de tennis en dur et le succès mondial de la Stan Smith d'Adidas, première tennis technique efficace sur tous revêtements, portée aussi à la ville, sonnera le glas de la frêle Springcourt pour terre battue. Et ce malgré le succès de la Springcuir lancée avec Jacques Séguéla en 1979 sur un concept inédit : l'affiche en relief sur les arrières de bus, qui vaudra à la marque deux distinctions au Grand Prix de l'affichage en 1979 et en 1982. Mais c'est cette année que Théodore Grimmeisen est contraint de fermer l'usine Spring Court afin de s'installer en Thaïlande, où il peut fabriquer ses chaussures à moindre frais et sauver ainsi l'entreprise de la faillite. La firme tomba peu à peu dans l'oubli dans les années 1990, supplantée par la Converse de Chuck Taylor et ne vendait plus qu'à quelques boutiques réputées pour anticiper les modes.

Cordonniers vendéens de père en fils, les Rautureau détiennent la licence de Springcourt depuis 16 ans. Ils travaillent depuis plusieurs années sur le retour de la fameuse chaussure et ne cessent de chercher des partenaires afin de sponsoriser certains de leurs projets. En 2004 par exemple, la marque s'est associée à Technikart afin de créer la No Sport une chaussure plutôt influencée par la mode que par les améliorations techniques imposées par le sport. La marque s'est également exportée à l'étranger, proposant la Spring Court dans de nombreuses boutiques branchées de Tokyo, Milan ou encore New York. La société a d'autre part ouvert en automne de la même année un site de vente en ligne sur lequel on peut créer sa propre tennis avec les couleurs et les motifs de son choix. Théodore Grimmeisen a racheté l'ancienne usine Spring Court située dans le 11e arrondissement de Paris et la loue à plusieurs sociétés de marketing ainsi qu'à des artistes contemporains désirant exposer leurs œuvres. Très récemment la Boutique Spring Court y a également ouvert ses portes. On y trouve tous les modèles de la marque, aussi bien les classiques que les nouvelles collections plus modernes.

Liens externes

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