- Saint-Bihy
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Saint-Bihy Administration Pays France Région Bretagne Département Côtes-d'Armor Arrondissement Saint-Brieuc Canton Quintin Code commune 22276 Code postal 22800 Maire
Mandat en coursJean-Yves Guillemot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Quintin Démographie Population 177 hab. (2006[1]) Densité 22 hab./km² Gentilé Bihicois, Bihicoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 185 m — maxi. 315 m Superficie 8,22 km2 Saint-Bihy est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Sommaire
Histoire
Saint-Bihy vient de Bihui (Bieuzy), saint breton et disciple de saint Gildas (le Sage), le fondateur de l'abbaye de Saint-Gildas de Rhuys.
Saint-Bihy est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Corlay. Sainct-Behys est mentionné en 1654. Le 2 février 1654, l'évêque de Quimper donne une commission pour inaugurer « une nouvelle structure de fonts baptismaux » au bourg trévial de Saint-Euzèbe, vulgairement appelé Saint-Behy, en la paroisse du Haut-Corlay. L'inauguration a lieu le 6 avril 1654 (Archives des Côtes-d'Armor, 2G) et le premier baptême est célébré à Sainct-Behys le 20 août 1654.
La forme actuelle Saint-Bihy apparaît dans les registres paroissiaux, dès 1705. Sous l'Ancien Régime, Saint-Bihy est une trève de la paroisse du Haut-Corlay. Cette trève avait pour évêché Quimper, pour ressort Saint-Brieuc et pour subdélégation Corlay. Devenue commune en 1790, Saint-Bihy est érigée en paroisse distincte de celle du Vieux-Bourg, le 17 mai 1826.
On rencontre les appellations suivantes : Tref de Saint-Bihy (en 1543), Saint Euzèbe vulgairement appelé Saint Behy (en 1654), Sainct-Behys (en 1654), Saint-Bihy (en 1705).
La commune de Saint-Bihy est formée des villages : le Bas et le Haut-Cledin, le Penher, Pohon, les Roselais, la Boissière, la Forêt, la Penthière, les Mériaux.
La paroisse fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch
Administration
Liste des conseillers municipaux principaux Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 2014 Jean-Yves Guillemot Div Droite Maire mars 2008 2014 Jean-Pierre Le Quilleuc Div Droite 1er adjoint mars 2008 2014 Michel Leroy SE 2ne adjoint mars 2001 2008 Jean-Yves Guillemot Div Droite Maire mars 2001 2008 Jean-Pierre Le Quilleuc Div Droite 1er adjoint mars 2001 2008 Emma Aurégan 2ne adjoint Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 183 158 160 173 198 201 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L'église Saint-Eusèbe (1777), restaurée en 1837. Saint Eusèbe est un martyr romain de la fin du IIIe siècle. L'église forme une croix régulière et la tour porte la date de 1777. La façade de cette tour porte un écusson renfermant les armes de la famille de Choiseul-Praslin (détentrice du château de Quintin). Le clocher est endommagé par la foudre le 14 août 1836 et réparé en 1837. L'église abrite une statue en bois polychrome de saint Eusèbe (XVIIe siècle) et une statue en bois polychrome de sainte Marguerite (XVIIe-XVIIIe siècle)
- La croix de Grand'Isle (1753)
- La croix du cimetière de Saint-Eusèbe (1763)
- La croix du chemin de Quintin (1780)
- La croix de la Pâture (XVIIIe siècle)
- Le manoir de Grand'Isle (XVIe-XVIIe siècle), propriété de la famille de Poulmic, à partir du XVe siècle et jusqu’à la Révolution. En 1481, le domaine appartient à Jean du Poulmic, époux de Marguerite Le Forestier. En 1570, l'édifice appartient à François de Poulmic, seigneur de Grande-Isle et procureur fiscal de Quintin. En 1800, M. L'abbé de Poulmic, qui possédait encore cette terre, la vendit à M. Denis, armateur au Légué-Plérin, de qui elle est venue par succession, aux familles de Villeféron-Rouxel, Grivel et Trolong du Rumain. Le manoir actuel est une reconstruction plutôt simple du XVIe-XVIIe siècle. Il conserve quelques-uns des éléments défensifs de la construction antérieure : la porte du pont-levis, des meurtrières et les douves. L'éperon porte la date de 1567
- Le manoir de Bas-Cléden (1548), édifié par la famille Le Moënne. Vers le milieu du XVIe siècle, vivait au pays de Quintin un Olivier Le Moënne, époux en premières noces de dame Jeanne Le Chaponnier de Pénaulan, et en secondes, de Jacquette Santo-Domingo (famille originaire de Burgos). Leur fils Yves Le Moënne "de Cléden" prit pour épouse Jacquette de la maison de Kerprigent. Leur fils aîné, Tristan Le Moënne, seigneur de Cléden et du Quélénec (en Quilio), sénéchal de Corlay et Châtelaudren en 1615, convola en février 1630 avec Catherine Guiller. Fortifié à l'origine, le manoir est démantelé au XVIIe siècle. Au-dessus de la porte d'entrée, est gravée la date de 1548. En 1783, le domaine du Bas-Cléden est à M. de la Motte-Fouqué
- La ferme de Pohon (1774)
- La ferme du Moulin du Bois (1755)
- La fontaine Saint-Bihy ou Saint-Bieuzy ou Saint-Eusèbe (XVIIe siècle), située au bourg
- 4 moulins dont les moulins à eau de Grand'Isle, du Bois, Garenne
Eoliennes
Quatre éoliennes sont installées sur la commune au niveau de la lande des Pelletiers. Espacées de 280 mètres sur une zone de 200 ha, les éoliennes sont hautes de 90 mètres.
Associations
- Association Saint-Bihy en fête
- Les aînés ruraux
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Liens externes
Informations générales - Cartographie
Élections
Catégorie :- Commune des Côtes-d'Armor
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