- Relations entre la Chine et les États-Unis
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Demande de traduction --- Sino-American relations → Relations entre la Chine et les États-Unis --- (+)
Relations entre la Chine et les États-Unis États-Unis Chine « Les relations entre les États-Unis et la Chine façonneront le XXIe siècle », a déclaré le président américain Barack Obama en ouvrant le 27 juillet 2010 à Washington, un sommet destiné à convaincre Pékin d'accroître leur coopération[1].
Les relations bilatérales sino-américaines sont marquées à la fois par une dénonciation de l'« hégémonisme américain » et une interdépendance économique croissante[2].
Sommaire
Rivalités de puissance
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale et la prise de pouvoir par Mao, les États-Unis sont le protecteur et le parrain de la Corée du Sud, du Japon et de Taïwan, trois pays voisins de la Chine qui entretiennent avec elle un passé et des relations conflictuelles. Au grand mécontentement de Pékin, le 30 octobre 2010, la secrétaire d'État Hillary Clinton se pose également en protectrice de l'ASEAN face aux ambitions géopolitiques et revendications territoriales de la Chine[3].
Si d’importantes manifestations ont ainsi protesté contre le bombardement, par l’OTAN, de l’ambassade chinoise à Belgrade en 1999, la dénonciation de l’ « hégémonisme américain » a été absente, pour la première fois lors d’un congrès du Parti communiste chinois, lors du XVIe Congrès de novembre 2002[4].
Côté américain, selon le professeur Michael T. Klare, l'endiguement de la montée en puissance de la Chine constituerait la véritable motivation de l'augmentation continue des dépenses militaires américaines[5].
Alliance et concurrence économique
Les relations économiques bilatérales encouragent cependant la coopération entre les deux États, tout en nourrissant les sentiments anti-chinois aux États-Unis, dans la mesure où ces échanges traduisent une dépendance américaine :
- du fait du déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine ;
- en raison de la détention d’une part importante de la dette publique américaine, soit 350 milliards de dollars en bons du Trésor, par les investisseurs chinois.
Comparaison
États-Unis Chine Population 307 206 000 hab. 1 338 612 968 hab. Superficie 9 629 091 km² 9 640 821 km² Densité 31 hab./km² 140 hab./km² Capitale Washington, D.C. Pékin Plus grande ville New York - 18 223 567 hab. Shanghai - 18 884 600 hab. Gouvernement République fédérale République socialiste à parti unique / Un pays, deux systèmes Langue officielle Anglais (de facto) Chinois (mandarin) Religions 77 % Christianisme, 18 % non-religieux, 1 % Bouddhisme, 4 % Islam,1 % Judaïsme, 1 % Autre 69 % non-religieux, 7,5 % Taoïsme, 4,5 % Bouddhisme, 3 % Christianisme, 3 % Islam PIB (nominal) $14 264 milliards ($46,859 par hab.) (en 2008) $4 401 milliards ($3,315 par hab.) (en 2008) PIB (PPA) $14 264 milliards ($46,859 par hab.) (en 2008) $7 916 milliards ($5,963 par hab.) (en 2008) IDH 0.956 (en 2007) 0.772 (en 2007) Réserves de change $76 milliards $2 132 milliards Dépenses militaires par an $651 milliards (4,1 % du PIB) (en 2009) $85 milliards (1,7 % du PIB) (en 2009) Chiffres actualisés en 2009.
Annexes
Articles connexes
- Politique étrangère de la Chine
- Politique étrangère des États-Unis
- Diplomatie du ping-pong
- Émergence de la Chine comme superpuissance
Voir aussi
- Nixon in China
- en:China lobby
- Rapport Cox
- en:Hainan Island incident
- en:1996 United States campaign finance controversy
- en:China Containment Policy
- en:Strategic Economic Dialogue
Références
- « Sommet sino-américain : les intérêts communs de Washington et de Pékin », dans Le Monde, 23 août 2008 [texte intégral]
- Francois Godement (sous la direction de), Chine États-Unis. Entre méfiance et pragmatisme, La Documentation française, 2001
- AFP, « Hillary Clinton joue l'Asean contre Pékin », dans Le Monde, 30 octobre 2010 [texte intégral]
- Jean-Pierre Cabestan, « Chine, nouveaux enjeux géopolitiques », dans Hérodote, no 125, second semestre 2007, p. 15
- Michael T. Klare, "La Chine comme cible : l’émergence du conflit sino-américain", analyse parue dans Japan Focus, 19 avril 2006, traduite sur le site "Korea is one"
Wikimedia Foundation. 2010.