- Association du Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux
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Musée des transports urbains, interurbains et ruraux
Le Musée des transports urbains, interurbains et ruraux est un musée dédié aux transports en commun situé à Colombes. Après le prolongement de la ligne de tramway T2, le musée sera transporté à Chelles.
Il appartient à l'Association du Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux (AMTUIR).
Sommaire
Histoire
- En 1957, au mois de mars, une poignée de passionnés créent l' Association du Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux. Leur objectif est alors de créer un musée des transports urbains[1]. Grâce à l'aide de la RATP et au dynamisme de son fondateur Jean Robert, ils obtiennent la possibilité de garer la collection dans une partie du dépôt de Malakoff.
- En 1964, le musée est ouvert au public. C'est le premier musée ferroviaire français – avant celui de Mulhouse – et il n'existe guère, à l'époque pour le chemin de fer, que quelques salles qui lui sont consacrées dans des musées municipaux.
La collection évolue au rythme des acquisitions. Celles-ci concernent des tramways, des autobus et des trolleybus, mais aussi des locomotives à voie étroite. Les opportunités ne manquent pas, durant cette période. Tous ces véhicules s'accumulent, et dépassent les limites du cadre d'exposition qu'offre le dépôt de Malakoff.
- En 1971 est décidé le départ vers le dépôt de Saint-Mandé, plus vaste et proche du bois de Vincennes.
- En 1974, le musée de Saint-Mandé ouvre ses portes , pour fermer une vingtaine d'années plus tard. Pendant cette période, l'association a pu récupérer un nombre élevé de véhicules routiers et de tramways étrangers divers.
- En 2001, la collection est alors déménagée de Saint-Mandé et entreposée à Colombes dans la perspective de la réalisation d'un nouveau musée. Hélas, le projet est abandonné par la municipalité.
- En 2007, le musée quitte Colombes pour Chelles. Ceci permet d'augmenter la surface d'exposition et de laisser place à un nouvel atelier de maintenance pour la ligne 2 du tramway d'Île-de-France. La réouverture est prévue pour 2009.
Collection
L'autorail De Dion Bouton
JM4 n°11 en démonstration sur le site de l'association des chemins de fer des Côtes-du-Nord (ACFCdN)
La collection de l'AMTUIR comprend :- des véhicules hippomobiles ;
- des véhicules ferroviaires :
- des tramways hippomobiles,
- des tramways électriques,
- des locomotives à vapeur,
- un autorail De Dion-Bouton type JM4 numéro 11 des chemins de fer des Côtes-du-Nord,
- du matériel du métro parisien ;
- des véhicules routiers :
- des trolleybus,
- des autobus,
- des autocars[2] ;
- un ancien taxi.
Ces véhicules ont été récupérés au gré des opportunités, nombreuses à l'époque, puisque beaucoup de villes remplaçaient leurs tramways ; il en fut ainsi, pour les villes de Versailles, Lyon, Rouen, Nancy, Nantes, Toulouse, Marseille et Bordeaux. Il a fallu beaucoup d'organisation pour accueillir les nouveaux véhicules et les décharger. Une voie étroite a été construite pour garer les tramways de Dijon, Genève et Lyon.
Pour illustrer le thème des transports ruraux, la récupération de matériel de chemin de fer secondaire a été entreprise avec :
- une locomotive des Tramways d'Ille-et-Vilaine ;
- une locomotive des Tramways de la Corrèze ;
- une locomotive des Tramways des Deux-Sèvres .
Parallèlement à tous ces sauvetages ferroviaires, les acquisitions de véhicules routiers ont été effectuées toujours dans une recherche de l'évocation de l'histoire des transports. Ainsi des autobus et des trolleybus ont pu être préservés, à la fin de leurs services.
Voir aussi
Article connexe
- Liste des musées français du transport
- Union des exploitants de chemins de fer touristiques et de musées (UNECTO)
Lien externe
Notes et références
- Portail du chemin de fer
- Portail des transports en Île-de-France
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