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Les termes sophiste et sophistique ont trois sens différents :

  1. un ensemble de penseurs, d'orateurs et d'enseignants grecs du Ve siècle av. J.-C. (et du début du siècle suivant) ;
  2. chez Platon, une perversion volontaire du raisonnement démonstratif à des fins le plus souvent immorales, en faisant usage de méthode, d'argument divers, afin de rendre indiscutable son propos. Le philosophe n'usant que de sa raison (maïeutique chez Socrate, doute hyperbolique chez Descartes) pour arriver à ses fins.
  3. le développement de la réflexion et de l'enseignement rhétorique, en principe à partir du IVe siècle av. J.-C., en pratique à partir du IIe siècle ap. J.-C. dans l'Empire romain.

Sommaire

La Première Sophistique

On peut considérer ce mouvement de deux points de vue :

Point de vue sociologique

Les Grecs faisaient la différence entre la sophrôsuné (sagesse-mesure/modération) et la sophia (sagesse-savoir). Parmi ceux qui s'intéressaient à cette dernière, il y eut d'abord les sophoi (sages, en particulier des Sept Sages), puis les philosophoi (chercheurs de sophia, philosophes - voir Pythagore). Entre les deux, se situent les sophistai (spécialistes de sophia, les premiers emplois du mot portent surtout sur un savoir technique, par ex. la musique). Sans pour autant former une école en soi, les membres de ce groupe avaient en commun plusieurs idées nouvelles. Au cours du Ve siècle av. J.-C., un certain nombre de sophistes, issus pour la plupart de cités périphériques ou de petite taille, parcourent la Grèce pour donner des leçons de sophia. Ces leçons sont payantes et même très chères, mais les sophistes promettent à leurs élèves (le plus souvent, de jeunes aristocrates) une rapide réussite. Au contraire du sophos ou du philosophos qui tendent à transformer leurs disciples en sophoi et philosophoi à leur tour, les sophistes ne veulent pas former des sophistai, mais, concrètement, des gens aptes à réfléchir, à prendre des décisions, à argumenter et à gouverner. Ils détournèrent leur attention des sciences et de la philosophie pour la porter sur des études plus pratiques, principalement la rhétorique, la politique et la loi, des habilités dont avaient besoin les jeunes Grecs afin d’assurer leur succès. Une partie de leur idéal éducationnel survit encore dans la notion moderne de « sophistication ». Ils encourageaient aussi une certaine connaissance des arts et métiers. Ils suscitent un grand engouement, mais aussi des réactions de la part de ceux qui estiment qu'ils sont des révolutionnaires. On ne possède presque rien de leurs œuvres, sans doute parce que leur enseignement était payant : ils n'avaient pas intérêt à l'offrir librement au public.

Les grands sophistes les plus célèbres furent Protagoras, expert en droit, Gorgias, un maître de la rhétorique, Prodicos, l'un des premiers à étudier le langage et la grammaire, et Hippias d'Élis, une véritable encyclopédie vivante qui prétendait tout savoir. Il y en eut bien d'autres, dont certains, sans doute, étaient de purs charlatans, qui pouvaient porter l'éristique à un état dérisoire. Pour eux, la finalité se limitait à la victoire des arguments face à l'adversaire. Par exemple, Thrasymaque prétendait que par nature, le faible n'a aucun droit sur le fort. À cause de joutes oratoires, Aristote a qualifié d’agonistique cette pratique de la parole. Mais en dépit de cet aspect douteux, c’est entre autres à travers la critique socratique des arguments des sophistes que s’est constituée la méthodologie philosophique, sans oublier leur contribution aux progrès des sciences grammaticales et linguistiques.

Prodicos fit évoluer l’analyse du langage par son approche des différentes significations des mots. Sa contribution la plus significative se trouve dans sa méfiance de l'utilisation polysémique du verbe qui le pousse à établir un usage de mots ayant un sens précis dans lequel chaque expression doit faire référence à une seule et même chose.

Point de vue de l'histoire des idées

Bien qu'on connaisse mal le détail des idées professées par les sophistes, il y avait certainement de grandes différences de l'un à l'autre. Cependant, ils semblent tous avoir travaillé dans les directions suivantes :

  • l'analyse rationnelle des situations, des caractères, des lieux, des événements ;
  • l'étude non spéculative (comme celle des anciens physiciens d'Ionie), mais pragmatique de tous les domaines qui puissent être connus. En d'autres termes, face à un phénomène donné, la pensée traditionnelle faisait appel à la mythologie, les physiciens à une théorie sur la constitution du monde, tandis que les sophistes en faisaient une étude phénoménologique et posaient les questions : À quoi cela peut-il me servir ? Comment pourrais-je le maîtriser ? D'une certaine manière, les sophistes sont les ancêtres de la pensée techno-scientifique.
  • l'analyse du langage, non pour lui-même, mais en tant que moyen de persuasion, c'est-à-dire la rhétorique ;
  • usage synonymique des mots, dans un sens strict, en vertu duquel chaque nom doit se référer à un seul et unique objet.

La curiosité sans limites des sophistes et leur pragmatisme font qu'ils ont souvent été jusqu'à remettre en cause l'existence des dieux, ce qui n'était pas sans susciter de vives réactions. Ainsi, une œuvre de Protagoras fut détruite par autodafé[1]

D'après Michel Onfray, l'historiographie passée de la philosophie, a discrédité et méprisé ce courant philosophique [2]. Par ailleurs, la recherche récente a tendance à remettre en cause l'existence de ce courant en tant que tel. Le seul véritable point commun de ceux que nous appelons « les sophistes » serait leur prétention à détenir la « science » (sophia) et à pouvoir la transmettre à quiconque paye pour écouter leurs leçons, tandis que, sur tout le reste, leurs positions sont très diverses et souvent opposées. Ce seraient leurs adversaires (et rivaux dans la recherche d'élèves), ceux qui se disent « philosophes » (litt. « ceux qui cherchent la science », sans prétendre la posséder déjà), c'est-à-dire les disciples de Socrate, Démocrite, Isocrate, etc., qui auraient procédé à cet amalgame. Les caractéristiques communes énumérées ci-dessus seraient en réalité communes à la majeure partie des intellectuels grecs de l'époque[3].

La Seconde Sophistique

C'est le polygraphe Philostrate qui, au début du IIIe siècle ap. J.-C., dans ses Vies des sophistes, a inventé l'expression de « seconde sophistique ». Plutôt qu'une définition chronologique (la seconde vient après la première), il s'agissait en fait d'une définition logique (seconde parce qu'il en existe déjà un autre type). Mais, comme les sophistes évoqués par Philostrate sont tous du IIe siècle, les historiens modernes de la rhétorique ont tendance à la cantonner à cette période.

Le sophiste de la Seconde Sophistique est d'abord un professeur de rhétorique : il a pour élèves des adolescents à l'âge où, aujourd'hui, on fréquente le lycée et les classes préparatoires. Outre ses leçons, il compose des manuels techniques, des recueils de sujets à traiter, avec ou sans correction (comme nos Annales du Bac), des modèles de discours.

Le sophiste a aussi un rôle de porte-parole de sa cité : il compose et prononce des discours lors des grandes occasions (visite d'un grand personnage, en particulier de l'empereur, fête solennelle, ambassade auprès de l'empereur ou auprès d'une autre cité, remerciement à un bienfaiteur, éloges...). Il peut aussi jouer le rôle de conseiller auprès de sa cité en composant des discours qui prônent telle ou telle politique, telle réforme, qui dénoncent tel défaut.

Enfin, en partie à titre publicitaire (pour conquérir des élèves), le sophiste se déplace souvent pour donner des échantillons de son art en des séances publiques dans d'autres villes que celles qu'il habite. On le reçoit parfois comme une vedette de la chanson d'aujourd'hui. Le sommet de carrière auquel peut prétendre un sophiste est d'être remarqué par l'empereur, auprès duquel il pourra jouer les mêmes rôles qu'auprès d'une cité : éloges et conseils, mais il vaut mieux éviter les reproches. Cependant, les sophistes ont étudié et développé les divers moyens de faire entendre des remarques peu flatteuses sans fâcher l'auditeur.


Troisième Sophistique

Certains historiens de la rhétorique parlent encore d'une « Troisième Sophistique » pour distinguer les sophistes du IVe et du Ve siècle ap. J.-C. de leur prédécesseurs. Dans l'empire désormais chrétien et plus bureaucratique, leur influence est en effet moins grande que pendant le Haut Empire, parce qu'ils sont en concurrence avec les légistes, les bureaucrates et les évêques. D'autre part, ces sophistes tardifs semblent davantage préoccupés de morale.

Parmi les sophistes célèbres, citons Hérode Atticus, Dion de Pruse (ou Chrysostome), Aelius Aristide, Fronton (latin). Pour la Troisième Sophistique, on peut citer Libanios, Himérios, Thémistios (mais c'est aussi par ailleurs un philosophe) et Chorikios.

Le Sophiste selon Platon

Les reproches de Socrate (dans la bouche de Platon) ont attaqués les sophistes qui comme avec les idées de relativisme et de nominalisme étaient les ennemis de l'idéalisme platonicien qui les déconsidère et les ridiculise[4] :

  • les sophistes font payer leurs leçons comme d'autres maîtres de technaï (sculpteurs, potiers, etc.), alors que la sagesse (sophia, voir plus haut) ne peut être ravalée au rang de technè et que la faire payer, c'est la corrompre. Platon était issu de l'aristocratie, alors que les sophistes étaient issus du peuple et des classes populaires (et souvent étrangers ou métèques dans la Grèce antique).
  • les sophistes sont amoraux, puisque leur enseignement peut servir tout aussi bien à donner des armes à l'injustice, alors qu'ils prétendent donner à leurs élèves une éducation.
  • les sophistes manipulent le langage et préfèrent l'efficacité à la vérité.
Platon n'attaque que modérément les « grands » sophistes dont il est question plus haut. Ses dialogues mettent en scène des joutes entre des disciples de ces sophistes et Socrate (qui vient aisément à bout d'eux).

Cependant, certaines thèses philosophiques défendues par les sophistes sont prises au sérieux par Platon:

  • thèses épistémologiques: Les sophistes sont considérés comme relativistes par Platon. Protagoras affirme ainsi que "l'homme est la mesure de toutes choses". Cela signifie que la vérité n'est pas quelque chose d'indépendant de l'homme, mais qu'elle dépendra de notre perspective. En allant à peine plus loin, on soutiendra la thèse que rien n'est vrai, et que tout est relatif. Il n'y pas de doute que la doctrine des Idées est une tentative de nous sortir du relativisme des sophistes.
  • thèses politiques: Elles ne sont pas séparables des thèses épistémologiques. Si l'homme est la mesure de toute chose, alors les lois de la cité ne sont pas guidées par ce qui est bien en soi, mais par ce que les hommes sont convenus d'adopter. C'est le positivisme juridique, par opposition au naturalisme. Les lois sont conventionnelles et non pas fondées sur une morale transcendante. Il est évident que le projet de fonder la politique sur la compétence de ses dirigeants à saisir l'Idée du Bien, c'est-à-dire à être philosophe, est la réponse de Platon au conventionnalisme politique.
  • thèses morales: Ici aussi, le relativisme a des conséquences. Si rien n'est vrai en soi, alors rien n'est bien en soi, d'où l'assimilation de la vertu à la puissance. Est vertueux celui qui est capable d'assouvir ses désirs, c'est-à-dire son bien propre, plutôt que le bien commun. De plus, ce bien est assimilé au plaisir, alors que Platon veut l'associer au respect de la justice.

Les sophistes ne sont donc pas chez Platon un simple repoussoir, mais véritablement des adversaires sérieux, dont les doctrines méritent d'être combattues.


Le sophiste, type philosophique

Le sophiste est le terme péjoratif, de celui qui profite des ambiguïtés du langage pour produire des raisonnements d'apparence logique, mais qui contiennent des vices cachés. On parle de discours « sophistiqué » ou de « sophisme ». Les principaux types de sophismes ont été catalogués par Aristote dans son livre les Réfutations Sophistiques et aussi mais en moindre mesure dans sa Rhétorique, où il les définit comme des « semblants d'enthymèmes » (on traduit d'habitude par « enthymèmes apparents », mais ce n'est pas une bonne traduction : ce ne sont pas des enthymèmes, ce sont des raisonnements qui paraissent l'être). Les sophismes se classent en deux grands types: ceux qui tiennent directement aux mots eux-mêmes (homonymie, amphibologie, etc.) et ceux qui travestissent une relation de raison (confusion par soi par accident, absolu pris pour relatif et réciproquement, etc.)

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Notes et références

  1. Protagoras (dont l') écrit sur les dieux fut brûlé par l'ordre des magistrats. http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_du_mat%C3%A9rialisme_-_I,_I,_%C2%A7_I_:_P%C3%A9riode_de_l%27ancienne_Atomistique,_particuli%C3%A8rement_D%C3%A9mocrite
  2. Michel Onfray , Conférence de l'université populaire de Caen - contre histoire de la philosophie- le pur plaisir d'exister.
  3. Voir en particulier les travaux de Marie-Pierre Noël et du centre de recherche CRISES.
  4. d'après Michel Onfray, le pur plaisir d'exister, chapitre 04 - les pré-socratiques.

Liens internes

Bibliographie

Fragments et témoignages sur la première sophistique

  • DIELS, H., KRANZ, W., Die Fragmente der Vorsokratiker, 3 vol., 10e éd., Berlin, Weidmann, 1960-1961. Texte grec.
  • DILLON, J., GERGEL, T., The Greek Sophists, London, Penguin, 2003
  • DUMONT, J.-P., POIRIER, J.-L., Les Présocratiques, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, pp. 979-1178
  • DUMONT, J.-P., Les Sophistes. Fragments et témoignages, Paris, PUF, 1969
  • SPRAGUE, R. K., The Older Sophists, Columbia, UP, 1972
  • UNTERSTEINER, M., Sofisti, testimonianze i frammenti, Firenze, LA Nuova Italia, 1949, 4 fasc.

Oeuvres de la Seconde Sophistique et témoignages sur elle

  • Philostrate, Vies des Sophistes.
  • Aelius Aristide, Discours et déclamations.
  • Dion Chrysostome, Discours et déclamations.
  • Eunape, Vies des philosophes et des sophistes.
  • Favorinos, Discours et déclamations.
  • Himérios, Discours et déclamations.
  • Libanios, Discours, Déclamations, Lettres, Progymnasmata.

Etudes sur la première sophistique

  • CLASSEN, C.J. (éd.), Sophistik, Darmstadt, 1979 [La bibliographie de ce collectif est à ce jour la plus complète]
  • CASSIN, B., L’Effet sophistique, Paris, Gallimard, 1995 [Une interprétation contemporaine très riche, sous diverses influences (Heidegger, tournant linguistique...)]
  • CASSIN, B., (dir.) Le Plaisir de parler, Paris, Minuit, 1986 [Actes du colloque de Cerisy]
  • CASSIN, B.,(dir.) Positions de la sophistique, Paris, Vrin, 1986 [id.]
  • COLL. “pourquoi a-t-on tué les Sophistes ?”, Noèsis, n°2, Nice, CRHI, 1998
  • DUPREEL, E., Les Sophistes. Gorgias, Protagoras, Prodicus [sic], Hippias, Neuchâtel, éd. du Griffon, 1944
  • GOMPERZ, Th., Les Penseurs de la Grèce. Histoire de la philosophie antique, t.III, Paris, Payot, 1928 [La partie sur les sophistes a été réédité aux éditions Manucius par O. D'Jeranian]
  • GROTE, G., A History of Greece, Londres, John Murray, 1869, VII, pp. 151-204 [L'une des toutes premières réhabilitations des sophistes ; ce qui n'empêche pas des divergences avec d'autres contemporains adeptes des sophistes, comme Nietzsche (cf. La Volonté de puissance, trad. G. Bianquis, Paris, Gallimard, 1995, Livre I, §63)]
  • GUTHRIE, W.K.C., Les Sophistes, trad. J.-P. Cottereau, Paris, Payot, 1971 (= A History of Greek Philosophy, vol III. The fifth century Enlightenment)
  • KERFERD, G.B., Le Mouvement sophistique, trad. A. Tordesillas, Paris, Vrin, 1999 [Le spécialiste anglo-saxon de la sophistique]
  • KERFERD, G.B.,(éd.) The Sophists and their legacy, Wiesbaden Steiner, 1981
  • LEVI, A., Storia della sophistica, Naples, 1966
  • ROMEYER-DHERBEY, G., Les Sophistes, Paris, PUF: "Que sais-je?", 1985 [Excellente prise de vue, incisive et synthétique; la méthode et le contenu s'inspirent de Untersteiner]
  • ROMILLY, J. DE, Les Grands Sophistes dans l’Athènes de Périclès, Paris, Livre de Poche , 1988 [Présentation plus historique que proprement philosophique]
  • UNTERSTEINER, M.. Les Sophistes, [1948], 2 vol., trad. A. Tordesillas, Paris, Vrin, 1993 [Le "classique" sur le sujet; études fouillées et novatrices]
  • ZELLER, E., La philosophie des Grecs considérée dans son développement historique (1844-1852), vol. I et II, trad. Émile Boutroux, Paris, 1877-1884 Lire en ligne le tome 2 sur Gallica [La référence majeure, malgré son ancienneté, pour l'étude de la philosophie antique]

Études sur la Seconde Sophistique et ses prolongements

  • E. Amato (s. la dir. de), Approches de la Troisième Sophistique, Latomus, 2006.
  • A. Boulanger, Aelius Aristide et la sophistique dans la province d'Asie au IIe siècle de notre ère, Paris, 1923, 1968.
  • L. Pernot, La rhétorique de l’éloge dans le monde gréco-romain , 1993.
  • B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d'époque impériale, 2002.
  • B. P. Reardon, Courants littéraires grecs des IIe et IIIe siècles après J.-C., Belles Lettres, 1971.
  • B. Schouler et P.-L. Malosse, La Troisième Sophistique, Lalies, 2009.
  • T. Whitmarsh, The Second Sophistic, Oxford, 2005.
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