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Roman Abramovitch
Roman Arkadievitch Abramovitch (parfois orthographié Abramovich, en russe : Роман Аркадьевич Абрамович), né le 24 octobre 1966 à Saratov, Russie, est un oligarque russe. Il a été de 2000 à 2008 le gouverneur de la province russe du Tchoukotka (extrême nord est)
En mars 2007, il figurait dans la liste du magazine Forbes comme la première fortune de Russie et la seizième mondiale, dont la valeur est estimée à 18,7 milliards de dollars. Il est le plus jeune à figurer parmi les 25 plus grosses richesses du monde, la moyenne d'âge étant de plus de soixante ans.
Il est célèbre en dehors de Russie comme étant le propriétaire du Chelsea FC, club de première division anglaise de football, et plus généralement pour son investissement dans le football européen. Abramovitch est un homme très discret malgré l'exposition médiatique que confèrent ses différentes activités. Il s'exprime très rarement publiquement, ce qui conduit les journalistes et biographes à spéculer quant à ses motivations et objectifs personnels.
Sommaire
Biographie
Abramovitch est né à Saratov en Russie dans une famille juive. Peu après sa naissance, sa mère Irina tombe à nouveau enceinte. Elle décide d’avorter, mais l’opération provoque une septicémie dont elle décède alors que son fils n’a que 18 mois. Alors qu’il a quatre ans, son père Arkadi décède des suites d’un accident d’immeuble. Il est alors élevé par son oncle paternel, Leib Abramovitch à Oukhta (à 1 300 km de Moscou) jusqu’à ses huit ans, puis à Moscou par un autre oncle, Abraam. Il poursuit ses études quand il est incorporé dans l’armée soviétique. Après son service militaire, il intègre le prestigieux Institut of the Oil and Gas de Moscou, qu’il abandonne pour se lancer dans les affaires. Il obtient pourtant un diplôme de pétrochimie. Bien plus tard, en 2000, il obtient un diplôme de l’Académie de Moscou.
Carrière politique
En 1999, Abramovitch est élu à la Douma en tant que représentant de Tchoukotka, une région pauvre et peu peuplée dans l'extrême nord-est russe. Cette élection lui permet à la fois de bénéficier de l'immunité parlementaire et d'échapper au fisc russe dans cette région quasi-désertique. Le 24 décembre 2000, il est élu gouverneur de Tchoukotka succédant ainsi à Aleksandr Nazarov. Il récolte plus de 90% des voix. Par la suite, il investit des sommes d'argent considérables dans cette région, notamment en construisant ou en rénovant les infrastructures locales. On estime que fin 2007 ses investissements cumulés dans la région Tchoukotka s'élèveront à 1 milliard de dollars[1]. Il crée par ailleurs une organisation d'aide humanitaire "Pole of hope" (Polius Nadezhdy) pour aider la population de cette région très difficile du fait des rigueurs climatiques.
Abramovitch a déclaré en 2003 qu'il ne se présenterait pas pour sa réélection, considérant que le programme de développement du Tchoukotka « se révélait très coûteux » et que cela « n'apportait pas de satisfaction ». Cependant, fin 2004, le président russe Vladimir Poutine change la loi en abolissant les élections directes au poste de gouverneur; par la suite, le 21 octobre 2005, Abramovitch est nommé gouverneur pour un nouveau mandat.
En 2006, Abramovitch se sert de ses pouvoirs de gouverneur pour venir en aide à l'explorateur Karl Bushby, qui s'est vu expulsé de la région pour avoir violé les frontières russes en partant d'Alaska vers la Sibérie dans sa tentative de tour du monde à pied.
Fortune
La carrière d'Abramovitch commence en 1987 en qualité de mécanicien dans une entreprise du bâtiment de Moscou. À partir de janvier 1989 jusqu'en mai 1991, il démarre ses activités commerciales en utilisant une réforme (Perestroïka) du président soviétique Mikhail Gorbachev qui autorise la création de petites entreprises privées, les coopératives. Il dirige une coopérative nommée Uyut qui se spécialise dans la fabrication de jouets en polymères. Avec l'éclatement de l'Union soviétique et la libéralisation massive de l'économie, Abramovitch s’intéresse aux affaires boursières et devient trader. Il figure parmi les premiers à s'intéresser à la vente de pétrole sans s'occuper de l'étape de production, achetant le pétrole à des producteurs locaux au prix du marché domestique, puis le revendant à l'étranger grâce à une licence d'exportation. En 1992, un juge de Moscou ordonne l'interrogation d'Abramovitch en se référant à l'article 90 du code criminel russe ; à cette époque Abramovitch était en affaires avec une entreprise lettono-américaine. Il est accusé d'avoir détourné un train transportant des millions de litres de pétrole sur le trajet Oukhta - Moscou, ce train étant sous les ordres d'une entreprise qu'il dirigeait. Le train est retrouvé en Lettonie, et l'enquête révèle que ce pétrole était transporté à Riga (capitale lettone) grâce à de faux documents et destiné à être vendu sur place à l'armée. Abramovitch est placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire, et sera blanchi.
Par la suite, son intérêt pour les marchés financiers et le métier de courtier permet à Abramovitch de s'enrichir progressivement et de se créer des contacts. Il fait notamment connaissance avec Boris Berezovski, rencontre qui se révèle être le tournant de sa carrière. Grâce aux contacts de Berezovski dans le monde des affaires et au sein du pouvoir, l'ascension des deux hommes est très rapide.
Le 24 août 1995, selon un décret émis par le président Boris Eltsine, l'entreprise Sibneft est créée, destinée à devenir un acteur majeur dans le secteur des hydrocarbures en Russie. Le 11 octobre de la même année les actifs de quatre entreprises étatiques dans ce secteur d'activité sont transmis à Sibneft. C'est alors qu'Abramovitch et Berezovski profitent de la politique de privatisation d'entreprises publiques conduites sous la présidence de Boris Eltsine, notamment le programme public « prêts contre actions ». Celui-ci permettait à de grands banquiers d’acquérir de grandes entreprises à privatiser en échange du financement du budget de l’État.
Ils contactent le premier ministre russe pour l'inciter à fusionner plusieurs grands acteurs publics du pétrole de Russie en l'échange de la promesse que les oligarques soutiendraient la campagne électorale de son parti grâce à leurs atouts médiatiques et financiers (Berezovski, par exemple, contrôlait plusieurs grands médias russes dont la première chaîne russe ORT et le journal Kommersant). C'est donc grâce à ces procédés parfois opaques que les deux hommes se trouvent en position d'acheteurs lors de la privatisation de Sibneft, fin 1995. Ils emportent l'enchère pour environ 100 millions de dollars et contrôlent alors 49% des parts de l'entreprise, le reste restant sous le contrôle de l'État. Par une série d'enchères successives, l'État revendra ensuite les 51% restants. Abramovitch acquiert en tout près de 73 % des parts de Sibneft, après rachat des parts de Berezovski. Abramovitch acquiert ensuite des actifs dans l'aluminium achetés à des propriétaires privés et en fusionne le produit avec ceux de Oleg Deripaska pour former Rusal, l'un des premiers producteurs mondiaux d'aluminium.
En avril 2003, une fusion est annoncée avec entre autres Sibneft et Ioukos, mais elle ne fut pas suivie d'effet à cause de l'affaire Ioukos. Le président de Ioukos de l'époque, Mikhaïl Khodorkovski est arrêté et écroué par la suite pour vol par escroquerie à grande échelle et évasion fiscale en octobre 2003.
En septembre 2005, Abramovitch vend sa participation de 72,7% à Gazprom, pour un montant de 13 milliards de dollars[2].
En mai 2006 via sa holding Millhouse Capital il achète 41% de la société Evraz[3], l'un des trois premiers groupes sidérurgistes russes. Il confirme ainsi sa volonté d'investissement dans la métallurgie. Fin 2006, il acquiert le groupe d'acier américain Oregon Steel via sa société Evraz pour 1,8 milliard d'euros [4]. Cette transaction fait l'objet d'une enquête par le Trésor américain qui pourrait s'y opposer, notamment pour des raisons de protectionnisme économique.
Abramovitch est classé deuxième personne la plus riche du Royaume-Uni[5]. Il est habilité à figurer dans cette liste en raison des propriétés qu'il possède à Londres et dans le Sussex. Sa propriété de 440 hectares dans le West Sussex avait pour précédent propriétaire le roi Hussein de Jordanie. Cette propriété compte des écuries pour 100 chevaux, deux terrains de polo, une piscine, une aire de ball-trap, un champ de tir et un circuit de karting.
Abramovitch et le football européen
Chelsea FC
En juin 2003 il devient le propriétaire des entreprises qui contrôlent le club Chelsea FC au Royaume-Uni. Il avait visiblement exploré d'autres possibilités de rachat de clubs avant de s'installer à Chelsea, qui était financièrement vulnérable à cette époque.
Cette opération le met en évidence en Angleterre ou les tabloïds surnomment le club Chelski en référence à la nationalité russe de l'investisseur (bien que le suffixe -ski vienne de la langue polonaise). Dès lors qu'Abramovitch prend le contrôle, il investit d'énormes sommes d'argent dans le club en épongeant la dette de départ de quelques 120 millions d'euros et en injectant des fonds supplémentaires pour les transferts de joueurs. Les résultats ne se font pas attendre:Chelsea finit sa première saison sous l'ère Abramovitch comme deuxième du championnat d'Angleterre de première division. L'année suivante l'équipe remporte le championnat et se qualifie pour les demi-finales de la ligue des champions, se plaçant par conséquent parmi les équipes dominantes en Angleterre et en Europe. En 2008, Chelsea perd la finale de la ligue des champions contre Manchester United à Moscou. Le club s'est également lancé dans une campagne de développement commercial, avec l'objectif d'en faire une marque internationale.
À ce jour, l'investissement d'Abramovitch pour les transferts de joueurs s'élève à près de 400 millions d'euros. Certains soutiennent que les sommes engagées par Chelsea provoquent une certaine instabilité dans le marché des transferts en Europe, car sa fortune a permis à Abramovitch d'acheter des joueurs à volonté à des prix souvent très supérieurs à ceux du marché, sans égards pour les conséquences sur les finances du club. Cependant, dans une certaine mesure, ses dépenses ont permis une redistribution des richesses dans le championnat anglais : certains achats de joueurs ont même permis à un club comme West Ham United d'éviter les soucis avec l'administration du football anglais voire la faillite, avec l'achat en 2003 par Chelsea de Glen Johnson et de Joe Cole pour un total de 19 millions d'euros.
Sur leur année fiscale 2005, Chelsea a enregistré des pertes de 180 millions d’euros. Fin 2006, le déficit annoncé est de 210 millions d'euros, et le club n'attend pas d'excédent commercial avant 2010. Malgré tout, les déclarations récentes laissent à penser que Chelsea dépenserait moins d'argent sur le marché des transferts à l'avenir[6].
Abramovitch est aussi présent à presque tous les matches joués par Chelsea et montre ses émotions durant les matches, un signe montrant aux yeux des supporters son amour pour ce sport - bien que certains affirment que ce n'est qu'une façade qui lui permet de protéger d'autres intérêts plus importants - et visite les joueurs dans le vestiaire après chaque match. Ses investissements importants témoignent des énormes ambitions d'Abramovitch pour le club. Récemment, le président du club Peter Kenyon affirmait qu'il pensait voir Chelsea devenir la meilleure équipe du monde d'ici 2014.
CSKA Moscou
En mars 2004, Sibneft donnait son accord pour trois ans en tant que sponsor pour une somme d'environ 45 millions d'euros à l'équipe du CSKA Moscou. Bien que l'entreprise explique que la décision fut prise par l'ensemble de la direction, certains ont vu cet accord comme une réponse d'Abramovitch aux attaques venant de Russie; celles-ci considérant que l'achat du Chelsea FC était le témoignage de son manque de patriotisme. Son intérêt pour le CSKA Moscou était néanmoins limité du fait que les règles de l’ UEFA empêchent une personne d'être le propriétaire de plus d'une équipe participant à des compétitions européennes de football.
Il a d'ailleurs été blanchi après une enquête de l'UEFA sur un éventuel conflit d'intérêt. Il a été élu personne la plus influente du football russe par le magazine pro sport en Juin 2004. En mai 2005, le CSKA Moscou gagne la coupe UEFA, devenant par conséquent la première équipe russe à avoir remporté une compétition de football européenne. En octobre 2005, Abramovitch vend ses parts dans Sibneft, et le nouveau propriétaire de l'entreprise Gazprom qui sponsorise déjà le Zénith Saint-Pétersbourg annule l'accord. (Le Zénith remportera la coupe de l'UEFA 2008).
Équipe nationale russe
Abramovitch est également influent sur l'organisation de la sélection nationale russe. Il a joué un grand rôle dans la nomination de Guus Hiddink au poste d'entraîneur de la sélection nationale russe de football en 2006. Piet de Visser, un ancien recruteur du club de Hiddink (le PSV Eindhoven), et désormais assistant d'Abramovitch à Chelsea, a recommandé Hiddink qui est depuis entré en fonctions dans une équipe qui ne s'était pas qualifiée pour la coupe du monde de football FIFA 2006.
Fin 2006, il annonce un investissement de 30 millions d'euros pour la construction d'un centre d'entraînement destiné à la sélection russe, comprenant six terrains de football, plusieurs courts de tennis, une piscine et une salle de musculation[7].
Avangard Omsk
Abramovitch possède aussi l'équipe de hockey sur glace de l'Avangard Omsk. En 2004, l'équipe remporte la Superliga, son premier titre au plus haut échelon russe. En 2005, l'Avangard remporte la Coupe des champions. Depuis 2008, le club évolue dans la Ligue continentale de hockey, une nouvelle compétition en Eurasie.
Relations avec le Kremlin
La proximité d'Abramovitch avec Boris Eltsine et sa famille est établie : il est un proche de Tatiana Diatchenko (la fille de Boris Eltsine, sa conseillère lorsqu'il était président). Certains détails de cette relation ont été rapportés par le général Aleksandr Korzhakov dans sa biographie, où il décrit qu'Abramovich était chargé des finances de la famille de Boris Eltsine.
Malgré tout, sa proposition de fusion entre Sibneft et Ioukos a été perçue par beaucoup comme une tentative d'éloignement par rapport à la Russie, à une époque ou le Kremlin semblait avoir décidé de demander des réponses à certains des oligarques quant à leurs pratiques douteuses. Abramovitch était un associé du controversé Boris Berezovski qui lui a vendu ses parts dans Sibneft, bien qu'en juillet 2005 Berezovski a annoncé son intention de poursuivre Abramovitch devant la justice britannique pour l'avoir contraint à céder la plupart de ses actifs russes.
Plus récemment, la transaction de vente de Sibneft à Gazprom peut être interprétée comme la preuve des bonnes relations entre Abramovitch et le président russe Vladimir Poutine, contrairement à d'autres oligarques qui fuient le pays ou sont en prison. Sa bonne gouvernance de la région Tchoukotka semble être une source de satisfaction pour le président Poutine, d'autant plus qu'Abramovitch a annoncé publiquement son absence d'intentions politiques.
Famille, autres intérêts et activités
Abramovitch s'est marié avec Olga (divorcée, trois ans de plus que lui, avec un enfant) en 1987. Ils divorcent en 1989. En 1991 il se marie à Irina qui travaillait en tant qu'hôtesse pour Aeroflot, une compagnie aérienne russe. Il avait rencontré Irina en tant que passager sur l'un des vols dans lequel elle travaillait. Au début 2006, Roman et Irina Abramovitch ont cinq enfants : Anna (14 ans), Arkhady (13), Sonya (11), Arina (5) et Ilya (3). Le 15 octobre 2006, le tabloïd News of the World rapporte la rumeur selon laquelle Irina a engagé deux grands avocats britanniques suite à des soupçons de relations extraconjugales. Les spéculations faisaient état d'un divorce chiffré à 8 milliards d'euros ce qui en ferait le plus gros divorce jamais enregistré.
D'origine juive, Abramovitch est un fervent sympathisant de "la cause juive" et d'Israël, et a financé plusieurs projets à Jérusalem et à Tel-Aviv.
Il est également un grand fan de Formule 1, et se trouve souvent dans les paddocks pendant les courses ; en 2004, après que Bernie Ecclestone, organisateur de la F1, l'eût invité lors du Grand Prix automobile de Monaco, des rumeurs circulaient sur sa volonté d'investissement dans une écurie de Formule 1.
Yachts et avions
Abramovitch est devenu l'un des plus grands acheteurs au monde de yachts, et possède trois bateaux faisant partie de ce que la presse surnomme la « flotte d'Abramovitch » :
- Ecstasea[8]
- Pelorus[9]
- Le Grand Bleu[10] – Mis en service par un homme d'affaires saoudien ; Abramovitch l'a acheté en 2002 et l'a aménagé à son goût. Il l'offre à son ami et associé Eugene Shvidler en juin 2006.
Il possède son propre Boeing 767 surnommé le bandit. À l'origine, l'avion avait été commandé par la compagnie aérienne Hawaian Airlines mais la commande fut annulée. Abramovitch possède également quelques hélicoptères posés sur ses super yachts ou dans sa résidence principale dans le Sussex.
Il passe commande de l'A-380 d'Abramovich sera évidemment configuré en format VIP. Son prix ? Plus de 300 millions de dollars à prix catalogue. Il lui sera livré en 2011. En attendant, l'homme le plus riche de Russie se contente d'un « petit » Boeing 767.
Mécénat et achats sur le marché de l'art
Roman Abramovitch a financé une exposition nommée "Quiet Resistance: Russian Pictorial Photography 1900s-1930s" à la galerie Somerset House à Londres. Il a ensuite parrainé une exposition de photographies d'Ouzbékistan par Max Penson qui ouvrit le 29 novembre 2006 dans la même galerie. Olga Sviblova, conservatrice pour ces expositions, affirme que la raison expliquant la générosité d'Abramovitch est un mystère.
Il est par ailleurs l'acheteur supposé d'une œuvre de Picasso (un portrait de Dora Maar) pour 95,2 millions de dollars en 2006[11], quoique le géorgien Boris Ivanishvili fasse l'objet des mêmes soupçons[12]. Il poursuit vraisembablement ses achats sur le marché de l'art en 2008, avec l'achat de deux tableaux de Lucian Freud et de Francis Bacon, respectivement pour 33,6 millions de dollars (21,38 millions d'euros, record pour un artiste vivant) et pour 88,6 millions de dollars (56,38 millions d'euros, record cette fois pour une œuvre peinte après la seconde Guerre mondiale[12].
Citations
- "J'aime ce jeu, j'aime ce sport, j'aime ce championnat. Pourquoi ne pas acheter ma propre équipe ?" - A propos de l'achat du Chelsea FC.
- "Je réalise mon rêve de posséder une équipe de football majeure. Certains auront des doutes sur mes intentions, d'autres penseront que je suis fou." - Après son achat du Chelsea FC.
- "Si j'avais voulu Thierry Henry, je l'aurais acheté, merci beaucoup" - sur la possibilité de signer Thierry Henry.
- "José est un grand manager, le meilleur" - A propos de José Mourinho, l'entraîneur du Chelsea FC.
- "Je ne quitterai jamais le F.C Chelsea. J'ai attrapé le virus football" - à propos d'un éventuel futur départ du Chelsea FC.
- "L'objectif est de gagner. Ce n'est pas une question d'argent. Il y a bien d'autres façons moins risquées pour moi de faire de l'argent. Je ne veux pas gaspiller mon argent, c'est plutôt une question de prendre du plaisir et cela passe par des succès et des trophées" - à propos de sa vision pour le Chelsea FC
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Roman Abramovich ».
- ↑ Abramovitch : « Je ne deviendrai pas un professionnel de la politique », Le Temps, 2006
- ↑ Roman Abramovitch vend Sibneft au Gazprom pour 13 milliards de dollars, Russie.net, 2005
- ↑ Sidérurgie: Roman Abramovitch prend 41% d'Evraz, RIA Novosti, 2006
- ↑ Evraz, le sidérurgiste russe rachète l'américain Oregon Steel, EuroNews, 2006
- ↑ Page de Roman Abramovitch,, The Times Online, 2006
- ↑ Chelsea va moins dépenser sur le marché des transferts, annonce Roman Abramovitch, La tribune, 2006
- ↑ Abramovitch offrira un centre d'entraînement à la sélection russe, RIA Novosti, 2006
- ↑ Ecstasea video and pictures
- ↑ le yacht Pelorus, MonacoEye.com, 2006
- ↑ le yacht le Grand Bleu, MonacoEye.com, 2006
- ↑ The rise of Roman’s civilisation, The First Post, 2006
- ↑ a et b Roman Abramovitch : l'art du secret, 26 mai 2008, Le Monde
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