- Ray of Light (album)
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Ray of Light
Ray of Light Album par Madonna Sortie 1998
22 février (Japon)
27 février (Suisse)
2 mars (Europe)
3 mars (États-Unis)Enregistrement 1997 Durée 66:50 Genre(s) Pop/Dance/Electro Producteur(s) Madonna
William Orbit
Patrick Leonard
Marius De VriesLabel Warner Bros. Records, Maverick Records Albums de Madonna Evita : Music From The Motion Picture The Next Best Thing Ray of Light est le septième album de Madonna, sorti en 1998 et vendu à plus de 18 millions d'exemplaires[réf. nécessaire]. Produit en partie par Madonna, Patrick Leonard, Marius De Vries et William Orbit.
Après le succès mitigé au cinéma de la comédie musicale Evita et la naissance de sa fille Lourdes Maria, Madonna écrit alors son septième album en mai 1997, sur la base de ses propres expériences et des questions fondamentales de la vie (la mort, la peur, l'amour...). Pour s'assurer un aspect toujours avant-gardiste, elle fait encore appel à William Orbit, un musicien spécialisé dans la musique électronique, Patrick Leonard, Marius De Vries, qui a participé à l'album Bedtime Stories ainsi que Craig Armstrong (Massive Attack) avait travaillé sur I Want You. Le photographe Mario Testino, qui s'est spécialisé dans les magazines de mode s'occupera de la totalité des clichés.
Dans ce nouvel album, Madonna parle du monde de la célébrité (Drowned World/Substitute for love), d'être mère (Nothing really matters, Little Star) et de spiritualité (Shanti/Ashtangi, Frozen). Enfin, dans Mer Girl, elle évoque la mort de sa mère, sujet dont elle a beaucoup parlé auparavant[réf. nécessaire]. Elle change comme à son habitude complètement de look pour adopter un style plus naturel (cheveux bruns bouclés, tenues beaucoup moins provocantes, etc.). Son album mélangeant les cultures et les sonorités américaines, japonaises, indiennes, et gothiques est un triomphe, la presse et les revues musicales acclament sa nouvelle voix[1] (ayant pris des cours de chant durant le tournage de Evita) et la qualité de la musique et les paroles de ses chansons. L'album remporte trois Grammy Awards, dont celui de meilleur album pop. Il est classé en tête des charts dans de nombreux pays où il resta parfois jusqu'à plusieurs semaines numéro un des ventes et plus d'un an dans les classements, en fait l'un des plus grands succès commerciaux de l'année 1998. Avec 18 millions d'exemplaires vendus, c'est aussi une des meilleures ventes de la fin des années 1990 et depuis, aucun autre album de Madonna ne s'est mieux vendu.
Sommaire
Conception de l'album
L'album s'est construit à partir de la chanson The Drowned World, inspirée du roman The Drowned World de J.G. Ballard. Il a d'abord été produit par Madonna, William Orbit et Patrick Leonard, avc qui elle avait déjà collaboré dans le passé. Cet album représente un tournant musical pour Madonna, aussi bien en ce qui concerne la musique que les paroles, qui abordent des thèmes nouveaux, tels que la maternité, la célébrité et la spiritualité. Dans Ray of Light, Madonna a une voix plus puissante qu'auparavant; elle a pu perfectionner sa technique vocale en préparant son rôle dans le film Evita (1996).
Madonna commence à écrire des chansons pour l'album avec Patrick Leonard en 1997; c'est la première fois qu'ils travaillaient ensemble depuis leur collaboration sur l'album "I'll Remember", trois ans plus tôt. Mais cette fois, Leonard s'implique très peu en studio. En effet, Madonna estime que son travail de production apporterait aux chansons "un son similaire à celui de Peter Gabriel", ce qui n'était pas ce qu'elle recherchait pour cet album.[2]
Madonna commence à travailler sur Ray of Light en mai 1997, après avoir revu Kenneth "Babyface" Edmonds, avec qui elle avait déjà collaboré sur l'album Bedtime Stories (1994). Ils écrivent quelques chansons ensemble avant que Madonna ne décide que cela ne suit pas la direction musicale qu'elle souhaite pour l'album. D'après Edmonds, les chansons "sonnaient comme Take a Bow et Madonna n'avait pas envie, ou pas besoin, de se répéter."[2] Après avoir abandonné les chansons qu'elle a écrites avec Edmonds, Madonna se tourne vers le musicien Rick Nowels, qui a notamment écrit des chansons pour Stevie Nicks et Céline Dion. Sept chansons sont écrites en trois jours, mais elle ne sont pas du tout représentatives du futur son électronique de l'album.[3] Madonna apporte le fruit de sa collaboration avec Nowels et Leonard au musicien anglais William Orbit. Madonna était depuis longtemps très admirative du travail d'Orbit et aimait le son "trance" et "ambient" qu'il donnait aux chansons qu'il travaillait. [4] Elle commence à travailler avec Orbit après qu'il lui a envoyé les fragments de musique (8 à 16 mesures) sur lesquels il travaille, qui sont pour la plupart des versions simplifiées des chansons qui formeront partie de l'album. Madonna écoute alors inlassablement ces fragments musicaux jusqu'à trouver l'inspiration suffisante pour écrire des paroles. Lorsqu'elle a une idée du thème qu'ele souhaite aborder dans les paroles, elle en parle à Orbit qui retravaille la musique dans ce sens.[2]
L'album est enregistré en un peu plus de 4 mois et demi à Los Angeles, en 1997, ce qui est alors un temps record passé en studio pour Madonna. Pendant l'enregistrement, seules trois personnes sont présentes en studio avec Madonna : William Orbit, l'ingénieur du son Pat McCarthy, et son assistant Matt Silva.[2] L'équipe rencontre quelques problèmes techniques au début, Orbit préférant travailler avec des samples et des sons de synthétiseur plutôt qu'avec des musiciens live. Les ordinateurs tombent en panne, et l'enregistrement doit être repoussé jusqu'à ce qu'ils soient réparés. Les quatre mois ont été nécessaires à l'enregistrement de l'instrumentation de l'album. Wiliiam Orbit se rappelle que ses doigts saignaient tandis qu'il jouait de la guitare pendant les longues heures passées en studio.[2] Les chants de Madonna sont beaucoup plus faciles et rapides à enregistrer; une seule prise suffit en général.[5] Lorsque l'enregistrement touche à sa fin, le producteur Maries de Vries est intégré à l'équipe pour donner la touche finale aux chansons.[2]
Critique et réception
A sa sortie, l'album reçoit en majorité des jugements positifs de différents critiques du monde entier. Slant Magazine décrit l'album comme "l'un des grands chefs-d'oeuvre pop des années 90". Madonna "n'a jamais été aussi franche émotionnellement depuis Like a Prayer"[6]. Roni Sarig, dans une critique pour Amazon.com, déclare que Ray of Light "est son album le plus riche et le plus accompli jusqu'ici".[7] Il est particulièrement impressionnée par l'étendue, la profondeur et la clarté de la voix de Madonna, notables depuis les leçons qu'elle a dû prendre pour son rôle dans Evita (1996). La chaîne de divertissement américaine E! loue l'album pour la profondeur de ses paroles. E! apprécie également les "artistiques bips, râles et craquements de guitare" et "touches orientales" apportés par William Orbit. Dans la critique, Ray of Light obtient un A-, une des meilleures notes accordées à un album par la chaîne.[8]
La critique de Rob Sheffield pour le magazine Rolling Stone est globalement positive, mais montre du doigt les faiblesses de l'album. Sheffield qualifie l'album de "brillant", mais critique la production de William Orbit, jugeant qu'il "ne connaît pas assez de ficelles pour remplir un CD entier, alors il se répète."[9] Stephen Thomas Erlewine, du site Allmusic, parle de Ray of Light comme "l'album le plus aventureux de Madonna" mais aussi "le plus mature et le plus sobre". Il lui accorde quatre étoiles sur cinq.[10]
In 1999, Ray of Light gagne trois Grammy Awards pour le "Meilleur Enregistrement Dance", "Meilleur Album Pop" et "Meilleure Pochette", et a été nommé dans les catégories "Chanson de l'année" et "Album de l'année". La chanson-titre Ray of Light gagne le Grammy du "Meilleur Clip Vidéo".[11] En 2002, les télespectateurs de la chaîne télévisée britannique VH1 ont élu Ray of Light dixième meilleur album de tous les temps. le magazine Rolling Stone classe Ray of Light 363ème sur la liste des "500 Meilleurs Albums De Tous Les Temps".[12]
Pistes (auteurs et producteurs)
- Drowned World/Substitute for Love* 5:09
Madonna/William Orbit/Rod McKeun/Anita Kerr/David Collins - Swim 5:00
Madonna/William Orbit - Ray of Light* 5:21
Madonna/William Orbit/Clive Muldoon/Dave Curtis/Christine Leach - Candy Perfume Girl 4:34
Madonna/William Orbit/Susannah Melvolin - Skin 6:22
Madonna/Patrick Leonard/William Orbit/Marius DeVries - Nothing Really Matters* 4:27
Madonna/Patrick Leonard/William Orbit/Marius DeVries - Sky Fits Heaven 4:48
Madonna/Patrick Leonard/William Orbit - Shanti/Ashtangi 4:29
Madonna/William Orbit - Frozen* 6:12
Madonna/Patrick Leonard/William Orbit - The Power of Good-Bye* 4:10
Madonna/Rick Nowels/William Orbit/Patrick Leonard - To Have and Not to Hold 5:23
Madonna/Rick Nowels/William Orbit/Patrick Leonard - Little Star 5:18
Madonna/Rick Nowels/Marius DeVries - Mer Girl 5:32
Madonna/William Orbit - Has to Be** 5:15
Madonna/William Orbit/Patrick Leonard
*= paru en single **= Bonus édition Japonaise
+ 1 inédit: revenge
Dans une interview donnée en fin 2005,Madonna a dit que Ray of Light' était son album préféré. L'album a constitué une large partie du concert de son Drowned World Tour avec Drowned World/Substitute For Love, Candy Perfume Girl Ray of Light, Frozen, Mer Girl, et Sky Fits Heaven.
Récompenses et nominations
1999 :
- Best Pop Album (Ray Of Light)
- Best Short Form Music Video (Ray Of Light, video)
- Best Recording Package for Art Director Kevin Reagen (Ray Of Light)
- Best Dance Recording (Ray Of Light, single)
- Nomination : Album of the Year (Ray Of Light)
- Nomination : Best Pop Album (Ray Of Light)
- Nomination : Record of the Year (Ray Of Light, single)
- Nomination : Best Dance Recording (Ray Of Light, single)
- Nomination : Best Short Form Music Video (Ray Of Light, video)
- Nomination : Best Recording Package for Art Director Kevin Reagen (Ray Of Light)
1998 :
- Best International Video, Jonas Akerlund
- Video of the Year, Jonas Akerlund
- Best Female Video, Jonas Akerlund
- Best Direction, Jonas Akerlund
- Best Editing, Jonas Akerlund
- Best Choreography, Madonna
- Best Spécial Effects, Steve Murgatroyd
- Nomination: Best Dance Video
- Nomination: Breakthrough Video
- VH-1 Fashion Awards
- Most Fashionable Artist
- The Versace Award
- Most Stylish Music Artist
- Best Female
- Best Album
- Nomination: Best Dance Artist (Gagnant: The Prodigy)
Ventes d'albums
- États-Unis : 4 700 000
- Canada : 700 000
- Brésil : 250 000
- Mexique : + de 250 000
- Australie : 210 000
- Nouvelle-Zélande : 82 500
- Japon : 400 000
- Singapour : 60 000
- Afrique du Sud : 25 000
- Europe : 7 500 000
Ventes de singles
- Frozen - 3 000 000
- Ray Of Light - 1 700 000
- Drowned World/Substitute For Love - 700 000
- The Power Of Good-Bye - 100 000
- Nothing Really Matters - 800 000
Crédits et personnel
- Voix - Madonna
- Choristes - Donna DeLory, Niki Haris
- Guitare - marc Moreau
- Claviers - Marius De Vries
- Tambours - Fergus Gerrand
- Programmation (tambour) - Steve Sidelnyk
- Percussion - Fergus Gerrand
- Flûte - Pablo Cook
- Effets électro - William Orbit
- Arrangements - Craig Armstrong, Patrick Leonard
- Conducteur - Suzie Katayama
- Programmation - Mike Bradford, Marius De Vries
- Ingénieurs - marquer Endert, Jon Ingoldsby, Patrick McCarthy, Dave Reitzas, Silva mat
- Maîtrisé par Ted Jensen
- Photographie par Mario Testino
- Direction d'art par Kevin Reagan
- Conception d'art de Kerosene Halo, Kevin Reagan
Ventes, classements et certifications
Pays Meilleure
PositionCertification volume Australie — 3x disque de platine [13] 210000+ Autriche 2 (5 semaines) double disque de platine [14] 100 000+ Brésil — disque d’or [15] 100 000+ Canada — 7x disque de platine [16] 700 000+ Danemark 2 5x disque de platine [17] 200 000+ Finlande 1 (3 semaines) disque de platine [18] 50 604+ France 2 (7 semaines) triple disque de platine [19] 900 000+ Allemagne — triple disque de platine [20] 900 000+ Pays-Bas 1 (4 semaines) triple disque de platine [21] 300 000+ Nouvelle-Zélande 12 disque d’or [22] 22 500+ Norvège 1 (2 semaines) double disque de platine [23] 80 000+ Pologne — double disque de platine [24] 80 000+ Suède 2 (4 semaines) triple disque de platine [25] 240 000+ Suisse 1 (7 semaines) triple disque de platine [26] 150 000+ Royaume-Uni — 6x disque de platine [27] 1 800 000+ États-Unis 2 4x disque de platine [28] 3 800 000+ [28] Notes et références
- ↑ http://www.nyrock.com/reviews/madonna.htm Otto Luck sur NYRock (1998)
- ↑ a , b , c , d , e et f Walter, Barry. Spin. "Most Daring In Years", avril 1998.
- ↑ Madonna-Online.ch. Discography — Ray of Light. Consulté le 23 mai 2006.
- ↑ Anderson, Gina. Madonna Village Reproducing Juice Magazine "Mystic Eyes", 1998. Consulté le 23 mai 2006.
- ↑ Bailie, Stuart. BBC.co.uk Across the Line's Classic Albums. Consulté le 23 mai 2006.
- ↑ critique par le magazine Slant
- ↑ Roni Sarig reviews the album on Amazon.com. Consulté le 1er août 2007
- ↑ E!. Review of Ray of Light". Consulté le 23 avril 2006.
- ↑ Sheffield, Rob. MadonnaVillage.com. Quoting from Rolling Stone review of Ray of Light. Consulté le 23 avril 2006.
- ↑ Erlewine, Stephen Thomas. Allmusic. Review of Ray of Light. Consulté le 23 avril 2006.
- ↑ Grammy Awards. Grammy Award Winners. Consulté le 23 avril 2006.
- ↑ Rolling Stone. The 500 Greatest Albums of All Time. Consulté le 23 avril 2006.
- ↑ ARIA
- ↑ IFPI Austria
- ↑ ABPD
- ↑ CRIA
- ↑ IFPI Denmark
- ↑ IFPI Finland
- ↑ Disque En France
- ↑ IFPI Germany
- ↑ NVPI
- ↑ RIANZ – 4 avril 1999 au 28 novembre 1999
- ↑ IFPI Norway
- ↑ ZPAV
- ↑ IFPI Sweden – 2000 Certifications
- ↑ IFPI Switzerland
- ↑ BPI
- ↑ a et b Billboard – Ask Billboard
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