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Saint-Martin-Lalande
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.Saint-Martin-Lalande Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Aude Arrondissement Arrondissement de Carcassonne Canton Canton d'Estissac Code Insee 11356 Code postal 11400 Maire
Mandat en coursGuy Bondouy
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Castelnaudary et du bassin Lauraguais Latitude
LongitudeAltitude 134 m (mini) – 192 m (maxi) Superficie 12,65 km² Population sans
doubles comptes959 hab.
(1 999)Densité 75 hab./km² Saint-Martin-Lalande est une commune française, située dans le département de l'Aude et la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les Saint Martinois.
Sommaire
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Castelnaudary située dans le Lauragais sur une colline dominant la vallée du fresquel, au sud du village se trouve le canal du Midi, la route ancienne nationale 113, la voie ferrée, l'autoroute A61 et au Nord on trouve la Montagne Noire à 36 km de Carcassonne et à 56 km de Toulouse.
Climat
Le climat est méditerranéen et du vent d'autan appelé chez nous le vent du Nord assez régulier.
Histoire
Préhistoire
La commune de Saint-Martin-Lalande est un ancien habitat paléolithique et néolithique. Un atelier de pierres a été repéré à la limite des bois de la Réjane, c'est-à-dire sur une terrasse exposée au midi et surplombant le Fresquel, en travaillant les terres, on a découvert des haches de pierres qui y étaient enterrées. Puis vient la période proto-historique, l'Oppidum à pic sur la vallée du Fresquel, sur la crète. L'opppidum se trouve à l'emplacement des anciennes demeures de Templiers au-dessus de l'église. On a retrouvé aussi des silos creusés dans le roc qui parsèment les rues du village, mais aucune fouille systématique n'a été effectuée pour déceler d'éventuelles nécropoles.
Période gallo-romaine
De nombreuses exploitations agricoles gallo-romaines devaient parsemer le territoire de la commune, les trouvailles de tuiles à rebord sont assez fréquentes, des vestiges d'une villa rustiques ont été repérés au domaine de Belz. Une autre a été repéré au domaine d'En Paillant ; quand les blés sont assez bas, on décèle les traces de ces villas. Une tombe gallo romaine à incinération a été mise au jour en 1954 au lieu-dit Les Cammazes de la Gleiyos au-dessus du domaine de Belz.
Période médiévale
Au XIIe siècle, on trouvait la Commanderie des Templiers (actuellement rue du Parc). La Commanderie des Templiers était entourée de fossés qui, avec le temps, ont été recouverts (actuellement la place de la salle des fêtes).
Renaissance
Il reste une maison en restauration qui a été mise en valeur en faisant réapparaître les joints des pierres dans le vieux village à côté de l'église. On retrouve tous ces emplacements sur le compoix, le cadastre actuel, datant de 1566. Puis il y a eu le passage de Catherine de Médicis et de la cour lors du voyage circulaire qu'elle a fait en France en 1566.
XVIIIe siècle
La commune étaient très intense au XVIIIe siècle, selon les registres de délibérations des consuls et les archives départementales une véritable prospérité due à la culture du pastel et de la garance semble avoir régné sous Louis XVI. La garance était un dérivé du pastel qui a servi à obtenir d'autres couleurs. Plusieurs constructions à cette époque et surtout la construction de l'ancienne voie royale qui est aujourd'hui nommée ancienne 113.
Période contemporaine
A l'heure actuelle, à part les anciens, personne ne distingue les différents quartier.
Mais il y a une soixantaine d'années, les riches habitaient sur la place, le "Planan" qui était la partie centrale autour de la mairie qui constitue un quadrilatère. Les maisons ont leur façade sur les rues et sont exposées au Sud pour profiter au maximum du soleil.
Les pauvres étaient dans ce que l'on appelait le quartier de pano favos, c'est-à-dire le quartier des voleurs de fèves.
En patois, quelqu'un qui vole est un « pane » et pour se nourrir, il était obligé de voler des fèves.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 2014 Guy Bondouy 2008 Paul Guilhem (dit POPO) et nommé Maire Honoraire en janvier 2009 mai 1945 1962 Jean Audy Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Ce village a souffert de l'exode rural après 1945. La population du village est tombée à 420 habitants en 1971
De 420 habitants, il est passé à 1100 en 2009 grâce à une dynamique collective, qui a permis de repleupler le village et qui est devenu une banlieue de Castelnaudary.
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 405 435 419 471 692 959 1100 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Personnalités liées à la commune
- Jean Audy. 1906-1962. Conseiller général canton Sud et Président de la commission des travaux Publics, vice Président du Syndicat interdépartemental de la Montagne Noire (voir barrage des Cammazes), Conseiller du Commerce extérieur, Président du Syndicat des Exploitants agricoles de Castelnaudary, Président du Comité d'expansion économique du Lauragais, membre et Président de la Société d'études scientifiques de l'Aude. Archéologue (voir la mise à jour de la basilique cimetériale de Montferrand (Aude), Historien et écrivain (diverses publications : voir, entre autres, son étude sur les Amiraux Peytes de Montcabier), Editorialiste politique dans l'Indépendant du Midi, titulaire des Palmes Académiques.
Article connexe
Notes et références
Liens externes
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