Aspasie

Aspasie
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Aspasie, copie romaine d'un original grec (vers 460 ?),
Pergamon Museum, Berlin.

Aspasie (en grec ancien Ἀσπασία / Aspasía), née à Milet (Asie mineure) vers 470[1] et décédée vers 400[1] était une hétaïre grecque et fut la compagne de Périclès[2]. Courtisane cultivée, elle s'attira le respect de la plupart des grands hommes de son temps, en premier lieu Périclès ou encore Socrate, et acquit une grande influence sur la politique athénienne de son temps. Les écrits de Platon, Aristophane et Xénophon, entre autres, attestent de son existence.

Les sources la concernant sont néanmoins tardives, et leur authenticité est souvent difficile à évaluer : il s'agit soit d'adversaires politiques de Périclès[3], soit d'auteurs comiques, qui font profession de railler les politiques de leur cité. Certains historiens contemporains remettent en cause la tradition faisant d'elle une hétaïre ou une courtisane, et affirment qu'elle fut même l'épouse de Périclès[N 1]. Dans tous les cas, elle lui donna un fils, Périclès le Jeune, général athénien qui fut exécuté après la défaite de la bataille des Arginuses. On lui prête également une relation avec Lysiclès, grand propriétaire terrien et stratège athénien, après la mort de Périclès.

Sommaire

Biographie

Jeunesse et éducation

Aspasie naît dans la riche cité de Milet, en Asie mineure (dans l'actuelle province d'Aydın, en Turquie). Les sources manquent au sujet de sa famille : on sait uniquement qu'elle est la fille d'un dénommé Axiochos[4],[N 2]. Suite à la découverte d'une tombe du IVe siècle mentionnant les noms d'Axiochos et d'Aspasie, l'historien Peter K. Bicknell a tenté de déterminer l'ascendance de cette dernière, et a pu la lier de parenté avec Alcibiade II de Scamonide, grand-père d'Alcibiade, qui fut ostracisé vers 460 et passa son exil à Milet[1]. Il affirme ainsi qu'Alcibiade II aurait épousé à Milet la fille d'un certain Axiochos, puis serait retourné à Athènes avec sa nouvelle femme et sa jeune sœur, Aspasie. Son appartenance à la famille d'Alcibiade est, selon lui, ce qui lui permit d'accéder aux hautes sphères du pouvoir et de rencontrer Périclès[5].

Elle dut par conséquent appartenir à un milieu très aisé, de surcroît en raison de l'excellente éducation qu'elle reçut. Certaines sources antiques affirment en outre qu'elle était une prisonnière devenue esclave, mais ces indications sont aujourd'hui considérées comme fausses[N 3],[6].

Sa vie à Athènes

La courtisane érudite

Socrate venant chercher Alcibiade chez Aspasie,
Jean-Léon Gérôme, 1861.

Selon la plupart des auteurs antiques et des historiens contemporains, Aspasie serait devenue hétaïre et aurait géré une maison-close à son arrivée à Athènes[7],[8]. Courtisane de haut rang, recherchée autant pour ses talents intellectuels que pour ses attraits physiques, Aspasie porterait un nom professionnel : ἀσπάσια / aspásia signifiant « la bienvenue ». Plutarque, auteur du Ier siècle, indique qu'elle tient une maison close de haut vol, formant de jeunes courtisanes au métier et attirant chez elle, grâce à sa grande culture, hommes politiques et philosophes[9]. Il la compare à la courtisane ionienne Thargélia, « très belle, gracieuse et fort habile en même temps » [10] [N 4]

En société, Aspasie est réputée davantage pour sa conversation et les conseils qu'elle prodigue que pour sa seule beauté physique[8]. Selon Plutarque, sa maison est peu à peu devenue l'un des centres de la vie culturelle athénienne, accueillant les hommes de science les plus éminents, tels que Socrate ; ses disciples s'y rendaient fréquemment. Il ajoute qu'en dépit de l'immoralité de sa conduite, des hommes conduisaient leurs femmes, pourtant assignées à résidence, à la demeure d'Aspasie[10],[11][N 5] : elle enseigne ainsi l'art oratoire et politique à un auditoire composé d'importantes personnalités de la cité, tels que Sophocle ou le sculpteur Phidias.

Si la plupart des sources s'accordent à faire d'Aspasie une hétaïre, il faut considérer cette affirmation avec prudence. En Grèce antique, le moyen le plus commode pour attaquer un adversaire politique est de dénoncer ses mœurs : l'accusation de prostitution est en effet régulièrement usitée, contre le tyran Agathocle de Syracuse, par exemple. Faire d'Aspasie une hétaïre revient également à mettre en avant son statut de métèque : comme telle et comme femme, elle n'est pas supposée se mêler de philosophie ou de politique, disciplines exclusivement masculines. Pour l'ensemble de ces raisons, certains auteurs remettent en cause le fait même qu'Aspasie ait été courtisane[12]

La relation avec Périclès

En tant qu'étrangère (et peut-être aussi hétaïre), elle n'est pas soumise aux règles astreignant les femmes athéniennes à leur devoir de gardiennes du foyer familial : signe de son indépendance au sein de la cité, elle a eu une riche éducation et paye des impôts à la cité, tel un citoyen[13],[14]. Elle peut ainsi participer aux débats publics animant la vie politique de la cité. Elle rencontre alors Périclès, dans des circonstances qui demeurent inconnues ; il s'éprend d'elle et en fait sa maîtresse vers 450. Aspasie vit avec lui après son divorce d'avec sa femme, vers 445, dans un statut marital indéterminé[15][N 6].

Vers 440, Aspasie a de cette longue liaison un enfant, Périclès le Jeune, que son père fait inscrire comme citoyen, malgré ses propres lois restreignant l'octroi de la citoyenneté aux enfants de deux citoyens athéniens uniquement. Elle dut être très jeune, dans la mesure où elle put encore donner un enfant à Lysiclès, vers 428[16].

Son influence politique

Quoi qu'il en soit, l'influence d'Aspasie sur Périclès est attestée à la fois par les auteurs comiques et par Platon : celui-ci, dans son Ménéxène (§ 235 sq.), fait même de la courtisane le véritable auteur du Discours sur les morts du Péloponnèse – Plutarque tempère la remarque en notant que la première partie du discours est « écrite sur le ton de la plaisanterie ». Son influence semble même avoir été politique : on lui attribue à l'époque la responsabilité de la guerre contre Samos, déclarée en 440 pour aider Milet, sa cité natale[17]. Aristophane, dans ses Acharniens (v. 524–531), lui fait même endosser la responsabilité de la guerre du Péloponnèse :

« Mais il y a la gourgandine Simaitha : de jeunes fêtards éméchés font une virée à Mégare, et l'enlèvent. Les Mégariens prennent ça très mal, la moutarde leur monte, et ils enlèvent, en représailles, deux pensionnaires de la maison d'Aspasie. Et alors, c'est l'origine de la guerre : elle a éclaté entre tous les Grecs, à cause de trois catins. Et alors, courroux de Périclès : notre Olympien lance éclairs et tonnerres, met la Grèce en marmelade[18]. »

Aspasie représente en effet une cible facile pour les auteurs comiques : on la surnomme Déjanire, Omphale ou Héra. Plutarque rapporte des vers de Cratinos nettement insultants à son égard :

« Et Sodomie alors enfante pour Cronos,
Cette Héra-Aspasie, la pute aux yeux de chienne. »

On l'accuse également de procurer des jeunes filles à Périclès. Sans doute en réponse à ces attaques, Plutarque insiste au contraire sur l'amour qui unit l'aristocrate à la courtisane : « chaque jour, dit-on, en quittant la maison puis en y revenant, au sortir de l'agora, il la prenait dans ses bras, en la couvrant de baisers » (XXIV, 9).

Après les premiers revers de Périclès durant la guerre, ses ennemis espèrent l'atteindre par le biais d'Aspasie en attaquant cette dernière pour impiété — on vise par là les conversations philosophiques qui se tiennent dans sa maison. Le poète comique Hermippos mène l'accusation et Périclès doit user de toute son influence pour la faire acquitter.

À la mort de Périclès, en 429, elle prend pour protecteur le marchand de moutons Lysiclès, qui parvient, semble-t-il, à jouer un rôle politique à Athènes, grâce à Aspasie.

Galerie d'images

Notes et références

Notes

  1. L'historien M. Henry considère avec circonspection les déclarations des poètes comiques faisant d'elle la tenancière d'une maison-close, et une prostituée elle-même. Il attribue ces moqueries au fait qu'elles émanent d'auteurs coutumiers de la critique du pouvoir politique athénien, et à la situation cocasse de Périclès, contraint de vivre en concubinage avec Aspasie en raison des lois restreignant la citoyenneté, dont il est l'auteur. Nicole Loraux va même jusqu'à remettre en cause sa condition d'hétaïre ou de courtisane.
  2. Il faut distinguer Axiochos, le père d'Aspasie, de l'homme politique Axiochos, oncle d'Alcibiade, personnage principal du dialogue platonicien qui porte son nom. v. Axiochos
  3. Selon Debra Nails, professeur à l'Université d'État du Michigan, si Aspasie n'avait pas eu le staut de libre, légitimer son fils obtenu avec Périclès puis son mariage avec Lysiclès aurait été chose impossible.
  4. Les passages de Plutarque sont issus de la traduction d'Anne-Marie Ozanam pour Gallimard, 2001.
  5. Selon C.H. Kahn, les visites des femmes des amis de Socrate et son rapprochement avec Lysiclès ne sont pas avérés. Il soutient en effet qu'Eschine de Sphettos, principale source, ne se souciait guère de la vérité historique des faits qu'il narre et qu'il a même pu inventer certains récits de toutes pièces
  6. Fornara et Samons soutiennent que Périclès a bien épousé Aspasie, mais que ses lois de citoyenneté ont invalidé l'union. Wallace remarque quant à lui que, si toutefois Périclès a épousé Aspasie, le dirigeant athénien a perpétué la tradition de n'épouser que les étrangères de très haute réputation. Henry pense en revanche que Périclès se sentait contraint par les lois de citoyenneté et s'était résolu à vivre en concubinage avec elle : il s'appuie sur un passage d'une pièce comique où Aspasie est qualifiée de pallake (littéralement : concubine). Enfin, Arnold W. Gomme écrit que "ses contemporains la considéraient comme la femme de Périclès".

Références

  1. a, b et c D. Nails, The People of Plato, 58–59
  2. S. Monoson, Plato's Democratic Entanglements, 195
  3. R.W. Wallace, Review of Henry's book
  4. Plutarque, Vie de Périclès, XXIV, 3 ; Diodore le Péripatéticien, FGrH 372 f 40.
  5. P.J. Bicknell, Axiochus Alkibiadou, Aspasia and Aspasios, 240–250
  6. J. Lendering, Aspasia of Miletus
  7. Aristophane, Les Acharniens
  8. a et b R. Just,Women in Athenian Law and Life",144
  9. Plutarque, Vie de Périclès, XXIV, 5
  10. a et b Plutarque, Vie de Périclès
  11. H.G. Adams, A Cyclopaedia of Female Biography, 75–76
  12. C'est le cas de Nicole Loraux dans « Aspasie, l'étrangère, l'intellectuelle », in La Grèce au féminin, 2003, p. 133-164.
  13. "Aspasia". Encyclopaedia Britannica. 2002 . 
  14. A. Southall, The City in Time and Space, 63
  15. M. Ostwald, Athens as a Cultural Center, 310
  16. P.A. Stadter, A Commentary on Plutarch's Pericles, 239
  17. Milet et Samos sont alors en guerre pour la possession de Priène. Les Samiens sont près de l'emporter lorsqu'Athènes prétend imposer son arbitrage. Devant le refus samien, Périclès, à la tête de la flotte, prend la ville, renverse son oligarchie et prend les oligarques en otage. Après son départ, les Samiens se révoltent et il doit reprendre la guerre.
  18. Extrait de la traduction de Victor-Henry Debidour pour Gallimard, 1965.

Voir aussi

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Bibliographie

Sources antiques (grecques et romaines)

Sources contemporaines francophones

  • Henry Gardiner Adams, A Cyclopaedia of Female Biography, Groombridge, 1857 
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  • (en) Prudence Allen, The Concept of Woman: The Aristotelian Revolution, 750 B.C. - A.D. 1250, Grand Rapids, Wm. B. Eerdmans Publishing, 1997, 2e éd. (ISBN 978-0-8028-4270-1) (LCCN 96009102), « The Pluralists: Aspasia » 
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  • Brian Arkins, « Sexuality in Fifth-Century Athens », dans "Classics Ireland", vol. 1, 1994 [texte intégral (page consultée le 2006-08-29)] 
  • "Aspasia". Encyclopaedia Britannica. 2002

. 

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  • Kathleen Wider, « Women philosophers in the Ancient Greek World: Donning the Mantle », dans "Hypatia", vol. 1, no 1, 1986, p. 21–62 
  • Danielle Jouanna, Aspasie de Milet, Fayard, Paris, 2005 (ISBN 221361945X).
  • Nicole Loraux, « Aspasie, l'étrangère, l'intellectuelle », La Grèce au féminin, Belles Lettres, coll. « Histoire », Paris, 2003, p. 133-164 (ISBN 2-251-38048-5).
  • Claude Mossé, La Femme dans la Grèce antique, Complexe, Bruxelles, 1999 (1re édition 1983) (ISBN 2-87027-409-2).

Articles connexes


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