- Rue Myrha
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18 arrtRue Myrha
Arrondissements 18e arrondissement Quartiers Goutte-d'Or
ClignancourtDébut rue Stephenson, n° 29 Fin rue Christiani, n° 14 et rue Poulet, n° 2 Longueur 610 mètres Largeur 10, 9 et 12 (ces 12 m sont une moindre longueur) mètres selon les tronçons (A, B et C) Dénomination arrêté du 2 avril 1868 réunissant la rue de Constantine à la rue Myrha Géocodification Ville de Paris : 6592
DGI : 6654Nomenclature officielle La rue Myrha est une rue du 18e arrondissement de Paris. La portion située entre la rue Léon et la rue des Poissonniers est ouverte en 1841 sur la commune de La Chapelle. La rue va d'abord s'appeler rue Frédéric puis rue de Constantine.
En 1847 le tronçon situé entre la rue des Poissonniers et la rue Christiani est ouvert sur la commune de Montmartre et prend le nom de rue Myrha, du nom de la fille de Biron alors maire de Montmartre (de 1843 à 1848).
Quelques années plus tard (1868) les deux tronçons prennent le nom de rue Myrha après que les communes de La Chapelle et de Montmartre ont été annexées à Paris (1860).
Le nom Myrha vient a priori de Myrrha, personnage légendaire de l'Antiquité grecque. Selon les légendes, Myrrha est soit la fille du roi de Chypre, Cirynas, soit celle du roi de Syrie, Théias. Aphrodite, déesse de l'Amour, irritée par sa beauté, lui aurait inspiré un désir irrépressible et incestueux pour son père. Sa légende est contée notamment dans les Métamorphoses d'Ovide (X, 298-518).
Depuis quelques années, plusieurs centaines de musulmans y prient chaque vendredi. La rue est alors fermée par des barrières, empêchant la circulation des voitures. Selon Daniel Vaillant, la situation est due à l'absence temporaire de lieux de culte suffisamment grands pour accueillir tous les fidèles. Le maire du 18e arrondissement déclare qu'il tolèrera cette situation jusqu'à ce que de nouveaux locaux soient construits. Des associations et des mouvements politiques, tels Riposte laïque et le Bloc identitaire, contestent cette version et affirment qu'accepter ces prières revient à bafouer le principe de laïcité et à permettre l'islamisation du quartier[1],[2],[3].
Le comité France-Pologne[4] a commémoré en mai 2011 devant l'immeuble du n°63, la mort du Général Jaroslaw Dombrowski, héros de la Commune de Paris, assassiné dans cette rue pendant la Semaine sanglante par les Versaillais.
Notes et références
- C dans l’air, France 5, 29 octobre 2009
- Daniel Vaillant: "Ces musulmans ne prient pas dans la rue pour le plaisir!", Le Post
- «"Saucisson et pinard" – Un discours laïc lissé pour tacler l'Islam», France Soir NB : il s'agit d'un discours laïque (et non laïc). L'orthographe d'islam en tant que religion est « islam ». Islam avec une majuscule fait référence à une civilisation, non à une confession.
- http://www.liberation.fr/livres/1201374-livres-eloi-valat-peint-la-commune-de-paris
Voir aussi
Articles connexes
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- Montmartre
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