- Saint-Luc-de-Matane
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Matane (ville)
Matane 
Vue d'une partie de la ville et de l'embouchure de la rivière Matane dans le fleuve Saint-Laurent
DétailAdministration Pays 
CanadaProvince 
QuébecRégion Bas-Saint-Laurent Comté ou équivalent Matane Statut municipal Ville Constitution 26 septembre 2001 Maire
Mandat en coursLinda Cormier
2005 - 2009Démographie Population 14 877 hab. (2006) Densité 68 hab./km2 Gentilé Matanais, Matanaises Langue(s) officielle(s) Français Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. {{{mini}}} m — maxi. {{{maxi}}} m Superficie 219 93 km2 Fuseau horaire -5 Indicatif +1 418 Code géographique 08053 
Matane est une ville dans la municipalité régionale de comté de Matane au Québec (Canada), située dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent et dans la région touristique de Gaspésie. [1] La rivière Matane y a son embouchure sur le fleuve Saint-Laurent.
Sommaire
Toponymie
L'origine du nom « Matane », utilisé pour la première fois par Samuel de Champlain en 1603 sous la forme « Mantanne » pour nommer la rivière Matane, fait l'objet d'une dispute entre les historiens. Quatre origines différentes sont avancées:
- la plus populaire veut qu'il viendrait du micmac mtctan signifiant « vivier de castors », la région en étant riche;
- le terme malécite pour « colonne vertébrale », la trajectoire de la rivière à travers les collines gaspésiennes permettant le rapprochement de sens;
- le terme algonquin matandipives signifiant « épave » ou « débris de navire » et ferait référence aux courants situés en face de son embouchure dans le fleuve Saint-Laurent qui aurait rendu la navigation difficile;
- le terme mattawa ou matawin signifiant « rencontre des eaux ».
Géographie
Histoire
Scierie, Price Company, Matane, vers 1914
Phare de Matane, vers 1915
Héraldique
L'écu de Matane se blasonne ainsi:
D'argent, à un castor reposant sur une bûche, le tout au naturel, surmonté d'un lambel à trois pendants de gueules et accompagné de trois fers de lance de sable rangés en pointe.[2]Les armoiries de Matane furent adoptée par la ville en 1957. Elle furent élaboré par Charles-É. Vézina, fondateur et archiviste de la Société d'histoire de Matane.
Activités économiques
Malgré sa petite taille, la ville de Matane possède malgré tout une économie diversifiée.
La ville de Matane est connue pour ses crevettes qui y sont transformées — la crevette de Matane ou crevette nordique du Canada —, populaires à travers le monde pour leur grande qualité. Les récents progrès dans le domaine de l'énergie éolienne ont aussi contribué à faire connaître la région. Matane possède le plus important parc éolien au Québec en plus d'avoir une usine de fabrication de tours (Marmen) et de nacelles (Composites VCI).
La ville compte également des usines dans le domaine des pâtes et papier avec Smurfit-Stone (carton à ondulé) et Tembec (pâtes thermo-chimique séparée) et deux usines dans le secteur du textile. Elle accueille aussi une usine de transformation des produits du porc : Les Cuisines gaspésiennes qui exportent aux États-Unis et en Chine. Matane compte aussi un chantier naval. Il ne faut pas oublier l'importante usine de tuyaux de béton de Béton Provincial. Finalement, Matane compte sur une scierie, une usine d'armoires de cuisine et une usine de fabrication de plancher de bois haut de gamme.
Le parc des îles, au centre-ville de Matane
Parmi les attraits touristiques à proximité, on compte la Réserve faunique de Matane, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de la ville.
De plus, le parc des îles est un endroit magnifique où les visiteurs peuvent se promener, observer le saumon à la passe migratoire et assister aux exploits de quelques pêcheurs.
Un service de traversier de passagers et de véhicules routiers, desservi par le Camille-Marcoux, relie Matane à la Côte-Nord, par Baie-Comeau et Godbout. Un traversier ferroviaire, le Georges-Alexandre Lebel appartenant à Cogéma, relie Matane à Baie-Comeau et transporte essentiellement des produits miniers et forestiers.
Éducation
Le cégep de Matane, le plus petit au Québec, est reconnu pour ses programmes d'études en photographie et en tourisme. L'établissement s'est aussi fait remarquer jadis par ses partenariats avec Ubisoft ainsi que par ses programmes uniques de formation continue, Groupe Collégia. Depuis peu, le cégep accueille de nombreux étudiants internationaux, provenant entre autres de La Réunion, de France et du Maroc. Près 20 % de la cohorte du cégep de Matane provient de l'extérieur du Québec. Le cégep de Matane comptait aussi un campus à Montréal (campus Ubisoft) et un autre à Casablanca au Maroc mais ce n'est désormais plus le cas. Il est aussi partenaire avec le Cégep de Rimouski dans un centre de formation collégial à Amqui.
Sports
Matane possède plusieurs installations sportives. Le centre sportif Alain-Côté accueille l'équipe de hockey des Castors de Matane, qui évolue dans la Ligue de hockey senior de l'Est du Québec. De plus, le Mont-Castor[3], un centre de ski situé à 10 minutes de Matane, offre de la neige naturelle en quantité et possède un snowpark.
Également, on retrouve la piscine municipale, située tout juste à côté du Cégep de Matane, qui propose quant à lui des activités sportives comme l'entraînement en salle, le badminton, l'escalade, le soccer, etc.
On retrouve aussi plusieurs sentiers de ski de fond dans les alentours du Cégep et qui se prolongent jusqu'au golf de Matane.
Finalement, une équipe de football scolaire, les Gladiateurs de Matane (Polyvalente de Matane) ainsi qu'un club de golf, situé à 5 minutes de Matane, s'offrent à ses résidents.
Matane a eu une visibilité provinciale lorsqu'elle a accueilli les Jeux du Québec durant l'hiver 1989.
Les anciens hockeyeurs de la LNH Alain Côté (Nordiques de Québec) et Yves Racine (Red Wings de Détroit) sont natifs de Matane.
Culture
Matane est aussi reconnue pour sa culture. De nombreux artistes d'envergure nationale et même internationale y sont originaires ou y ont effectué leurs études: Jean-Pierre Bérubé, Jocelyn Bérubé, Isabelle Boulay, David Desrosiers, Josélito Michaud, Claude Picher, Michel Marc Bouchard, Joseph Rouleau, Richard Z. Sirois , Ève Salvail et Rodrigue Tremblay.
Fusions municipales
En 2003, le territoire de Matane s'est considérablement agrandi à la suite des fusions municipales imposées par le gouvernement du Québec. Les villages environnants de Saint-Luc, Petit-Matane et Saint-Jérôme furent intégrés à la ville de Matane.
Municipalités limitrophes
Notes et références
- ↑ Matane - Passion et savoir-faire, statistiques, consulté en ligne le 23 février 2007.
- ↑ Armoiries de la ville de Matane sur Ville de Matane. Consulté le 28 janvier 2009
- ↑ Ville de Matane. Mont-Castor. Page consultée le 8 juillet 2007.
Sources
- Répertoire des municipalités du Québec
- Commission de toponymie du Québec
- Affaires municipales et régions - cartes régionales
Lien externe
- (fr) Site officiel Matane
Portail du Québec
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