Réseau de transports en commun ginko

Réseau de transports en commun ginko

Ginko (transports)

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Logo de Réseau de transports en commun Ginko

Logo de Ginko (transports)
Dates clés 2002, fusion des transports urbains (CTB) et péri-urbains
Forme juridique service public
Slogan(s) « Aller bien, ici et là »
Activité(s) services de transport de la CAGB
Produit(s) bus et car
Site Web http://www.ginkobus.com

Ginko est le réseau de transport en commun de l'agglomération de Besançon. C'est la société Keolis Besançon (filiale du groupe Keolis) qui exploite la partie urbaine dans le cadre d’un contrat de délégation de service public. Autorité organisatrice des transports, c'est la Communauté d'agglomération du Grand Besançon qui pilote et développe les services Ginko.

Constitué d'une flotte de 280 véhicules dont un quart roule au gaz naturel de ville, desservant 50 lignes différentes et 846 stations (624 à Besançon et 224 dans les autres communes). Sur le territoire de la commune de Besançon, l'utilisation moyenne des transports en commun est de 180 voyages par an et par habitant, soit le réseau le plus utilisé de province. Rapporté à l'ensemble de la communauté d'agglomération, ce chiffre descend à 129 voyages par an et par habitant. Il existe 4 pôles d'échanges, véritables traits d'union entre la ville et la campagne : Micropolis à l'ouest, Temis au nord, Orchamps à l'est et Saint-Jacques au sud. Certaines stations de ville sont équipées du système Tempo qui annonce le temps d'attente du prochain bus en temps réel.

Sommaire

Historique

Arret de bus Ginko dans le centre-vile

En 1887, la Gare Viotte et le quartier de Tarragnoz furent reliés au Centre-Ville par les « Cars Rippert », des tramways hippomobiles.

Dix ans plus tard, le 21 mars 1897, le réseau se modernise avec l’apparition des Tramways Electriques Bisontins (TEB), dont le dépôt était situé rue Isenbart (vallon de la Mouillère), qui parcourront quatre lignes : Ligne 1 : Gare Viotte > Tarragnoz ; Ligne 2 : Chaprais > Préfecture ; Ligne 3 : St Claude > Rivotte ; Ligne 4 : St Ferjeux > Place du 4 septembre. Un moyen de locomotion « confortable, commode et rapide en harmonie avec les besoins de la vie moderne ». En 1912, la Compagnie Franco-Belge, qui exploite déjà 27 autres réseaux de tram, prend en charge la gestion des TEB. Les 19 voitures du réseau sont remplacées, et en 1913, est créé le Funiculaire de Bregille (cf Partie I, III).

Mais la guerre 39-45 aura été difficile pour la vie des tramways bisontins. Le 16 juin 1940, pour ralentir l’offensive allemande, tous les ponts traversant le Doubs sont détruits, et le réseau se voit amputé de toute la partie située dans la boucle. Aux heures d’affluence, la place du 4 septembre et les quartiers de Montrapon, Rosement et des Cras étaient reliés par des autobus à essence. Ceux-ci furent réquisitionnés par les Allemands en 1942 pour transporter les Français de la région affectés au « Service du Travail Obligatoire », en Allemagne. Une nuit d’avril 1943, un incendie détruit le garage, les bus et l’outillage. Le 16 juillet de la même année, le dépôt est détruit par un bombardement aérien.

Après la guerre, les transports en communs bisontins font pâle figure. En 1947, la Compagnie, qui connaît déjà une crise financière catastrophique, est en plus obligée d’appliquer la baisse générale des tarifs décrétée par le gouvernement. Dès 1948, la réorganisation complète du réseau s’impose. C’est alors qu’en 1952, on voit apparaître des bus dans Besançon.

Le 9 juillet 1952, la ligne de Saint Claude accueille un bus en remplacement du tramway, en tant que test. La ville décide alors, avec la Compagnie, de moderniser la totalité du réseau. La ville assure à la compagnie une garantie de recettes révisée en fonction des fluctuations économiques et du kilométrage parcouru. Le 26 décembre 1952, 11 autobus Renault (soit 645 places assises) sont mis en service. Jugé « Imposant et Elegant », l’autobus offre aux voyageurs des commodités nouvelles, très appréciées : facilité d’accès, clarté intérieure, absence d’émanations, souplesse et stabilité de la suspension...

Entre 1950 et 1970, Besançon connaît une croissance démographique parmi les plus fortes de France. Sa population double en moins de 30 ans. Une zone moderne se constitue. Les grands ensembles de Grette, Palente, Orchamps et Montrapon s’élèvent, tandis que le Campus universitaire, ainsi que les lycées Montjoux et Pergaud sont créés. Le réseau se développe donc très rapidement, dès 1953 : Le trafic est multiplié par deux en 4 ans, par trois en 10 ans, quadruplé de 1950 à 1970. C’est ainsi qu’en 1961, la compagnie des TEB, nom devenu obsolète étant donné que le réseau n’accueillait désormais plus de tramways, décide de changer de nom et deviens la CTB, Compagnie des Transports de Besançon. La CTB S’installe en 1964 rue de Trey, site encore d’actualité aujourd’hui. En 1968, la ville signe une convention avec la CTB, qui marque le renouveau des transports urbains bisontins. Mais encore une fois, le réseau connaît des déboires : le flot anarchique de voitures paralyse la ville, mutile la vie de la cité. Les bus sont boudés, et n’assurent que 15% des déplacements. La pollution atteint des records dramatiques. Besançon se réveille en 1971, lorsque le Ministère des Transports retiens Besançon en tant que ville-pilote. La ville bâtit alors un plan d’ensemble cohérent « circulation – transports »

En 1974, Besançon joue le rôle de précurseur en lançant son nouveau plan de circulation, novateur, basé sur la complémentarité des modes de transports.

  • Création d’espaces piétonniers
  • Suppression de la circulation de transit au centre
  • Priorité au transport collectif
  • Amélioration globale de la qualité

L’expérience suscite une curiosité sans précédent, à l’étranger. Ce plan se concrétise par un nouveau réseau de transport public et une offre équivalente au double de la moyenne nationale : deux fois plus de bus, de nouvelles lignes, deux lignes de minibus, des voies réservées, un « axe rouge » réservé au Centre-Ville. Certaines correspondances sont gratuites, et le réseau accueille une centaine de nouveaux conducteurs, 90% des bisontins sont desservis à moins de 300m de leur domicile.

Quelques dates :

  • 1975 : première mondiale avec un système d’aide à l’exploitation.
  • 1976 : première nationale avec un réseau de soirée/dimanche dans une ville de cette taille.
  • 1979 : Besançon, ville française avec le plus fort taux de fréquentation de ses bus.

Exemples d’innovations :

  • véhicules : articulés, planchers plats
  • desserte : lignes directes rapides
  • accueil des voyageurs : centre régional de formation des conducteurs
  • ponctualité : système de localisation des bus par satellite
  • services : borne d’annonce du temps d’attente des prochains bus dans les grandes stations
  • centrale d’information multimodale
  • site internet

Enfin, à partir de 2002 : les transports urbains et péri-urbains fusionnent, pour donner le réseau Ginko.

Source : Documentation fournie par Ginko / Kéolis Besançon.

Abonnements

Les abonnements se présentent sous la forme d'une carte personnelle à valider chaque mois par un coupon mensuel (ou annuel)à l'exception de l'abonnement Campus Hebdo valable 8 jours seulement. Il existe plusieurs sortes d'abonnements pour mieux répondre aux besoins d'un type particulier d'utilisateurs.

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Jeunes à partir de 4 ans Diabolo
Étudiants Campus
Adultes actifs Sésame
+ de 60 ans Or
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Parents d'au moins trois enfants Famille
Noctambules, cinéphiles Grand Écran (une place de cinéma offerte chaque mois)
Voyageurs en heures creuses Heures Creuses
Entreprises ou administrations Pass Entreprise

Tickets

On retrouve aussi plusieurs tickets en fonction des nécessités.

  • Le ticket 1 heure
  • Le ticket journée (Voyages illimités pendant une journée de 6 h à 24h)
  • Le carnet de 10 voyages
  • Le ticket groupe (10 personnes maximum)
  • Le ticket "Contact" gratuit (Offert par de nombreux garagistes bisontins pendant la réparation du voiture)
  • Ticket Evolis Gare (Un véhicule vous prend à une station Ginko de votre choix dans Besançon et vous dépose au moins 10 minutes avant le départ du TGV. Le soir, à l'arrivée en gare, même service pour le retour.)
  • Ticket Evolis ville (Service dédié aux personnes à mobilité réduite)

Les lignes

Lignes semaines

Ligne Trajet
1 Châteaufarine < > Orchamps
2 Planoise < > Orchamps
3 Vallières < > Orchamps
4 Founottes < > Saint Claude
5 Planoise < > Orchamps
6 Tilleroyes < > Palente ZI
7 Campus (Crous Université) < > Bregille
8 Campus (Arago) < > Centre Ville (Saint Maurice)
9 Campus (Crous Université) < > Centre Ville (St Amour)
10 Pôle santé J.Minjoz < > Gare SNCF Viotte
20 Place Risler < > Gare SNCF Viotte
22 Planoise <---> Orchanmps
24 Port Douvot <---> Chaffanjon
27 Avanne / Planoise < > Près de Vaux
31 Saint Claude <---> Tarragnoz
32 Orchamps < > Rivotte
34 Valentin < > Centre ville (St Amour)
35 Bregille Gravirot < > Orchamps

Lignes soir et dimanche

Ligne Trajet
A Planoise < > Orchamps
B Campus < > Orchamps
C Saint Claude < > Bregille
D Pôle santé J.Minjoz < > Gare SNCF Viotte

Lignes Grand Besançon

Ligne Trajet
51 Busy Moulinot < > Besançon Micropolis
52 Rancenay Village < > Besançon Micropolis
53 Montferrand le Château Deux mares < > Micropolis
54 Boussières Chemin de Chaux < > Besançon Micropolis
55 Boussières Papeteries < > Besançon Micropolis
56 Osselle Plage < > Besançon Micropolis
57 Dannemarie sur Crète Eglise < > Besançon Micropolis
58 Mazerolles Le Salin Place du Village < > Micropolis
61 Serre les Sapins Horizon < > Temis
62 Noironte Place < > Besançon Temis
63 Chaucenne Abri Bus < > Temis
64 Mazerolles Le Salin Place du Village < > Temis
65 Ecole Valentin Chevreuse < > Besançon Temis
66 Auxon Dessus Les Vignes < > Besançon Temis
67 Châtillon le Duc Cayenne < > Besançon Temis
68 Châtillon le Duc Barbizets < > Besançon Temis
71 Chaudefontaine Fontaine du Haut < > Besançon Orchamps
72 Besançon St Amour < > Besançon St Amour
73 Amagney Malmaison < > Besançon Orchamps
74 Deluz Chapelle < > Besançon Orchamps
75 Vaire Arcier Village < > Besançon Orchamps
76 Malate < > Besançon Centre Ville (Saint-Amour)
81 Nancray Maisons Comtoise < > Besançon Orchamps
82 Montfaucon Jonquilles < > Besançon St Jacques
83 Saône Etoile < > Besançon St Jacques
84 Fontaine Le Croc < > Besançon St Jacques
86 Pugey Les Clairons < > Besançon
87 Mamirolle (Gare) < > La Grosse-Grange
88 Mamirolle (Gare) < > Le Gratteris
91 Nancray < > Fontain
92 Montfaucon < > Mamirolle

Voir aussi

Liens externes

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