- Rosières (Haute-Loire)
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Rosières Administration Pays France Région Auvergne Département Haute-Loire Arrondissement Arrondissement de Puy-en-Velay Canton Canton de Vorey Code commune 43165 Code postal 43800 Maire
Mandat en coursAdrien Gouteyron
2008-Intercommunalité Communauté de communes de l'Emblavez Démographie Population 1 309 hab. (1999) Densité 49 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 594 m — maxi. 1072 m Superficie 26,82 km2 Rosières est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire et la région Auvergne.
Sommaire
Géographie
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1989 réélu en 2008 Adrien Gouteyron UMP Ancien sénateur de 1977 à 2011 Ancien conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 1 177 1 284 1 163 1 212 1 305 1 309 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Personnalités liées à la commune
Patrimoine
Église
L'église néo-romane de Rosières, entourée de son cimetière, placée sous le vocable de saint Jean est soumise un temps vers 937 aux bénédictions du Monastier saint Chaffre.
En 1096, elle n'abrite plus qu'un ermite et disparaît bientôt. On la situe sur le chemin menant à l'actuel cimetière.L'on pense qu'une seconde église dédiée à saint Martin, entourée également de son cimetière a été construite au XIIe siècle, un peu plus au sud de l'église Saint-Jean, à l'emplacement actuel.
Plusieurs papes en 1155, 1179, 1226, confirment la possession de l'église de Rosières aux religieux saint Chaffre et sans doute au prieur de Chamalières qui disait avoir reçu d'Adhémar de Monteil (évêque du Puy vers 1092) toutes les églises comprises dans un rayon de cinq lieues.
C'est alors une église à une nef sans transept dont nous ne conservons aujourd'hui que l'abside en brèche Volcanique à petits joints du XIIe siècle.L'église est agrandie au XVIe siècle sauf les deux chapelles occupant la place habituelle du transept et le clocher au nord qui sont plus récents.
L'église actuelle a été restaurée en 1981 et classée à l'inventaire des monuments historiques.
Le calvaire ou "Champs Clos"
Dominant le bourg, le Champ clos ou Calvaire, restauré par la commune en 1985, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Il fut édifié vers 1820 à l'initiative de l'Abbé Chanal, curé de Rosières. Limitant une enceinte, un muraille comportant treize niches surmontées chacune d'une croix de pierre (croix taillées en Arkose de Blavozy).
Les Moulins de Blanlhac
Le village de Blanlhac a connu au fil des siècles une concentration de 14 moulins qui ont fonctionné au fil de 2 km d'un petit ruisseau : le Ran. L'installation de ces moulins est très ancienne, elle remonte au moins au XIVe siècle. Et elle a duré plus longtemps que dans bien des villages de Haute-Loire : 8 d'entre eux tournaient au lendemain de la dernière guerre, et les derniers ont cessé leur activité en 1980. Depuis, l'association des Amis des Moulins de Blanlhac a remis en état de fonctionnement l'un d'eux et elle s'est donné pour objectifs la remise en valeur de la zone des moulins.
En effet, le cadre paysager de pierres, de verdure et d'eau est heureusement préservé. Le site permet de découvrir le système hydraulique de biefs et d'écluses, l'architecture et le fonctionnement des moulins.Les hameaux
Roiron
Roiron se situe au nord-est de Rosières à 923 mètres d'altitude.
Royro en 1553, Royron en 1572 pourrait venir de roire, variante de roure qui signifie chêne rouvre.
On peut y admirer des bâtisses aux murs imposants, construites avec les matériaux disponibles sur place : murs en granit, lauzes de phonolithe provenant de Jalore.
Le petit patrimoine se résume à l'ensemble bachas-lavoir, au travail et au puits. La petite place a été libérée suite à la démolition de l'assemblée décidée par les habitants en 1986.
Le village est très fréquenté par les randonneurs et promeneurs qui viennent apprécier le panorama et la table d'orientation.Les Granges
Comme l'indique le nom "grange" le village était un des "centres d'exploitation" de Rosières. Situé au sud-est du bourg, le long de la Suissesse, face aux Ravins de Corboeuf, il servait de grenier pour la localité. D'autant que son emplacement en direction de Bolio où se situaient de nombreux moulins à grains le rendait point de passage obligé pour toute la filière du blé et du pain.
Au Moyen Âge le nombre de maisons était de l'ordre de cinq dont une sur le site de Gaillard.
Par la suite on y retrouve tous les éléments du village typique avec un four banal, une croix de pèlerinage, des "bachats" alimentés par une fontaine et la maison de la "béate". Cette dernière semble avoir été vendue et ne fait plus partie des biens publics.Chastel
Le village de Chastel est implanté sur le versant nord d'un volcan localement dénommé "La Roche". A son sommet, l'érosion permet d'apercevoir les deux bouches d'où s'échappait la lave.
La première mention écrite de Chastel remonte à 1209 sous la forme de " Deu gratia " c'est-à-dire Dieu grâce. Le village marquait l'entrée dans la zone de l'Emblavès, réputée au Haut Moyen Âge pour être plus sûre que celle située au delà, jusqu'au Lignon. À Chastel, on pouvait donc rendre grâce à Dieu.
L'appellation actuelle remonte à 1326 et vient de castellum signifiant château.
En 1377, Chastel comptait au moins une métairie et une chapelle avec un chapelain qui est aussi juge. C'est l'Hôtel-Dieu qui possède les terres de Chastel.
La chapelle vicariale (avec un vicaire qui assure les services essentiels) disparaîtra entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
Du XIIe au XVIIIe siècle, Chastel est tourné vers la production céréalière et on y exploite même une vigne.Les Potus
Au sud de Rosières s'étend la plaine des Aubins bordée par les Sucs rouges et le Suc de Rougeac. Très vite la route rejoint puis suit le ruisseau de Planhol avant de traverser le village des Potus.
Son histoire semble commencer tout de suite après ou pendant la Révolution. Trop peu d'éléments objectifs permettent de remonter plus avant dans le temps.
L'étymologie du nom apparaît double, tout d'abord une signification érudite de gauche voire maladroit ensuite celle, plus populaire de trou, de cul de sac. Sont-ce quelques familles qui n'ont pas su négocier le tournant révolutionnaire (maladresse) et qui sont parties s'exiler dans ce 'trou' au pied de Huche plate ? Mais de nombreuses hypothèses peuvent être faites et entraîner des conclusions bien différentes.Par le fait, on ne retrouve pas distinctement les éléments caractéristiques du village de l'Emblavez et les quelques structures existantes (four, travail, puits) sont d'origines.
Le château d'Arcis, manoir de style troubadour, construit au XIXe siècle reste le repère central du village par sa position dominante et sa prestance. Les habitants se regroupent autour de trois exploitations agricoles et la population estivale augmente de façon significative avec l'arrivée des familles des résidants retirés dans ce lieu de calme voire de solitude.Voir aussi
Liens externes
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