Pierre Bousquet de Florian

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Pierre de Bousquet de Florian, né le 12 juin 1954 à Boulogne-Billancourt, est un préfet français.

Biographie

Après avoir étudié au lycée de Saumur, titulaire d'une licence de droit de l'université Paris II Panthéon-Assas, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il est issu des rangs de l'ENA et est un proche de Jacques Chirac^[1].

• 1995-1998 : Conseiller technique chargé de l’outre-mer et de l’aménagement du territoire à la présidence de la République
• représentant personnel en Andorre du président Jacques Chirac, coprince d’Andorre, de 1997 à 1999.
• préfet de la Mayenne en avril 1999
• septembre 2002 : directeur de la DST
• juin 2007 : quitte la DST et devient préfet des Hauts-de-Seine.
• 6 janvier 2009 : nommé préfet du Pas-de-Calais.

Mises en cause

Affaire Clearstream 2

• Nicolas Sarkozy lui reprocherait d'avoir enquêté sur ses prétendus comptes occultes et d'avoir conclu à une manipulation sans jamais l'en informer. Son ministre de tutelle Dominique de Villepin avait alors demandé une enquête.
• Convoqué en qualité de témoin par les juges, le 21 janvier 2005, Pierre de Bousquet de Florian a minoré l'importance des investigations effectuées. Il a parlé d'un simple « recueil de renseignements » qui a exclu toute « audition » ou « filature ». Le directeur de la DST jugeait « délirante » l'hypothèse d'une surveillance de Nicolas Sarkozy. La DST n'aurait entrepris aucune écoute « des dirigeants d'entreprise ni des hommes politiques » cités par les « articles de presse ».
• Lorsque Dominique de Villepin était ministre de l'intérieur, une cellule de la DST a travaillé sur l'affaire Clearstream 2 autour du commissaire divisionnaire Jean-François Gayraud. L'équipe est maintenant dispersée (cf. Le Point, 5 mai 2006).

Divers

• Pierre de Bousquet a été mis en cause par l'association de protection de l'environnement Paysages de France. Saisi à plusieurs reprises, comme deux de ses prédecesseurs, par l'association, Pierre de Bousquet aurait refusé d'ordonner le démontage de panneaux publicitaires ne respectant pas le Code de l'environnement à Clichy, ce qui a été sanctionné dans un jugement du 4 décembre 2008 du tribunal administratif de Versailles. L'association l'accuse d'avoir ainsi « fait preuve de complicité » avec les sociétés d'affichage publicitaire.^[2]

Références

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