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Pino Pascali
Pino Pascali (19 octobre 1935 à Bari - 11 septembre 1968 à Rome) est un artiste italien lié au mouvement de l'Arte Povera.
Biographie
Après des études de scénographie et la réalisation de décors, Pino Pascali débute véritablement une carrière artistique en 1964 qui s’achève seulement quatre ans plus tard avec sa mort des suites d’un accident de moto.
Son travail s’est élaboré par cycles, développant chaque fois de nouvelles propositions où, entre fiction et réalité, se jouent faux-semblants et justesse du simulacre.
Les Quadri-Ogetti (Tableaux-Objets) de 1964, structures de bois recouvertes de toile tendue peinte à l’émail, déclinent des détails de l’anatomie féminine. Les Armi (Armes) de 1965, assemblages d’objets disparates recouverts d’une couche de peinture verte, sont des leurres pour jouer à la guerre qui deviennent, selon le critique Maurizio Calvesi, un « meeting pacifiste, un spectacle de récitation, une séance de jeu, une mauvaise aventure de la fantaisie ».
Les Finte Sculture (Fausses Sculptures) de 1966 s’attachent à inventorier « les animaux naturels » et la « nature vierge », leurs formes tronquées, qui, sous prétexte d'évoquer la « décapitation du rhinocéros » ou « de la girafe », parleraient plutôt de celle de la sculpture. Enfin, les Elementi et la Ricostruzione della natura (1967-1968) s’interrogent sur le dialogue entre la nature et la culture, par exemple en revisitant avec humour les mythes de Tarzan et d’Ulysse.
Né sur la coté adriatique, en 1935 et mort en 1968, il passe son enfance en Albanie. Son père était gendarme en Albanie, il a donc passé les premieres annees de son enfance en Albanie. En 56, il s’installe definitivement à Rome. Il va suivre des cours de scenographie, à l’academie des beaux-arts de Rome, ou il est diplômé en 1959. Dans les années 60, Rome etait une ville très importante. Beaucoup d’influences américaine. Beaucoup de rapport entre Rome et NY : Cy Tombly, Richard Serra, Rothko, De Konning. En 1956, il s’installe à Rome et commence à developper de la sculpture et des environnements. En 59-60, il travaille comme scénographe, et comme graphiste – publicitaire. Il a travaillé pour le cinema, pour la television. Il a été un tout petit peu influencé par le pop art. et apres, proche du primitivisme. Fragments de corps féminins. Courte perdiode influencée par le pop. 1965 : premiere expo à Rome à la gallerie « La tartagura ». Il expose ces fragments de femmes. 1966 : expo à Turin d’armes fausses en metale et en bos, anti-militarisme. 1967 : il participe à la premiere expo de l’art pauvre, organisé par le fameux historien Germano Celant. On lui colle l’etiquette d’artiste de l’art pauvre. 1968 : il a une salle personele à la bernale de Venise. 1968 : en septembre, il meurt d’un accident de moto.Il y a une très grande force evocatrice, tres grande puissance d evocation imaginaire. Il va beaucoup utiliser des materieaux qui ne sont pas dans le champ artistique, de l’eau de la terre.. etc. Il veut elargir la notion d’art, il cree aussi des environnements, des axiomes.
Né sur la côte adriatique, a passé son enfance en Albanie, mort en 1968. Son père était gendarme italien en Albanie. En 1956 il s’installe définitivement à Rome. Il va suivre les cours de scénographie à l’académie des beaux arts de rome. Diplômé en 1959. Il a travaillé à la télévision italienne. A eu des contact avec le monde du Pop Art. Rapport entre New York et Rome. Rome dans les années 50-60 c’était très riche, très ouverte avec beaucoup de contacts. Il y a eu beaucoup de rapport entre Rome et NY : Rauschenberg, De Koning, Rothko, Cy Twonbly, Richard Serra. S’installe à Rome en 1956, commence à développer de la sculpture, il développe aussi des environnements. Travaille comme scénographe et graphiste publicitaire → travaille pour le cinéma et la télévision. Un peu influencé par le Pop Art. Pino Pascali c’est plus proche du Pop Art et après proche du primitivisme. Fragments de corps féminins. Courte période influencée par le Pop. 1965 : première expo à Rome à la galerie « La Tartagura ». Il expose ces fragments de femmes. 1966 : expo à Turin d’armes fausses en métal et en bois, anti-militarisme. 1967 il a participé à la première exposition de l’art pauvre organisée par Germano Celant. On lui colle alors l’étiquette d’artiste de l’art pauvre. En 1968 il a une salle personnelle à la Biennale de Venise et meurt d’un accident de moto en septembre 1968.Pascali : il y a une très grande force évocatrice dans ses travaux, utilise beaucoup l’eau, la terre (matériaux qui ne sont pas dans le champ artistique). Veut élargir la notion d’art. Il crée aussi des environnements, des axiomes. Rapport avec les gargouilles des églises gothiques → influence indirecte. Rapport avec l’architecture médiévale.
A construit des animaux préhistorique, rapport avec des barques (bateaux). Cours du 5 décembre 2008
Pino Pascali (suite)
Fondateur de l’art pauvre, figure liée au monde romain. Influencé par l’art baroque. Beaucoup d’éléments tirés du paysage urbain (Sculpture du Bernin : éléphant avec l’obélisque, sculpteur = Le Bernin, architecte et sculpteur du 17ème siècle. A aussi fait une grande colonnade. Côté dingue, mélange nature (eau, rocher), humain → côté irréel.) Recherche des choses primitives. La ville de Rome a un passé antique, intéressé par l’univers baroque. Pino Pascali aime à citer ses sources. Préfère les objets en bois qu’en plastique, s’est déguisé en tarzan.
Œuvres
• « Mur de sommeil » (« Muro del sonno ») 1964, 3x2m : propose qqch., développe un imaginaire de la part du spectateur, univers lié au monde de l’enfance. Artistes de l’art pauvre travaillent beaucoup dans l’éphémère, matériaux pas conservable. Pascali propose un mur constitué d’oreillers posé sur un panneau, c’est en tissu. Le problème de l’art pauvre, le spectateur doit trouver un sens. La première lecture de cette œuvre, on pense à Castellani et ses superficies et également les achromes de Manzoni. Ca fait penser aussi au bossage de l’architecture romaine (les fruits dans les parties inférieures des palais romains). Tout cela déclenche des jeux d’association, il y a des références artistiques, il y a aussi des références architecturales. L’art de Pino Pascali suggère des images. • « La mer », 1966, 6x6m : la forme noir est un éclair sur la mer. Ici, on pense de nouveau à une superficie de Castellani. Aussi des références à toute la machinerie du théâtre baroque. Pascali a étudié la scénographie, parallélisme avec le film de Fellini qui crée des effets de vague avec du plastique transparent. On joue sur qqch. qui est faux. Rapport avec tous les décors d’opéra. • « Vers à soie » : matériaux très pauvres, effet d’étrangeté car décalage entre qqch. de familier qui est représenté d’une autre façon. Univers enchanteur, volonté de réanchanter le monde → travaille avec les matières premières. Sorte de réanchantement, reconquête du sensible. Refus du monde de la technologie. Tr ès vite il réutilise les données premières, l’eau, la terre et les données animales → travaille beaucoup comme Mario Merz. Il reprend des données premières. • « Trophées » pièces de 4m : 4 trophées, comme des trophées de chasse. 4éléments de bois galbés, très léger car c’est creux. Toile tendue sur le bois et puis c’est peint. C’est une sorte de fausse sculpture. • « Cascade », 1966: 6 panneaux de bois galbés entoilés, Musée de Strasbourg. Rapport avec l’eau. • « Reconstruction du dinosaure », 12m de long, Musée d’Art Moderne de Rome, 1966 : imite les vertèbres d’un dinosaure. « J’aime la mer, les rocher, les animaux car ils me semblent des intrus ». Fausse sculpture car l’intérieur n’est pas plein, pas une sculpture basée sur la masse. Rapport avec Brancusi et Jean Harp (a beaucoup travaillé l’illustration, vient de Strasbourg → lié à l’achat de l’œuvre de Pascali par le musée de Strasbourg). • « La série des armes » 1965-1966 : « Les armes sont dirigées contre le monde » = titre de l’exposition. Refusé à Rome. Exposé finalement dans une galerie à Turin en 1966, dans la galerie Sperone. Il réalise ses armes car rapport avec la critique des Etats-Unis. Comme Mario Merz en rapport avec la guerre du Vietnam. Ces armes se sont des copies d’armes réelles. La couleur est kaki, une partie des armes est vraiment en métal, d’autres parties sont en bois. Couleur imitant le vrai métal et des parties vraies. C’est comme des machineries baroques, c’est faux. On voit des traces de falsification. L’idée c’est de diriger ces canons contre le monde et la société de consommation. Plusieurs galeries romaines ont refusé d’exposer ça. Les armes ont été présentées à Turin, le public a été surpris, plusieurs réactions à l’exposition. Il y avait un blocage idéologique. Côté mimétique. Ca traite de la guerre moderne, de la mort, de la violence. Concept ici de fiction scénique. Fiction scénique : les armes ne sont pas en concurrences avec les armes réelles. C’est comme le monde de l’enfance. C’est la même chose avec les vers à soie. C’est comme quand Picasso prend une scelle de bicyclette et qu’il en fait une tête de cerf. L’arme c’est désarmer la guerre.
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