- Salamide d'Augustine
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Salamide d'Augustine
Salamis augustina Classification Règne Animalia Sous-règne Metazoa Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Sous-classe Pterygota Infra-classe Neoptera Super-ordre Endopterygota Ordre Lepidoptera Super-famille Papilionoidea Famille Nymphalidae Genre Salamis Nom binominal Salamis augustina
Boisduval, 1833Statut de conservation UICN :
La Salamide d'Augustine (Salamis augustina) est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae, et du genre Salamis endémique des Mascareignes.
Sommaire
Dénomination
Salamis augustina a été décrit par Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval en 1833[1].
Elle fait partie du genre Salamis, ce qui lui donne une origine africaine.
Sous-espèces
- Salamis augustina augustina endémique de La Réunion.
- Salamis augustina vinsoni Le Cerf, 1922; endémique de l'ile Maurice et qui semble éteint.
Description
Salamis augustina augustina est un grand papillon de couleur marron avec une bordure noire et des taches blanches en position submarginale aux antérieures et une bordure plus claire formant des rayures aux postérieures aux ailes postérieures.
Le revers mime une feuille morte.
Chenille
Les chenilles, de couleur marron et poilues, sont grégaires[2].
Biologie
Plantes hôtes
Sa plante hôte est Obetia ficifolia le bois d'ortie, une urticacée endémique de La Réunion en voie de disparition[3]
Parasitisme
Les chenilles de Salamis augustina vinsoni sont parasitées par les guêpes de l'espèce Polistes hebraeus.
Écologie et distribution
Salamis augustina vinsoni (Le Cerf, 1922) était endémique de l'île Maurice, n'y a plus été observée depuis 1929 et est donc présumée éteinte.
Salamis augustina augustina est celle que l'on trouve encore à La Réunion)[1].
Biotope
Salamis augustina augustina réside à une altitude de bois d'ortie [3].
Protection
Salamis augustina augustina figure sur la liste rouge des rhopalocères protégés de La Réunion sous la mention CR (en danger critique d'extinction)[4].
Protégé depuis un arrêté ministériel du 22 juillet 1993, le papillon en question est extrêmement rare et menacé car on ne lui connaît qu'une seule plante nourricière elle-même endémique des Mascareignes et en voie de disparition, le bois d'ortie (Obetia ficifolia).
Si le Conservatoire botanique de Mascarin cultive la plante et est considéré comme la station la plus importante parmi celles susceptibles d'abriter des Salamides d'Augustine, aucun spécimen n'y a été observé depuis 2000.
Pour le reste, les sites où le bois d'ortie pousse naturellement sont bien connus mais sont pour la plupart inaccessibles. Ils sont l'objet de pillages, les Réunionnais utilisant le végétal urticant pour la médecine, la magie ou la sorcellerie. Dès lors, il n'y en a qu'un où Salamis augustina a été observé récemment.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Statut UICN En danger critique d'extinction
- Papillon (nom vernaculaire)
- Nymphalidé
- Faune endémique de La Réunion
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