- Saint-Paul-la-Roche
-
Pour les articles homonymes, voir La Roche.
Saint-Paul-la-Roche
Le bourg de Saint-Paul-la-RocheAdministration Pays France Région Aquitaine Département Dordogne Arrondissement Nontron Canton Jumilhac-le-Grand Code commune 24481 Code postal 24800 Maire
Mandat en coursJean-Antoine Bordas
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand Démographie Population 520 hab. (2007) Densité 13 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 165 m — maxi. 342 m Superficie 39,22 km2 Saint-Paul-la-Roche (Sent Pau la Ròcha en occitan[1]) est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord Limousin.
Saint-Paul-la-Roche doit en partie son nom à un gigantesque monolithe de quartz, la Roche Blanche.
Sommaire
Géographie
Partie intégrante du parc naturel régional Périgord Limousin et localisée à l'extrême nord-est de la Dordogne, la commune de Saint-Paul-la-Roche est arrosée du nord au sud par la Rochille, à l'ouest par la Valouse et au sud par l'Isle, les deux dernières servant de limite naturelle à la commune sur plusieurs kilomètres.
L'altitude minimale, 165 mètres, se situe au sud-est, là où l'Isle quitte la commune pour s'écouler en limite de celles de Nantheuil et Sarrazac. Le point culminant, 342 mètres, se trouve deux kilomètres au nord-est du bourg de Saint-Paul-la-Roche.
Ce dernier est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au sud-sud-est de La Coquille et neuf kilomètres au nord-est de Thiviers. Il est traversé par la route départementale 67.
La commune est également desservie au sud par la route départementale 78 qui longe l'Isle et au sud-ouest par l'axe Limoges-Périgueux, la route nationale 21.
Géologie
Il y avait à Saint Paul deux géants qui se faisaient face, deux titans minéraux, l'un noir, un bloc de serpentine et l'autre blanc, un bloc de quartz. Les deux connurent hélas le même destin. Ils furent la proie des carriers et donc les victimes de la dynamite...
Dans les temps anciens, un sentier conduisait tout en haut de la Roche blanche ; elle était, dans l'esprit de la population, symbole de fertilité et ce, depuis longtemps sans doute.
Mais au XIXe siècle, ce quartz de toute beauté fut découvert puis utilisé par les porcelainiers puis, au XXe siècle par les industriels de l'optique et de l'électronique et même par la Nasa qui l'utilisa pour fabriquer divers éléments de ses capsules et navettes spatiales.
Exploité jusqu'en 1995, il ne reste plus aujourd'hui que quelques blocs épars, perdus dans les herbes folles attendant que quelqu'un se souvienne de leur splendeur d'antan...
Le quartz clivé
Le quartz de Saint-Paul-la-Roche avait deux propriétés exceptionnelles. Il était ultra-pur, d'une part, d'où l'intérêt de l'industrie, mais aussi clivable, c’est-à-dire qu'il se délitait en lames minces, de quelques millimètres d'épaisseur, un peu comme des ardoises.
Cette deuxième propriété fut l'objet d'une controverse dans son explication. Pour les uns, il s'agissait de la conséquence d'un impact météoritique géant suggérée par la proximité de l'impact de Rochechouart-Chassenon. Pour d'autres il s'agissait d'un mode de formation purement terrestre, mais rare.
Aujourd'hui, la controverse est éteinte et l'origine terrestre a été confirmée par Philippe Lambert[2] en 1974, et Claudia Trepmann[3] en 2006.
Il est vrai que les quartz « choqués » formés lors des impacts météoritiques présentent un « pseudo-clivage » microscopique, qui nécessite pour être distingué un grossissement de plusieurs centaines de fois, alors que le quartz de Saint-Paul-la-Roche montre son clivage à l'œil nu.
Communes limitrophes
Histoire
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Paul.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 mars 2008 Jean-Michel Gendraud mars 2008 en cours Jean-Antoine Bordas SE Cadre retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Lieux et monuments
- Château du Chalard (ruines du), XIe, XIIe et XVe siècles. Détruit pendant la guerre de Cent Ans
- Château de Montardy, XIVe, XVIIIe et XIXe siècles
- Château de la Valade, XVIIIe et XIXe siècles
- Ancienne maison templière
- Église Saint-Pierre et Saint-Paul
- Site de la Roche blanche
Personnalités liées à la commune
Références et sources
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne
- P. Lambert, Thèse de doctorat de 3e cycle en pétrographie : La structure d'impact de météorite géante de Rochechouart, soutenue le 28 juin 1974 à l'université Paris-Sud, centre d'Orsay, sous la présidence de R. Brousse, examinateur : J. Mercier, invités : Z. Johan, F. Kraut, E. Raguin
- Quartz Microstructures in Rocks From the Rochechouart Impact Structure, France - High Stress Deformation and Subsequent Annealing, American Geophysical Union (2006) Trepmann, C. A.,
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 21 janvier 2010
- Résultats du recensement de la population - 2006 - Saint-Paul-la-Roche sur INSEE. Consulté le 21 janvier 2010
Voir aussi
- Dordogne (département)
- Périgord
- Communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
- Astroblème de Rochechouart-Chassenon
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Dordogne
Wikimedia Foundation. 2010.