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Puygros
Chef-lieu de Puygros (vue Nord - Sud)Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Savoie Arrondissement Chambéry Canton Saint-Alban-Leysse Code commune 73210 Code postal 73190 Maire
Mandat en coursGérard Marcucci
2008-2014Intercommunalité Chambéry métropole Démographie Population 356 hab. (2008) Densité 34 hab./km² Aire urbaine 125 974 hab. () Gentilé Puygrolains / Puygrolaines Géographie Coordonnées Altitudes mini. 381 m — maxi. 1681 m Superficie 10,34 km2 Puygros est une commune française, située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes.
La commune de Puygros s'étend au cœur du plateau de la Leysse au pied de la Galoppaz, bien connue des promeneurs. C'est d'ailleurs cette montagne qui a donné son nom à la commune: "Puygros" signifie "la grande montagne".
Située dans le massif des Bauges, ses habitants sont appelés "puygrolains".
Sommaire
Géographie
Situation:
La commune de Puygros est située sur les contreforts Sud-Ouest du massif préalpin des Bauges sur le plateau de la Leysse qui domine la cluse de Chambéry. Elle dépend administrativement du canton de Saint-Alban-Leysse et fait partie du Parc Naturel Régional des Bauges.
Territoire:
Son territoire, qui couvre une surface de 1 034 ha, s'appuie sur la bordure extérieure du synclinal des Aillons et se développe jusqu'en bordure de la Leysse.Son altitude est comprise entre 381m (bord de la Leysse, au niveau du Trou de l'Enfer) et 1 681m (Pointe de La Galoppaz).
Il s'étend jusqu'en bordure de la Leysse qui s'écoule dans un vallon très encaissé au centre du plateau. Il est limité par deux autres vallons: celui du ruisseau de la Reysse qui s'écoule du Col des Prés et celui du ruisseau de la Ternèze qui s'écoule du secteur de la commune de La Thuile.
Outre le chef-lieu, la commune est composée de cinq hameaux : Arvey, Fenestroz, Marle, Le Chêne et Le Bois et de deux lieux-dits: L'Epine et La Cruette. Ils sont implantés dans la partie centrale du territoire, marquée par une topographie plus douce (plateau vallonné marqué par une alternance de boisements et de terres agricoles). Ces noyaux d'urbanisation s'inscrivent entre 660 et 791 mètres d'altitude.
Le chef-lieu est situé au centre de la commune à une altitude de 771 mètres.
Le territoire est desservi par des routes communales et la RD21E, qui se branchent sur la RD21 reliant Puygros aux communes voisines de Curienne au Sud-Ouest et Thoiry au Nord.
Les autres communes limitrophes sont:
Saint-Jean-d'Arvey en rive droite de la Leysse et La Thuile, dans la continuité Sud du plateau de la Leysse.
Climat:
D'un point de vue climatique, la commune connaît les rigueurs du climat montagnard, avec un hiver long et souvent enneigé. Le maximum de pluviosité se situe au printemps. Du fait de son exposition, le vent dominant est d'Ouest.Histoire
Avant la paroisse s'appelait Saint-Etienne-d'Arvey, du nom du plus gros des villages. Depuis, elle a gardé Saint-Etienne comme patron.
Au XIe siècle, la monarchie de Hugues Capet tente de créer la France face aux puissants vassaux; le roi n'est que leur suzerain. Les seigneurs de Miolans, établis sur Chignin, ont aussi juridiction sur toutes les paroisses du plateau de la Leysse.
Au XIIe siècle, alors que le Capétien Louis VII étend son autorité royale à la Bourgogne (notre région appartient alors au royaume de Bourgogne) à l'Auvergne et au Languedoc, et s'en va en croisade à Jérusalem, les seigneurs d'Arvey ont établi leur pouvoir sur Saint-Etienne-d'Arvey (Puygros), Sainte-Marie-d'Arvey (Thoiry), Saint-Jean-d'Arvey et Saint-Pierre-d'Arvey (La Thuile), avec des dépendances en Bauges. Ils se nomment aussi les seigneurs de Malesmans, apparentés aux seigneurs de Miolans. Guillaume de Malesmans de Puygros est aussi seigneur à Cruet.
Au XIIIe siècle, souvenez-vous Saint-Louis, la construction des cathédrales, puis au XIVe siècle, la guerre de Cent ans, les seigneurs de Puygros étendent encore leur pouvoir et leurs propriétés, qui vont alors du Lyonnais jusqu'en Savoie. Le système de succession luttait contre l'émiettement des biens en maintenant à chaque membre de la famille un droit sur tout l'ensemble. Les ventes n'étaient souvent que temporaires avec possibilité légale de ré-achat.
Les rapports entre le seigneur et ses paysans étaient souvent difficiles. On connaît bien l'anecdote suivante. Le seigneur adoptait le château construit sur la colline de Miradou, et ne pouvait supporter que les paysans passent sur ses terres (au niveau du chef-lieu actuel). Un jour, il tira à l'arquebuse sur le curé accompagné de son sacristain, qui portait le Saint-Sacrement à un malade. Le projectile traversa l'ostensoir. La croix au socle de pierre, toujours plantée là, rappellerait cet évènement tragique. Les habitants auraient en représailles démoli le château. Le nom de Miradou signifierait, suite à cette agression: "mira dou", il visa sur les deux (hommes).Histoire du nom de la commune:
Dans le registre de délibérations de 1816, le nom de la commune s'orthographie Puisgros.
Lors de la séance du conseil municipal du 4 février 1894, les élus demandent le rétablissement de l'orthographe du nom de la commune auprès du préfet. "...le nom de la commune n'est pas orthographié étymologiquement : c'est Puygros au lieu de Puisgros. La partie "Puy" en latin podium, signifiant montagne, il paraît évident que la commune a tiré son nom du mont Galoppaz. Dans les registres d'état civil de 1794 à 1814, on écrivait Puygros. Depuis l'annexion de la Savoie à la France, les curés qui se sont succédé ici ont toujours écrit Puygros. Ce n'est que sous le régime sarde qu'on a écrit indifféremment Puis-Gros, Puigros, Puisgros. Le sceau de la commune d'alors porte Puisgros. En conséquence, le conseil municipal demande de rétablir l'orthographe étymologique du nom de la commune : Puygros, au lieu de Puisgros."
Une demande officielle est faite auprès de la préfecture. L'affaire monte jusqu'au ministère de l'intérieur qui le 2 mai 1895 répond à la préfecture de la Savoie. Le 11 mai 1895, le secrétaire général de la préfecture fait écho de la réponse du ministre. Puisque depuis le dénombrement de la France en 1876, le nom de Puisgros s'est trouvé altéré, et qu'il s'agit d'une simple erreur orthographique , il n'est alors pas nécessaire de faire intervenir un décret. Toutefois, le nom de Puisgros ne peut être modifié que lors du prochain dénombrement qui a lieu en 1896. D'ici là, la commune pourra prendre dans les actes officiels le nom de "Puygros". A compter du 1e janvier 1896, la commune repris son nom de Puygros.
Si on regarde les registres d'état civil le nom de la commune s'écrit Puygros jusqu'en 1809 puis Puisgros.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1860 Michel Antoine Doppet ... ... 1871 1874 Claude Mongellaz dit l'évêque ... ... 1874 1876 Joseph Laslaz ... ... 1876 Antoine Gachet ... ... 1876 1878 Claude Mongellaz dit l'évêque ... ... 1878 1882 Claude Mongellaz dit l'évêque ... ... 1882 1884 Claude Mongellaz dit l'évêque ... ... 1884 1888 Joseph Caille ... ... 1888 1892 Claude Mongellaz dit l'évêque ... ... 1892 1893 Claude Mongellaz dit l'évêque ... ... 1893 1896 Alphonse Miguet ... ... 1896 1900 Alphonse Miguet ... ... 1900 1907 Alphonse Miguet ... ... 1907 1908 André Gachet ... ... 1908 1912 André Gachet ... ... 1912 1913 André Gachet ... ... 1913 Claude Gachet ... ... 1945 1947 Florentin Hyvert ... ... 1947 1953 Florentin Hyvert ... ... 1953 1959 Pierre Joseph Poncet ... ... 1959 1965 Pierre Joseph Poncet ... ... 1965 1971 Pierre Joseph Poncet ... ... 1971 mars 1977 Pierre Joseph Poncet ... ... mars 1977 mars 1983 Camille Jacquier ... ... mars 1983 mars 1989 Henri Donaz ... ... mars 1989 mars 1995 Henri Donaz ... ... mars 1995 mars 2001 René Bouvet ... ... mars 2001 mars 2008 René Bouvet ... ... mars 2008 en cours Gérard Marcucci ... ... Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Un texte conservé aux archives départementales à Chambéry, nous apporte un dénombrement précis en 1561. Un gabelou, Claude Cayres, chargé du recensement en Savoie, obtient un curé de la paroisse de Puygros, nommé Bartholomée Donzelle et des prudhommes et conseillers de cette paroisse (Imbert Tardy, François Guillet, Jean Martel, Claude Tardy, Jean Caille, Pierre Fontaine, Benoît Michaud, Christophe Michel, Amédée Poncet et Jean Vachet) le compte de la population : il y avait, au milieu du XVe siècle, 63 familles. Parmi celles-ci la famille du seigneur, François Charançonnay: le seigneur, son batard François, son bouvier Jean, un vacher, une chambrière, Claude. Il possédait : 11 bœufs, 3 vaches et 2 veaux. Au foyer du vicaire vivaient sa servante et sa nièce : le vicaire possédait 2 bœufs, 4 vaches et 2 chèvres.
Évolution démographique
(Source : Achives communales et départementales, Insee[1])1729 1801 1806 1838 1848 1857 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2007 500 650 708 884 870 865 733 765 753 790 776 758 745 691 608 564 484 419 376 394 380 321 280 253 214 189 230 323 315 330 349 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Personnalités liées à la commune
Les frères jumeaux Jean Eugène et François Eugène PETIT étaient nés le l5 juin 1892 à cinq heures et cinq heures cinq minutes du matin de Joseph PETIT, fruitier et de Claudine GROSJEAN, son épouse, domiciliés au hameau d'Arvey à Puisgros.
Ils se ressemblaient parfaitement. lls pesaient tous les deux 76 kilos et mesuraient tous les deux 1,72 mètre. Ils ont été tous les deux soldats au 1er bataillon du 2ème régiment d'artillerie à Grenoble.
Jean est décédé le 4 octobre 1970 à Albertville et François le 14 mai 1965 à Annemasse.[réf. nécessaire]
Lieux et monuments
Eglise:
Eglise Saint-Etienne néoclassique sarde du XIXe siècle (1844-1845).
Ecole-Mairie:
De 1837 à 1866, l'école avait lieu dans la salle consulaire, construite en 1837 accolée à l'église.
Les premiers plans de l'école-mairie actuelle datent du 15 septembre 1862. Il y est noté que la commune compte 748 âmes et qu'elle est prévue pour 60 garçons et 60 filles. Ils ont été "vu et appprouvé" le 18 mars 1863 par arrêté du secrétaire général de la préfecture de la Savoie. Elle a été ouverte en 1867.
Les plans de l'agrandissement de ce bâtiment mairie-école pour l'ajout d'une classe enfantine datent du 15 décembre 1887. Ils ont été "vu et appprouvé" le 8 mars 1889 par arrêté du préfet de la préfecture de la Savoie.Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Plans et vues satellites
Catégories :- Commune de la Savoie
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