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Porphyre de Tyr
Porphyre (234 – 305 ?) est un philosophe néoplatonicien, connu pour avoir été le disciple de Plotin et pour avoir rédigé après la mort de son maître une Vie de Plotin (vers 301), que nous pouvons lire encore aujourd'hui. Il est aussi important à un autre titre : c'est par lui que le néoplatonisme va passer en milieu chrétien, via Marius Victorinus, jusque chez saint Augustin et Claudien Mamert[1]. Il écrivit un traité Contre les chrétiens. Parmi ses disciples, il semble qu'il faille compter Jamblique. Porphyre pense que le christianisme implique une conception absurde et irrationnelle de la divinité qui le condamnerait, aussi bien du point de vue des religions particulières que du point de vue transcendant de la philosophie.
Dans le traité De regressu anima (Sur le retour de l'âme), il propose une tout autre théorie des rapports entre philosophie et religion : les religions ne s'adresseraient qu'à des dieux inférieurs ou à des démons ; la philosophie les transcenderait, parce qu'elle serait le culte du Dieu suprême, dont le philosophe est le prêtre.
Sommaire
Biographie
Porphyre est né en Phénicie (l'actuel Liban), à Tyr, en 234 après J.-C. C'est un Tyrien hellénisé. Son nom syrien est Malchos (« Roi »), traduit en grec par basileus (« roi »), mais son maître de rhétorique, Cassius Longin, l'appela Porphyre (porphyra, « pourpre »), « en transportant à la personne la couleur royale du vêtement[2] ». En 254, il va à Athènes suivre les cours du philosophe Longin (Caius Cassius Longinus). Dès cette époque, il écrit une Histoire de la philosophie, dont fait partie sa Vie de Pythagore (qu'il vaudrait mieux traduire : Vie pythagorique, Genre de vie pythagoricien), qui se fonde sur Nicomaque de Gérase.
C'est peut-être Longin qui l'envoie à Rome en 263, suivre les cours de Plotin. Plotin le charge de mettre de l'ordre dans ses écrits. En 268, soit cinq années après son arrivée auprès de Plotin, Porphyre, qui souffre de dépression, s'installe en Sicile, où il rédige un ouvrage intitulé Contre les Chrétiens (qui sera brûlé en 448 sur ordre des empereurs Valentinien III et Théodose II). Il rédige vers 268 son célèbre ouvrage de logique, Isagoge, qui fera autorité pendant tout le Moyen Âge. Plotin lui demande de réviser, corriger, publier ses écrits, à lui, Plotin. En 270, quand Plotin décède, Porphyre se trouve donc en Sicile, à Lilybée.
Peu après, Porphyre se rend à Rome, et succède à Plotin, en 270, comme second scolarque, recteur, à la tête de l'école néoplatonicienne de Rome. Il épouse aussi une veuve, Marcella, qui élevait sept enfants, dont certains en bas-âge. Il lui adressa une lettre, dont André-Jean Festugière dit qu'elle est « le véritable testament du paganisme ». On pense que Porphyre eut pour élève, vers 275, le philosophe Jamblique. Porphyre commence à éditer les oeuvres de Plotin après 298[3] et rédige sa Vie de Plotin vers 301. Il meurt peut-être en 305, à Rome, sous Dioclétien[4].
Philosophie
Porphyre est-il néopythagoricien ou néoplatonicien ? Selon D. O'Meara, « Porphyre n'est pas (comme Numénios, Jamblique ou Syrianos) un platonicien qui pythagorise mais plutôt un platonicien universaliste, qui trouve son platonisme chez Pythagore et dans beaucoup d'autres domaines[5] »
Les grands thèmes porphyriens[6] sont platoniciens :
- l'intellect comme temple de Dieu ;
- le retour à soi ;
- la notion du vrai moi identique au noûs (intellect) ;
- le précepte delphique « Connais-toi toi-même » ;
- la non-respondabilité divine dans les fautes des hommes.
On trouve aussi des thèmes pythagoriciens :
- la place faite au silence ;
- la défense de livrer la doctrine aux profanes et aux esprits déformés ;
- la libération par la philosophie.
Olympiodore d'Alexandrie le Jeune oppose chez les néoplatoniciens les contemplatifs aux théurgistes : « Beaucoup, comme Porphyre et Plotin, préfèrent la philosophie, d'autres, comme Jamblique, Syrianos et Proclos, préfèrent la théurgie (ιερατική)[7] »
Logique
La querelle des universaux
Dans son Isagoge (I, 9-12, trad. J. Tricot), Porphyre pose les fondements de la querelle des universaux qui divisera les philosophes médiévaux, et qui continue aujourd'hui encore d'exercer son influence (par exemple sur la question des universaux abstraits) :
« Tout d'abord, en ce qui concerne les genres et les espèces, la question est de savoir si ce sont [I] des réalités subsistantes en elles-mêmes ou seulement [II] de simples conceptions de l'esprit, et, en admettant que ce soient des réalités substantielles, s'ils sont [Ia1] corporels ou [Ia2] incorporels, si, enfin, ils sont [Ib1] séparés ou [Ib2] ne subsistent que dans les choses sensibles et d'après elles. J'éviterai d'en parler. C'est là un problème très profond et qui exige une recherche toute différente et plus étendue. »
Une première alternative oppose [I] le « réalisme » platonicien des Idées (les genres et les espèces, par ex. « l'abeille », ont une existence réelle, comme Formes, Modèles, Idées séparées) au [II] « conceptualisme » (ou mentalisme, en termes modernes) aristotélicien (« les idées générales existent seulement dans l'esprit » : ce sont des abstractions). Un second choix paraît à l'intérieur de la première branche de l'alternative. Admettons la thèse platonicienne, qui pose la subsistance des universaux. Deux autres questions se présentent.
Ce deuxième problème relève de la philosophie stoïcienne[réf. nécessaire] : ces genres et espèces sont soit corporels soit incorporels. Pour des stoïciens, presque tout est corporel, sauf le lieu, le temps, le vide et l'exprimable ; pour Platon, l'universel est un incorporel.
Le troisième problème relève du débat entre Platon et Aristote : l'universel est soit une Forme séparée (comme le croit Platon) ou un concept mental postérieur aux choses dans l'ordre de l'être (comme le croit Aristote[réf. nécessaire]) soit une forme immanente au sensible, un être subsistant dans les choses visibles.
L'arbre de Porphyre
Porphyre est célèbre aussi pour son « arbre de Porphyre », une sorte de schéma qui contient l'ordre des concepts attribuables à un sujet : la substance, le genre, l'espèce, l'espèce spécialissime[réf. nécessaire] [celle qui n'a au-dessous d'elle que des individus numériquement distincts], l'individu. « Le genre, c'est, par exemple, l'animal ; l'espèce, l'homme ; la différence, le raisonnable ; le propre, la faculté de rire ; l'accident, le blanc, le noir, le s'asseoir[réf. nécessaire]. »
Aristote, lui, dans les Topiques (I, 4), avançait quatre prédicables (ou : prédicaments)[8] : la définition[réf. nécessaire], le propre, le genre, et l'accident ; ainsi, Porphyre ajoute l'espèce, supprime la définition et isole la différence (qu'Aristote intégrait dans l'étude du genre)[9].
Cette division a donné lieu à l'expression scolastique des « cinq universaux », qui sont : le genre (genos), l'espèce (eidos), la différence (diaphora), le propre (idion) et l'accident (sumbebekos)[10].
Son œuvre historique
En dehors de son activité philosophique, il fut aussi historien, comme l'atteste le témoignage d'Eusèbe de Césarée dans sa Chronologie. Porphyre avait disserté sur l'histoire hellénistique, notamment des dynasties des Ptolémées et des Séleucides.
Eusèbe, pour cette époque, a su puiser dans le travail de Porphyre de nombreux faits rattachés a une chronologie visiblement rigoureuse. La curiosité qui animait l'activité de cet auteur fait d'autant plus regretter la perte d'une importante partie de ses œuvres. Mais son positionnement antichrétien qui lui a valu des inimitiés auprès des écrivains chrétiens, pourrait peut-être expliquer la dispersion de certains de ses écrits. Eusèbe de Césarée ne le désignait-il pas dans sa Chronologie comme : « Porphyre notre ennemi » ?
Bibliographie
Œuvres
(par ordre alphabétique)
- De l'abstinence (vers 271). Tome 1, Introduction. Livre I ; éd. et trad. J. Bouffartigue et M. Patillon. Paris : Les Belles Lettres, 1977. (Collection des Universités de France). lxxxv-156 p. (ISBN 2-251-00281-2). Tome 2, Livres II-III ; éd. et trad. J. Bouffartigue et M. Patillon. Paris : Les Belles Lettres, 1979. (Collection des Universités de France). ix-352 p. (ISBN 2-251-00282-0). Tome 3, Livre IV ; éd. et trad. M. Patillon, Alain Philippe Segonds et Luc Brisson. Paris : Les Belles Lettres, 1995. (Collection des Universités de France). lxiv-228 p. (ISBN 2-251-00444-0). En ligne : "Traité de Prophyre touchant l'abstinence de la chair des animaux" livres I [1], II [2], III [3], IV [4].
- De l'animation de l'embryon ou Ad Gaurum, trad. André-Jean Festugière, La révélation d'Hermès Trismégiste, Paris, Les Belles Lettres, t. III, 1954, p. 265-302. Autrefois attribué à Galien.
- L'antre des nymphes dans l'Odyssée (vers 268), trad., Lagrasse, Verdier, 1989. Interprétation allégorique d'un passage de l' Odyssée (XIII, 102-112) : l'antre des nymphes symbolise le monde sensible dans lequel les âmes sont descendues et dont elles doivent s'échapper. [5]
- Commentaire sur les 'Catégories' d'Aristote (vers 268), édi. par Busse : In Aristotelis Categorias expositio per interrogationem et responsionem, coll. "Commentaria in Aristotelem Graeca" (CAG), Berlin, t. IV, 1, 1887. Trad. an. S. Strange, Porphyry, On Aristotle Categories, coll. "The Ancient Commentators on Aristotle", Duckworth and Cornell University Press, Londres, 1992.
- Commentaire sur les Harmoniques de Ptolémée, portant sur la musique, sur les harmonies musicales de la tradition pythagoricienne en 3:2 ou 4:3, texte édité par Ingemar Düring : Kommentar zur Harmonielehre des Ptolemaios, Göteborg, Elander, 1932.
- Commentaire sur le 'Parménide' de Platon : texte édité par Pierre Hadot qui l'attribue à Porphyre, Porphyre et Victorinus, Paris, Études augustiniennes, 1968, p. 64-113.
- Commentaire sur le 'Timée' : fragments réunis par A. R. Sodano, Porphyrii in Platonis Timaeum commentarium fragmenta, Naples, 1964.
- Commentaire sur les Oracles chaldaïques (d'après saint Augustin, La cité de Dieu, X) : Les oracles chaldaïques, trad. Édouard des Places, Les Belles Lettres, 1971, p. 20- 23.
- Contre les chrétiens (vers 268) : fragments réunis par A. Harnack en 1916. Trad. an. : Against the Christians, Amherst (New York), Prometheus Books, 1994. Reconstitution par Pierre de Labriolle, La réaction païenne (1948), Cerf, 2005.
- Histoire de la philosophie (Philosophos historia) (vers 260) : fragments traduits par A. Ph. Segonds in Porphyre, Vie de Pythagore. Lettres à Marcella, Les Belles Lettres, 1982, p. 177-197.
- Introduction à l'apotélesmatique de Ptolémée (titre latin : Introductio in Tetrabiblum Ptolomaei), édi. par E. Boer, S. Weinstock, in F. Cumont et F. Boll édi., Catalogus Codicum Astrologorum Graecorum (CCAG), Bruxelles, t. V, 4, 1940, p. 187-228. Sur l'astrologie de Claude Ptolémée.
- Isagogè ou Introduction aux Catégories d'Aristote (vers 268). Trad. latine par Boèce (508), trad. fr. par Jules Tricot (1947), intro. par Alain de Libera, Paris, Vrin, coll. "Sic et Non", 1995, Clxii-100 p. (ISBN 2-7116-1344-5). Texte fondamental dans l'histoire de la logique médiévale. [6]
- Lettre à Anébon (vers 265 ?), reconstituée par A. R. Sodano, Porfirio Lettera ad Anebo, Naples, 1958 (à partir de Saint Augustin, Cité de Dieu, chap. XI). Attaque la magie égyptienne, l'interprétation ritualiste de la théurgie, ce qui suscitera les Mystères d'Égypte de Jamblique, favorable aux rites. La philosophie est présentée comme un don des dieux passée à travers des âmes supérieures, celles de Homère, Orphée, Pythagore, Platon. [7]
- Lettre à Marcella, trad. André-Jean Festugière, Trois dévôts païens, 1944. Ou trad. in Vie de Pythagore. Lettre à Marcella, Les Belles Lettres.
- Philosophie des oracles (avant 263), reconstituée par G. Wolff d'après Eusèbe (Préparation évangélique), Porphyrii 'De philosophia ex oraculis' haurienda librorum reliquiae, Berlin, 1856, réimpr. Hildesheim, G. Olms, 1962. Trad. A.-Éd. Chaignet, La Philosophie des oracles de Porphyre, Paris, E. Leroux, 1900, 17 p. "Recherche d'une doctrine du salut dans les pratiques religieuses et les textes oraculaires de Grèce et surtout d'Orient" (selon J. Bouffartigue).
- Questions homériques : fragments réunis par H. Schrader, Porphyrii Quaestionum Homericarum reliquiae, Leipzig, 1882-1890, 2 t.
- Du retour de l'âme [à Dieu]. De regressu animae, trad. latine : J. Bidez, Vie de Porphyre, Gand, 1913, p. 24-41 (en latin). D'après saint Augustin, La cité de Dieu, livres XII, XIII, XXII. "Mêle mystique plotinienne et théurgie chaldaïque" (selon J. H. Waszink).
- Sentences (Principes de la théorie des intelligibles), études d'introduction, texte grec et trad. française, commentaire par l'Unité propre de recherche no 76 du CNRS ; traduction anglaise de John Dillon ; travaux édités sous la responsabilité de Luc Brisson. 2 vol. Paris : J. Vrin, 2005. (Histoire des doctrines de l'Antiquité classique ; 33). (ISBN 2-7116-1632-0). Concentré doctrinal des Ennéades de Plotin. [8]
- Des statues des dieux : fragments réunis par J. Bidez, Vie de Porphyre, p. 1-23. "Interprétation allégorique et mystique des attributs des dieux grecs et barbares dans leurs représentations figurées" (selon J. Bouffartigue).
- Vie de Plotin (vers 301) : Vie de Plotin, tome 2, Études d'introduction, texte grec et trad. française, commentaire, notes complémentaires, bibliogr. par Luc Brisson, Jean-Louis Cherlonneix, Marie-Odile Goulet-Cazé... Paris : J. Vrin, 1992. (Histoire des doctrines de l’Antiquité classique ; 16). XIV-764 p. (ISBN 2-7116-1121-3). [9]
- Vie de Pythagore (vers 270). Lettre à Marcella, éd. et trad. Édouard des Places, Les Belles Lettres, 1982, 255 p. (ISBN 2-251-00361-4).
Sources
- Eunape de Sardes, Vies des philosophes et des sophistes (v. 395), trad. S. de Rouville, 1879. [10]
Études
(par ordre alphabétique)
- Beutler R., « Porphyrios », in Pauly et Wissowa, Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, 1978, t. 22, 1, p. 275-313
- Bidez, Jean, Vie de Porphyre, le philosophe néoplatonicien, Gand, 1913 ; réimpr. Hildesheim, G. Olms, 1980.
- Bidez, Jean, « Le philosophe Jamblique et son école », Revue des Études grecques, 32 (1919), p. 29-40.
- Hadot, Pierre, Porphyre et Victorinus, Paris, Institut d'Études augustiniennes, Collection des études augustiniennes, Série Antiquité no 32-33, 1968.
- Hadot, Pierre, Plotin. Porphyre. Études néoplatoniciennes, Paris, Les Belles Lettres, L'âne d'or, 1999. ISBN 2-251-42010-X. Recueil d'articles.
- Porphyre. Huit exposés suivis de discussions, Vandoeuvres-Genève, « Entretiens sur l'Antiquité », 1966.
- (en) Smith A., Porphyry's Place in the Neoplatonic Tradition, La Haye, Nijhoff, 1974.
- (en) Stanford University of California [11]
- Zambon Marco, Porphyre et le moyen-platonisme, Vrin, coll. « Histoire des doctrines de l'antiquité classique », 2002. [12]
Notes et références
- ↑ L'influence de Porphyre sur les chrétiens latins du IVe siècle est analysée dans l'ouvrage de Paul Henry, Porphyre et l'Occident. Louvain, 1913. L'ouvrage de Pierre Courcelle, Les Lettres grecques en Occident de Macrobe à Cassiodore. Paris, De Boccard, 1948, est une excellente enquête sur la question.
- ↑ Eunape de Sardes, Vie des sophistes, 4, 4.
- ↑ Henri-Dominique Saffrey, « Pourquoi Porphyre a-t-il édité Plotin ? Réponse provisoire », in Porphyre, Vie de Plotin, t. II, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1992, pp. 31-64.
- ↑ Pour lire une biographie de Porphyre, se reporter à Jean Bidez, La Vie de Porphyre, 1913, Reprint: Georg Olms Verlag, 1964.
- ↑ Dominic J. O'Meara, Pythagoras revived, Oxford, Clarendon Paperbacks, 1989, p. 27.
- ↑ Édouard des Places, in Porphyre, Vie de Pythagore. Lettre à Marcella, Les Belles Lettres, 1982, p. 91-93.
- ↑ Olympiodore d'Alexandrie le Jeune, In Platonis Phaedonem (vers 550), éd. W. Norvin, 123.3. Eric Robertson Dodds, Les Grecs et l'irrationnel (1959), trad., Flammarion, coll. « Champs », 1977, p. 301, en grec.
- ↑ François Rastier, Sémantique et recherches cognitives, PUF, 2e éd. (2001). Voir aussi l'article « Théorie du prototype ».
- ↑ Alain de Libera, La querelle des universaux, Seuil, 1996, p. 17.
- ↑ Entrée « Attribut », notation de Jules Lachelier, in Vocabulaire technique et critique de la philosophie (dir. André Lalande), PUF, 1926 (5e ed., 1999).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Une Vie de Porphyre due à son ami Eunape est disponible sur internet sur le site de Remacle. On trouve d'ailleurs sur ce site La Vie de Plotin et quelques textes de Porphyre en traduction anciennes :
- [13] citations de Porphyre chez saint Augustin
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