- Sahorle
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Vinça
Vinça Vinçà
Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Pyrénées-Orientales Arrondissement Prades Canton Vinça
(chef-lieu)Code Insee 66230 Code postal 66320 Maire
Mandat en coursRené Dragué
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Vinça Canigou Latitude
LongitudeAltitude 199m (mini) – 364m (maxi) Superficie 7,74 km² Population sans
doubles comptes1 666 hab.
(1999)Densité 215 hab./km² Vinça (en catalan, Vinçà) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les Vinçanais.
Sommaire
Géographie
Commune située dans le Conflent sur la Têt et la route nationale 116 entre Prades et Perpignan.
Les nombreux torrents qui descendent des pentes voisines du massif du Canigou et la création d'un lac de barrage ont fait de cette commune de la vallée du Têt une riche terre de vergers et de cultures maraîchères.
Histoire
Première mention en 939 (castrum Vinsanum), puis villa Vincanum (950), Vinzanum (982), Vincianum (1009). La forme Vinçà apparaît au XIVe siècle, où elle est en concurrence avec la graphie Vinsà, et se généralise au XVIIe siècle. Signification : le domaine de Vincius ou Vinicius, nom d'homme latin suivi du suffixe -anum (qui donne la finale -à en catalan)
La première mention connue, montre que dès cette dâte Vinça était un lieu fortifié (castrum), peut-être situé à l'emplacement de l'actuelle église, mais on n'en a aucune preuve. D'abord possession directe des comtes de Cerdagne-Conflent, le bourg devint ensuite ville royale, obtenant en 1218 les mêmes privilèges que Villefranche, notamment l'exemption des "mals usos". Ces privilèges furent confirmés et augmentés en 1245, à condition que les habitants construisent à leur propre compte une enceinte fortifiée, ce qui fut sans doute réalisé. Une nouvelle fortification sera cependant construite à la fin du XIVe siècle, à moins qu'il ne s'agisse d'une consolidation de la précédente. A cette époque, les principales portes existent déjà (portals del Puig, de la Vilanova, del Barri, de Marcevol).
En 1375, le roi d'Aragon Pierre III donne en franc alleu les seigneuries de Vinça, Claira et Saint-Laurent-de-la-Salanque à ses filles Constance (reine de Sicile) et Jeanne. Ce fut cette dernière qui hérita finalement de Vinça, la seigneurie évoluant ensuite en fonction des mariages successifs. Confisquée pendant quelques années par Louis XI (1468-1493) au profit de François Desplà, cette seigneurie sera ensuite partagée entre diverses familles, avant d'être rachetée par le domaine royal en 1586. A cette date, Vinça redevint donc ville royale, et le resta jusqu'à la Révolution.
Même si elle n'en est pas la commune la plus importante, Vinça est le chef-lieu du canton du même nom. Ni Vinça ni Ille-sur-Têt n'étant au centre du canton, il semble que le choix ait été fait en fonction de critères politiques, Vinça étant jugée moins "rouge" qu'Ille-sur Têt. Tout au long du XIXe siècle, la commune sera d'ailleurs un repaire pour les carlistes, partisans du retour des Bourbons en Espagne, équivalents des légitimistes français, eux aussi bien représentés dans la commune à cette époque
(source www.jeantosti.com)
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 - mars 2008 Pierre Paillès U.M.P mars 2008 - René Dragué P.S. Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 1610 1622 1587 1589 1655 1666 1900 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Le bourg. Plein de charme, le vieux Vinça possède encore deux des portes de son enceinte médiévale : celle du Barri et celle de Marcevol (ou de France). A noter aussi quelques maisons à colombage, ce qui est très rare dans le département.
- Ancien hospice. Toujours dans la ville, l'Hôpital (aujourd'hui auberge de jeunesse) possède dans sa chapelle un retable baroque et une Vierge médiévale.
- Croix. Plusieurs croix des chemins en marbre méritent également l'attention.
- Couvent des capucins. Sur la route de Joch, existe encore l'ancien couvent des Capucins, qui abrite aujourd'hui des carmélites déchaussées. On continuera jusqu'au hameau de Sahorle, avec sa petite église dédiée à sainte Marie-Madeleine.
- Lac de barrage. La principale attraction de Vinça est aujourd'hui le barrage, avec les deux lacs : le grand, paradis des mouettes et des pêcheurs, est bien entendu interdit aux baigneurs, qui peuvent satisfaire leur besoin de fraîcheur dans le lac des Escoumes. Certaines parties du barrage peuvent être visitées, on en profitera pour monter sur la petite colline où se dresse la chapelle romane de Saint-Pierre de Belloc. N'oublions pas enfin les balades à pied aux alentours du lac, sans compter le GR. 36, qui traverse Vinça, reliant Marcevol à Baillestavy.
- Saint Pierre de Belloch, ancien prieuré (ISMH) qui dépendait de l'Abbaye d'Aurillac.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel de la ville de Vinça
- Vinça sur le site de l'Institut géographique national
- Vinça sur le site de l'Insee
- Vinça sur le site du Quid
- Localisation de Vinça sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Vinça sur Mapquest
- Portail des Pays catalans
- Portail des Pyrénées-Orientales
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