Relations entre l'Iran et Israël

Relations entre l'Iran et Israël
Relations entre l'Iran et Israël
Drapeau : Iran
Drapeau : Israël
Iran et Israël
     Iran
     Israël

Les relations Iran-Israël sont passées des alliances politiques étroites entre les deux pays durant l'ère de la dynastie Pahlavi, aux hostilités à la suite de la montée au pouvoir de l'ayatollah Rouhollah Khomeini.

L'histoire des Juifs Persans n'a jamais été interrompue en 2500 ans. Il existe une communauté de Juifs Mizrahim dans le territoire de l'Iran actuel, le cœur historique de l'ancien Empire perse, qui commença dès le XVIIIe siècle av. J.-C., lors de la captivité des Israélites antiques dans la région de Khorassan.

En 2005, l'Iran a la plus grande population juive du Moyen Orient en dehors d'Israël. Une majeure partie de la population juive iranienne réside en Israël, avec le président d'Israël Moshe Katsav, le ministre de la Défense et ancien chef d'état-major Shaul Mofaz et la pop-star israélienne Kobi Shimoni, plus connu sous le nom de Subliminal.

Sommaire

Les relations avant la révolution

Le diplomate iranien Reza Saffinia arrive chez Chaim Weizmann à Rehovot le jour de Yom Ha'atzmaut 1950.

Depuis sa création, en 1948, et jusqu'à la Révolution iranienne, en 1979, Israël a connu des relations cordiales avec l'Iran, alors dirigé par la Dynastie Pahlavi. L'Iran fut le deuxième État à majorité musulmane, après la Turquie, à reconnaître l'État d'Israël[1], considéré comme son meilleur ami non-musulman. L'Iran vota cependant en 1975 avec 72 autres pays en faveur de la Résolution 3379 de l'Assemblée des Nations Unies, qui assimilait le sionisme au racisme[2]. L'Iran et Israël développèrent néanmoins des liens étroits en matière militaire durant cette période. Un exemple en est le développement de projets militaires en « joint venture », tel le Projet Fleur, une tentative irano-israélienne de créer un nouveau missile balistique (1977-1979)[3],[4].

La Révolution islamique sous Khomeini

Le premier à déclarer Israël ennemi de l'Islam fut l'ayatollah Khomeini durant la seconde période Pahlavi, dans sa campagne contre le Shah Mohammad Reza Pahlavi qui soutenait Israël.

Après la seconde phase de la Révolution iranienne de 1979 qui signa l'instauration de la République islamique, l'Iran rejeta sa reconnaissance de l'État d'Israël et cessa toute relation officielle avec lui.

La période Khamenei 1989-2009

Khatami

Lors de l'élection du président « réformateur » iranien Mohammad Khatami en 1997, certains pensèrent que l'Iran et Israël amélioreraient leurs relations. Au début, cette élection ne sembla pas changer grand chose (Khatami traita Israël d'« état parasite » et « illégal ») mais de légers signes d'amélioration se firent jour. Khatami déclara par exemple que « les Juifs seraient en sécurité » en Iran et que toutes les minorités religieuses seraient protégées. En janvier 2004, il s'adressa à un journaliste israélien qui lui demanda sur quelles bases il reconnaîtrait l'État d'Israël. On pense que c'est la première fois qu'il parla avec un Israélien.

À l'enterrement du pape Jean-Paul II, en avril 2005, Khatami était assis à côté du président israélien Moshe Katsav. Ce dernier affirme lui avoir serré la main et avoir échangé quelques mots sur l'Iran. Mais Khatami le nie.

Ahmadinejad

En 2005, les relations entre les deux pays se tendirent en raison de l'élection surprise d'un inconnu, Mahmoud Ahmadinejad, à la tête du pays.

Le 8 décembre 2005, pendant un sommet de pays islamiques à La Mecque, il accorda un entretien à la chaîne iranienne en arabe Al Alam :

« Certains pays européens persistent à dire que durant la Seconde Guerre mondiale, Hitler brûla des millions de Juifs et les mit dans des camps de concentration. Tout historien, commentateur ou scientifique mettant en doute cela est mis en prison ou condamné. Bien que n'étant pas d'accord avec cette vision, à supposer que cela soit vrai… si les Européens étaient honnêtes, ils devraient céder quelques unes de leurs provinces (comme en Allemagne, en Autriche, ou dans d'autres pays) aux sionistes et les sionistes pourraient alors créer leur État en Europe. Proposez un endroit en Europe et nous soutiendrons cette proposition ! »[5],[6]

En octobre 2005, Ahmadinejad a fait un discours à propos du droit à l'existence d'Israël qui a provoqué de nombreuses réactions. En effet, il a déclaré qu’il adhérait aux propos de l’Ayatollah Khomeini, selon lesquels « ce régime qui occupe Jérusalem doit disparaître de la page du temps » (en persan : « een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad »)[7], formule qui fut généralement rapportée en occident sous la forme « Israël doit être rayé de la carte »[8],[9].

Les commentaires d'Ahmadinejad ont été condamnés par la plupart des gouvernements occidentaux, l'Union européenne, la Russie, le Conseil de sécurité des Nations unies et le Secrétaire général Kofi Annan. Les dirigeants égyptiens, turcs et palestiniens ont aussi exprimé leur inconfort face à cette remarque d'Ahmadinejad[10].

Une controverse sur la justesse de la traduction a ensuite vu le jour. Lors d'une conférence de presse donnée le 14 janvier 2006, Ahmadinejad a déclaré à propos de son discours d'octobre « qu'il n'y avait pas de politique nouvelle, ils ont créé tout un ressentiment autour de cette déclaration. »[11]. En juin 2006, un éditorialiste du Guardian, Jonathan Steele a cité plusieurs persanophones et traducteurs qui ont dit que la phrase en question serait plus exactement traduite par « balayé » des « pages du temps » ou « des pages de l'histoire » plutôt que « rayé de la carte[12] ». En réexaminant la controverse sur la traduction, un éditeur du New York Times, Ethan Bronner a fait observer que « toutes les traductions officielles » des commentaires, dont celle du ministère des Affaires étrangères iranien et du bureau du président « se réfèrent à balayer Israël bien loin[13] ».

Soltanieh

En avril 2006, Wolf Blitzer, correspondant de CNN, interrogea le représentant permanent de l'Iran à l'AIEA, l'ambassadeur Soltanieh[14].

Blitzer : « Voici ce qu'Ahmadinejad a déclaré : « Israël doit être effacé de la carte du monde et si Dieu le veut, nous connaîtrons bientôt un monde sans les États-Unis et les sionistes. » Aussi, vous comprenez pourquoi est on inquiets, à l'Ouest et aux États-Unis, étant données ces menaces directes envers Israël. »

Soltanieh : « La politique de la République islamique d'Iran condamne toute école de pensée ou régime tels que l'Apartheid, le sionisme, le racisme. L'Apartheid a été supprimé car le monde civilisé ne pouvait plus l'accepter. Nous condamnons donc aussi le sionisme et le racisme. Ceci est une question de principes. »

Blitzer : « Vous condamnez le sionisme et donc vous voulez détruire l'État d'Israël ? »

Soltanieh : « Dans cette région coexistent Juifs, Musulmans et Chrétiens. Nous respectons les Juifs en Iran et ils sont représentés au Parlement. Si une solution démocratique se profilait dans cette région, nous la défendrons car nous sommes en faveur d'un règlement pacifique de cette question. et voulons la co-existence pacifique de ces trois religions divines au Moyen-Orient... »

Blitzer : « Israël a t-il le droit d'exister ? »

Soltanieh : « Je pense vous avoir répondu. Si Israël est un synonyme du sionisme et en a la mentalité, la réponse est non. Mais si vous concluez que nous disons que les gens qui le peuplent doivent en partir, qu'ils doivent être massacrés, ceci n'est qu'une approche sélective et fabriquée de la pensée politique de l'Iran. »

Mashaei

En juillet 2008, lors d'un congrès sur le tourisme à Téhéran, le vice-président iranien Mashaei déclara : « Aucune nation au monde n'est notre ennemie. L'Iran est l'ami des États-Unis et d'Israël. Nous considérons que les États-Unis font partie des grandes nations du monde… L'Iran ne veut faire la guerre à aucun pays et L'Iran n'a fait que se défendre lors de la Guerre Iran-Irak »[15].

Relations commerciales

L'Iran est suspecté d'avoir acheté à l'État d'Israël des armes pour plus de 2,5 milliards de dollars, par l'intermédiaire d'un tiers (en l'occurrence les États-Unis), au cours de la guerre Iran-Irak dans les années 1980 et 1990. Ces ventes d'armes ont été citées dans le scandale de l'Irangate.

En 1998, l'homme d'affaires israélien Nahum Manbar a été condamné à 16 ans de prison en Israël pour avoir commercé avec Téhéran. Au cours de l'enquête, « des centaines de sociétés » ont été accusées d'avoir effectué des transactions illégales avec l'Iran.

Au milieu de l'année 2011, suite à une controverse au sujet de liens commerciaux entre Israël et les États-Unis, ces derniers appliquèrent des sanctions à la compagnie israélienne Ofer Brothers Group pour avoir vendu des navires à l'Iran via un pays tiers. Plusieurs navires de la compagnie avaient également mouillé dans des ports iraniens[16].

Le site web israélien Ynet rapporte que le commerce entre les deux pays représente des dizaines de millions de dollars américains par an. La majeure partie est réalisée par un pays tiers. Israël exporte des tuyaux, des fertilisants et des hormones alimentaires et l'Iran des noix de cajou et du marbre[17].

Les relations militaires

D'après le rapport des Commissions d'enquête du Congrès américain sur l'affaire Iran-Contra publié en novembre 1987, « la vente d'armes américaines à l'Iran par Israël interposé commença à l'été 1985 après accord du président Reagan ». Ces ventes comprenaient 2008 missiles TOW et 235 pièces détachées-kits pour missiles Hawk furent expédiées en Iran via Israël. Des livraisons ultérieures d'armes américaines d'Israël vers l'Iran pour un montant de plus de 2 milliards de dollars (18 chasseurs-bombardiers F-4 Phantom, 46 Douglas A-4 Skyhawk, et près de 4 000 missiles) furent répertoriées par le Département de la Justice des États-Unis et « des rapports non vérifiés prétendirent qu'Israël accepta de vendre à l'Iran des missiles air-air Sidewinder, des équipements radar, des munitions pour mortiers et mitrailleuses, des téléphones de campagne, des chars M60, des obus et des pièces détachées pour avion de transport C-130 ».

Le journal The Observer a estimé que les ventes d'armes d'Israël à l'Iran durant sa guerre contre l'Irak totalisèrent 500 millions de dollars par an, et le Time Magazine a déclaré que « tout au long des années 1981 et 1982, les Israéliens ouvrirent des comptes bancaires suisses pour traiter la partie financière de ces accords ».

Israël fut aussi impliqué dans l'armement de l'Iran avant la guerre Iran-Irak :

  • Le projet "Fleur" Tzur, collaboration croisée entre l'Iran et Israël, visait à développer « un missile mer-mer très performant, version améliorée du missile américain Harpoon, avec une portée de 200 km ». (voir : Ronen Bergman, "5 milliards de raisons pour parler avec l'Iran" Haaretz (Tel Aviv), 19 mars 1999 ; in Examen de la dette colossale d'Israël envers l'Iran, Document FBIS, FTS 19990319001273, 19 mars 1999)
  • Le ministre de la Défense israélien, le général Ezer Weizman, et le vice-ministre iranien de la Guerre, le Général Hasan Toufanian, ont parlé de la co-production du missile balistique israélien Jéricho 2, nom de code Project Flower (voir : "Minutes de la rencontre à Tel Aviv entre son excellence, le général Moshe Dayan, ministre des Affaires étrangères israélien et Son Excellence le général H. Toufanian, vice-ministre de la Guerre, Gouvernement impérial de l'Iran" in Minutes Top Secret du ministère israélien des Affaires étrangères, 18 juillet 1977, in Archives Numérisées de la Sécurité Nationale).

Les ventes d'armes continuèrent après la guerre, quoique non officiellement et de manière sporadique.

Des plans de guerre israéliens

Un journal écossais déclara en novembre 2003 qu'Israël « avertissait qu'il était prêt à entreprendre une action militaire unilatérale contre l'Iran si la communauté internationale ne faisait rien pour mettre fin au développement d'armes nucléaires dans les installations d'énergie atomique de ce pays »[18]. Il cita le ministre israélien de la Défense, Shaul Mofaz, qui déclara « qu'en aucune circonstance Israël ne tolèrerait que l'Iran possède l'arme nucléaire ».

En décembre 2005, un journal britannique rapporta que le Premier ministre israélien Ariel Sharon avait ordonné à l'armée d'Israël de préparer des plans d'attaque contre les sites d'enrichissement d'uranium en Iran en mars 2006, sur la base d'estimations du renseignement israélien prévoyant que l'Iran serait capable d'obtenir l'arme nucléaire d'ici 2 à 4 ans. On a prétendu que le commandement des forces spéciales était en état de préparation maximum à une attaque (stade G) en décembre. On rapporte qu'Ariel Sharon déclara « Israël - et pas seulement Israël - ne peut accepter un Iran possédant l'arme nucléaire. Nous sommes en mesure de traiter cette affaire et nous nous préparons activement à être prêts pour une telle situation »[19].

Dan Haloutz, le chef d'état-major militaire israélien répondit « 2 000 km » lorsqu'on lui demanda jusqu'où Israël était prêt à aller pour arrêter le programme d'énergie nucléaire iranien[20].

Seymour Hersh affirma également que des civils du Département de la Défense américain, dirigés par Douglas Feith, ont travaillé en collaboration avec des planificateurs et consultants israéliens pour développer et affiner le potentiel d'armes nucléaires et chimiques et le choix de cibles à atteindre par des missiles en territoire iranien[21].

On estime qu'Israël possède de 200 à 400 armes nucléaires, mais il n'existe aucune confirmation ni infirmation ni aucune autre information quant à la décision de les utiliser dans les opérations prétendument en préparation.

Le 8 mai 2006, le vice-Premier ministre, Shimon Peres, déclara dans un entretien accordé à Reuters que « le président iranien doit savoir que l'Iran peut aussi être rayé de la carte » (rapporté par la Radio des Forces armées). Peres, lauréat du prix Nobel de la Paix, se vit sévèrement et inhabituellement critiqué par un analyste de la télévision israélienne, Yoav Limor, pour avoir parlé de détruire un pays[22],[23].

Le 26 mai 2006, le ministre russe de la Défense Sergueï Ivanov réitéra l'engagement de la Russie à fournir à l'Iran des missiles anti-aériens sophistiqués.

Réactions iraniennes face à la menace israélienne

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a déclaré qu'Israël ne pouvait pas lancer une attaque car il est toujours en train de récupérer de ses pertes subies lors du Conflit israélo-libanais de 2006. Le chef iranien des Gardiens de la Révolution, Mohammad Ali Jaffari, a déclaré qu'Israël était à portée des missiles iraniens et que l'Iran fermerait le détroit d'Ormuz, et priverait ainsi le monde des deux cinquièmes des ressources en pétrole[24]. Il a aussi déclaré que « si Israël attaquait la souverraineté et l'indépendance de l'Iran, ce dernier se défendrait selon les règles du droit international

L'Iran peut fermer ce détroit ou obstruer le trafic pendant un mois ou plus, et toute tentative des États-Unis pour le rouvrir signifierait une escalade dans le conflit[25].

Le Chef d'État-Major d'Ahmadinejad, Esfandiar Rahim Maschaei, a déclaré que si Israël attaquait, il serait détruit en une semaine.

Financement du Hamas et du Hezbollah par l'Iran

Peinture murale à Téhéran avec l'emblème du Hezbollah et une citation de l'Ayatollah Khomeini : « Israël doit disparaître. »

L'Iran fournit une aide politique et militaire au Hamas[26], organisation vouée à la destruction d'Israël par le Djihad[27]. Selon Mahmoud Abbas, le Hamas a été créé et financé par l'Iran. Il prétend être financé par des dons, mais ceux-ci ne représenteraient rien par rapport aux aides de l'Iran[28].

L'Iran finance aussi le Hezbollah, assure sa formation militaire, politique, diplomatique et lui fournit des armes[29],[30]. Selon un rapport publié en février 2010, le Hezbollah aurait reçu 400 millions de dollars de l'Iran[30].

Notes et références

  1. Shah Censors Israel Relations. Consulté le 4 September 2011
  2. (en) Treacherous Alliance: The Secret Dealings of Israel, Iran, and the U.S. BY TRITA PARSI-Yale University Press
  3. (en) NTI. Iran Profile. Missile Overview
  4. Pour des détails sur la doctrine stratégique iranienne dans les années 1970, voir (en) Israel and the Origins of Iran’s Arab Option: Dissection of a Strategy Misunderstood, Middle East Journal, Volume 60, Number 3, Summer 2006.
  5. Iranian president says move Israel to Europe, Wikinews (December 9, 2005).
  6. Iran's president says move Israel, BBC News (December 8, 2005).
  7. « Ahmadinejad n’a jamais dit “Israël doit être rayé de la carte” », International Solidarity Movement, 6 octobre 2007.
  8. « En voie de radicalisation, l'Iran veut "rayer" Israël de la carte », Mouna Naïm, Le Monde, 27/10/2005
  9. « Ahmadinejad : «Israël doit être rayé de la carte» », Siavosh Ghazi, RFI, 27/10/2005
  10. (en) UN raps Iran's anti-Israel rant, BBC News. Consulté le 31 août 2006
  11. U.N. Scrutiny Won't Make Iran Quit Nuclear Effort, President Says, Nazila Fathi, New York Times, 15 janvier 2006.
  12. (en) Jonathan Steele. Lost in translation, The Guardian, 14 juin 2006.
  13. (en) Just How Far Did They Go, Those Words Against Israel?, = The New York Times. Consulté le 31 août 2006
  14. http://transcripts.cnn.com/TRANSCRIPTS/0604/02/le.01.html
  15. http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3570266,00.html
  16. (en) 13 ships owned by Israel's Ofer Brothers have docked in Iran over past decade, Haaretz.com, 29 mai 2011
  17. (en) Israel-Iran trade ties thriving, Ynetnews.com, 31 mai 2011
  18. Israel threatens strikes on Iranian nuclear targets, Ross Dunn, Scotsman.com, 23 novembre 2003
  19. Israel readies forces for strike on nuclear Iran, Uzi Mahnaimi, 11 décembre 2005, The Sunday Times
  20. Israel's War with Iran, James Petras, uruknet.info, 28 décembre 2005
  21. Annals of National Security: The Coming Wars: The New Yorker
  22. Peres says that Iran 'can also be wiped off the map' - DominicanToday.com
  23. http://www.chron.com/disp/story.mpl/ap/world/3850070.html
  24. http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,562823,00.html
  25. http://belfercenter.ksg.harvard.edu/publication/18409/closing_time.html
  26. (en) Cyprus: Ship violated UN resolutions, 30 janvier 2009
  27. (en) http://avalon.law.yale.edu/20th_century/hamas.asp The Covenant of the Islamic Resistance Movement (Charte du Hamas), 18 août 1988, publié par The Avalon Project at Yale Law School
  28. (en) Hamas 2010 budget mainly 'foreign aid' from Iran, WorldTribune.com, 5 janvier 2010
  29. (en) In the Party of God, par Jeffrey Goldberg, The New Yorker, 14 octobre 2002, p.4
  30. a et b (en) Iran Massively Rearming Hezbollah in Violation of UN Security Council Resolution, American Chronicle, 28 mars 2010

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Relations entre l'Iran et Israël de Wikipédia en français (auteurs)

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