Snake Eyes (film, 1998)

Pour les articles homonymes, voir Snake Eyes.

Snake Eyes

Données clés

Réalisation	Brian De Palma
Scénario	David Koepp
Sociétés de production	DeBart, Paramount Pictures, Touchstone Pictures
Pays d’origine	États-Unis
Sortie	1998
Durée	98 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Snake Eyes est un film policier américain réalisé par Brian De Palma et sorti en 1998.

Synopsis

Au Palais des sports d'Atlantic City, la foule est venue en nombre assister au combat match du siècle, opposant deux poids lourds de la boxe. Mais la soirée dérape lorsque des coups de feu éclatent à proximité du ring, touchant mortellement le secrétaire d'État à la Défense. L'enquête commence sous la direction d'un inspecteur plutôt corrompu, Rick Santoro. Rick va tenter de restaurer sa réputation et sauver celle de son ami Kevin Dunne, chargé de la sécurité du secrétaire d'État, absent au moment du drame.

Intrigué par le fait que le boxeur favori s'est délibérément "couché" à l'instant fatidique, facilitant ainsi le travail du tueur, Santoro mène son enquête et réalise bientôt que Dunne s'est servi de lui pour qu'il accrédite la version fabriquée d'un terroriste arabe isolé. Dunne est en fait à l'origine du complot qui vise à confirmer la signature d'un important contrat d'armement sur le point d'être compromis par les révélations d'une secrétaire idéaliste que l'inspecteur va protéger avant de confondre le coupable.

Fiche technique

• Titre français et original : Snake Eyes
• Titre québécois : Mauvais œil
• Réalisation : Brian De Palma
• Scénario : David Koepp, d'après une histoire de Brian De Palma et David Koepp
• Producteur : Brian De Palma
  • Producteurs associés : Jeff Levine et Chris Soldo
  • Producteur délégué : Louis A. Stroller
• Sociétés de production : DeBart, Paramount Pictures et Touchstone Pictures
• Distribution :
  •  États-Unis : Paramount Pictures
  •  France : Gaumont Buena Vista International
• Directeur de la photographie : Stephen H. Burum
• Décors : Anne Pritchard
• Costumes : Odette Gadoury
• Musique : Ryuichi Sakamoto
• Montage : Bill Pankow
• Pays : États-Unis
• Langue : anglais
• Genre : policier
• Durée : 98 minutes
• Budget : 73 millions USD
• Dates de sortie :
  •  États-Unis : 7 août 1998
  •  France : 11 novembre 1998

Distribution

• Nicolas Cage (VF : Dominique Collignon-Maurin) : Rick Santoro
• Gary Sinise (VF: Patrick Osmond) : Commander Kevin Dunne
• John Heard (VF : Jean-Louis Faure) : Gilbert Powell
• Carla Gugino (VF : Laurence Crouzet) : Julia Costello
• Stan Shaw (VF : Saïd Amadis) : Lincoln Tyler
• Kevin Dunn (VF : José Luccioni) : Lou Logan
• Luis Guzmán (VF : Bruno Dubernat) : Cyrus
• Joel Fabiani : Charles Kirkland
• David Anthony Higgins : Ned Campbell
• Mike Starr (VF : Marc Alfos) : Walt McGahn

Commentaire

Le film débute par un faux plan-séquence (car raccordé par effet numérique et non filmé d'une traite^{[réf. nécessaire]}) qui suit l'entrée de Rick Santoro dans le Palais des Sports. De plus, plusieurs séquences du film sont des flashbacks qui reviennent sur ce plan-séquence mais filmés d'un autre point de vue.

Le titre du film en anglais provient d'une expression américaine symbolisant le "double 1" dans un jeu de dés (c'est-à-dire la plus mauvaise combinaison possible). La traduction française des dialogues a inversé le dialogue initial pour en conserver le sens : « 21, t'es lessivé ».

Le film exploite au maximum la notion de champ lexical, et peut paraître par moment comme une sorte d'exercice de style : les éléments de décors (dessin d'un œil dans le décor, caméras de télévision, de surveillance), la manière de filmer certaines scènes (caméra subjective, plan-séquence), les ressorts dramatiques (bris de lunettes, témoignages de la scène), le montage du film (présentations des points de vue sur une même scène de différents personnages)… tout concours à évoquer le thème du regard.

La dernière image du film est d'ailleurs significative : on y voit une bague ressortant du béton. Outre l'évocation d'un élément de l'histoire, et l'ouverture vers une inconnue (quelqu'un verra-t-il cet élément et cela alimentera-t-il l'enquête ?), on peut y voir une métaphore de l'objectif de la caméra. Le film se termine donc par une sorte de regard caméra.

Distinctions

Récompense

• Blockbuster Entertainment Awards 1999 : meilleur acteur catégorie suspense pour Nicolas Cage^[1]

Nominations

• Blockbuster Entertainment Awards 1999 : meilleur second rôle masculin catégorie suspense pour Gary Sinise et meilleur second rôle féminin catégorie suspense pour Carla Gugino

Liens externes

• Snake Eyes sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
• Snake Eyes sur AlloCiné
• Ébauche d'analyse Extrait

Notes et références

v · Brian De Palma
Longs métrages	Murder à la mod (1968) · Greetings (1968) · The Wedding Party (avec Wilford Leach, 1969) · Dionysus in '69 (avec Richard Schechner, 1970) · Hi, Mom! (1970) · Attention au lapin (1972) · Sœurs de sang (1973) · Phantom of the Paradise (1974) · Obsession (1976) · Carrie au bal du diable (1976) · Furie (1976) · Home Movies (1980) · Pulsions (1980) · Blow Out (1981) · Scarface (1983) · Body Double (1984) · Mafia salad (1986) · Les Incorruptibles (1987) · Outrages (1989) · Le Bûcher des vanités (1990) · L'Esprit de Caïn (1992) · L'Impasse (1993) · Mission impossible (1996) · Snake Eyes (1998) · Mission to Mars (2000) · Femme fatale (2002) · Le Dahlia noir (2006) · Redacted (2007)
Courts métrages	Icarus (1960) · 660124: The Story of an IBM Card (1961) · Woton's Wake (1962) · Jennifer (1964) · Bridge That Gap (1965) · The Responsive Eye (documentaire, 1966) · Show Me a Strong Town and I'll Show You a Strong Bank (1966)
Cinéma américain

• Portail du cinéma
• Portail de la boxe anglaise
• Portail sur Disney