- Saint-André-de-la-Marche
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Saint-André-de-la-Marche
MairieAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Cholet Canton Montfaucon-Montigné Code commune 49264 Code postal 49450 Maire
Mandat en coursPaul Clémenceau
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Moine-et-Sèvre Site web Site officiel de la commune de Saint André de la Marche Démographie Population 2 718 hab. (2006[1]) Densité 246 hab./km² Gentilé Andréatain, Andréataine Géographie Coordonnées Altitudes mini. 43 m — maxi. 114 m Superficie 11,03 km2 Saint-André-de-la-Marche est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Ce village angevin se situe dans la région des Mauges. Saint-André se situe aux confins des trois provinces : Poitou, Anjou et Bretagne. C'est cette position si particulière sur ce que l'on nomme alors les Marches ou Frontières qui en fera un bureau de la Gabelle.
Histoire
Toponymie
Préhistoire et antiquité
Des traces celtiques signalent l'ancienneté de la présence humaine sur le territoire de la commune. Plusieurs menhirs aujourd'hui détruits se trouvait sur le territoire, à La Blouère, la Pierre Levée (groupe de menhirs), le Coureau, et à Bellevue. Une cinquantaine de haches polies ainsi que deux haches en bronze et des silex taillés indiquent la présence humaine dans le secteur[2]
Il y avait à trois kilomètres Espetvan lieu planté de taillis, aujourd'hui Saint-Macaire en Mauges, et à trois ou quatre lieues Ségora (Fief Sauvin - Villeneuve). Sur l'antique voie qui conduisait de Poitiers à Nantes, Saint-André était la dernière étapes des pictons avant d'entrer chez les Andécaves ou les Namnètes, une station frontière qu'évoquait déjà sans doute son nom celtique. Il est possible que le territoire est été habité par le peuple gaulois des Ambiliatres.
Moyen âge
La première mention historique de la paroisse se trouve dans un cartulaire de l'évêché de Poitiers, le Grand Gauthier : Parochia Sancti Andrœ. Il existait également aux Archives du Maine-et-Loire, série E1123, un acte passé en août 1259 entre Guy de Chemillé et Renauld de la Barre, lequel acquiert du premier "les herbages bois et près de la Gouberte situés en la paroisse de sancti andrœ". Dépendant en ce temps là du diocèse de Poitiers, Saint-André par la suite fit partie, de 1317 à 1648, du diocèse de Maillezais, puis du diocèse de La Rochelle jusqu'au Concordat. Saint-André relevait du doyenné de Saint-Laurent-sur-Sèvre, et de l'archidiaconné de Fontenay-le-Comte[2].
Ancien régime
Lorsque de nouvelles divisions géographiques et administratives apparurent vers la fin du Moyen Âge, Saint-André devint alors de la Marche. Car la localité s'insérait dans les marches communes de Poitou et d'Anjou, ce qui lui valut d'être tiraillée pendant plusieurs siècles entre les lois et coutumes de deux provinces différentes et livrée à l'arbitraire d'une jurisprudence entortillée et coûteuse. Aux XVIIe et XVIIIe siècles les faux sauniers pulluleront à Saint-André. En Poitou, pays redimé de gabelle, forte était la tentation de se procurer à très bon marché un sel amené de Bretagne par la Renaudière, pour aller le revendre avec gros bénéfice à Cholet et surtout à Saint-Macaire qui était d'Anjou, pays de grande Gabelle où le sel coûtait fort cher. Aussi la brigade de gabelous établis par le Roi dans leur Bourg avait elle fort à faire avec les Marchetons de Saint-André, comme on appelait jadis les gens des marches.
Une Brigade de Gabelous à Saint-André.
C'est dans la première moitié du XVIIe siècle que fut établie à Saint-André une brigade de Gabelous chargée de veiller sur l'impôt du sel jusqu'en 1764.
- 1669 : Capitaine François Johanneau, archers Jean Profilet, Vincent Gautier, Louis Norlet, Louis Girard.
- 1677 : Capitaine Robert Herlé, Archer Claude Tixier, Employés François Guérin dit "La pierre" du Languedoc, décédé le 20 octobre 1691 à 65 ans ; christian Edet, de Mortagne, décédé la même année neuf jours plus tard ; Pierre Aubineau tué en 1700 aux Landes Pesseaux.
- 1691 : Capitaine Pierre Masson, Employés Lucien Godaille, mort en 1695 à 35 ans, Pierre Laumonnier.
- 1693 : Capitaine Mathurin Troussard, Employés Michel Durand et Louis Drillaud, de Parthenay.
- 1698 : Capitaine Jacques de Brière, Employé René Gallard.
- 1700 : Lieutenant René de la Masière, Employés Louis Fournereau, René Declaret.
- 1702 : Employés Louis Brillouet natif de Vendée, et Pierre Richou.
- 1703 : Lieutenant Jean Néel de Beauregard, Employés Jean-baptiste Quiord et Gervais Duveau, Julien Bruneau mort à 36 ans.
- 1708 : Capitaine Étienne Crestien, Employés Paul Séverac, Charles Caillaud, René Blondeau, Jean Lemay.
- 1710 : Capitaine Guillaume-charles Lepelletier Sieur du Haut-Birard, Employés Mathurin Dugast, René Barnabé du Vineau, Claude Poulain, Jacques Biron.
- 1718 : Employés Jacques Legrand et Pierre Brillet.
- 1726 : Louis Chaillou.
- 1760 : Lieutenant Nicolas Le Normand, Employés René Bonvalet, François Pavy, Julien Gaudinière.
- 1762 : Lieutenant René Jouanne, Employés Julien Gaudinière, François Chassereul, mort à 36 ans.
- 1764 : Lieutenant Nicolas Lesquevin, Employés Pierre Fortin, Jean Coanon, Gabriel Chauvin.
À la limite de Saint André, Faux-sauniers et Gabelous eurent souvent des rixes très sanglantes et même mortelles au lieu-dit, et si bien nommé depuis : le Carrefour Rouge.
Sources :
- Louis Tricoire, Saint-André de la Marche - 5 siècles de vie paroissiale
- Alain Gérard, Les Vendéens des origines à nos jours, centre vendéen des recherches historiques, La Roche-sur-Yon, 2001
"Cotisation de la noblesse du pays des Mauges pour la rançon du roi Jean II après la Bataille de Poitiers 16 septembre 1356" À la suite du traité de Brétigny le 8 mai 1360, la rançon de Jean II fut fixée à 3 millions d'écus d'or. La chatellenie de Montfaucon et de Beaupreau y contribuèrent selon leurs moyens, le 15 octobre 1360 fut décidée la levé des fonds sur le pays des Mauges, ce document mentionne le nom des familles des Mauges qui y contribuèrent.
Ce document est visible sur gallica.bnf.fr dans "Revue historique de l'ouest - 7e année page 100". Il serait issu des Archives Départementales de Loire-Inférieure - série E220 en 1891, aujourd'hui, le retrouver serait une autre affaire.Révolution
Époque contemporaine
Administration communale
Administration ancienne
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1800 1803 Jean Chupin 1803 1804 Étienne Chevalier 1804 1807 Jacques Charles Lefeuvre 1808 1809 Pierre Pasquier 1809 Joseph Fournier 1826 Jacques Griffon 1830 Joseph Fournier 1833 François Raimbault 1837 Jacques Griffon 1848 1852 Honoré Chevallier 1852 1870 Jean baptiste Griffon 1870 1892 Jacques Griffon 1892 1896 Alexis Griffon 1896 1900 François Rousseau 1900 1908 Élie Durand 1908 1912 Armand Griffon 1912 1919 Joseph Chauviré 1919 1937 Élie Durand 1937 1945 Gabriel Gautier 1945 1975 Paul Nerrière Toutes les données ne sont pas encore connues. Administration récente
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1975 1995 Alain Dixneuf 1995 2001 Michel Séchet mars 2001 Paul Clémenceau Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 1 176 1 253 1 324 1 604 1 955 2 417 2 650 source : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm (Population sans doubles comptes).
La population de St-André croît régulièrement depuis 30 ans. Le recensement de 2004 donne une population municipale de 2650 habitants et une population totale de 2716 habitants. Le dernier recensement a eu lieu en janvier 2009. Les résultats sont en cours de validation par l'INSEE. La population municipale s'élèverait à 2755 habitants et la population totale à 2810 habitants. Le nombre de logements sur la commune augmente aussi régulièrement : 624 en 1990, 812 en 1999, 935 en 2004 et 1015 en 2009. (Sources : Conseil municipal du 6 mars 2009).
Jumelage
La commune de Saint-André-de-la-Marche est jumelée avec le village de NASSINGTON dans le Northamptonshire en Grande-Bretagne (100 km au nord de Londres).
Économie
En fin d'année 2008, il y avait 136 activités sur la commune, (commerçants, artisans, entreprises, services privés, agriculture ainsi que des services publics et associatifs). L'ensemble de ces activités génèrent 846 emplois. Courant 2007, un centre commercial a été ouvert. (Sources : Conseil municipal du 6 mars 2009).
Lieux et monuments
- L'étang, la zone de loisirs avec son magnifique lavoir (lavoir restauré en 2006).
- Le musée des métiers de la chaussure.
- La maison de l'apiculteur, avec les ruches de Famille Mary l'Abeille.
Personnalités liées à la commune
- Augustin Vincent : né à la Chapelle-Saint-Florent le 21 décembre 1878, vicaire de Saint-André de 1895 à 1911, il vendit ses biens et créa avec 2 paroissiens René Morinière et Victor Ripoche une fabrique de chaussures afin de procurer du travail si nécessaire à la bonne harmonie de la paroisse
Notes, références et liens
Notes et références
- populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874
Sources :
- "Saint André de la Marche - Cinq siècles de vie paroissiale" de Louis TRICOIRE (Imprimerie Farré et Fils Cholet - 1971).
- "Saint André de la Marche de 1900 à nos jours ; Une commune des Mauges au cours du XXième Siècle" de Alain DIXNEUF et collectif (Éditions AH Hérault Maulévrier - 1984).
Liens internes
Liens externes
- Saint-André-de-la-Marche sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-André-de-la-Marche sur le site de l'Insee
- Site officiel de la commune de Saint André de la Marche
- Site du Musée des Métiers de la Chaussure
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Catégorie :- Commune de Maine-et-Loire
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