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Perrefitte
Perrefitte Une vue d'ensemble de la commune serait la bienvenue Administration Pays Suisse Canton Berne District Moutier Langue 84.2%Français, 9.2%Allemand, 2.9% Italien Maire Gérard Houriet N° OFS 0701 Code postal 2742 Géographie Superficie 8,67 km² Altitude 600 Coordonnées 47° 17' N 7° 20' E Communes limitrophes
(voir carte)Moutier, Champoz ,Souboz ,Soulce Démographie Population 490 (1er janvier 2007[1]) Densité 56,52 hab./km² Gentilé Beutchin Localisation
Localisation de Perrefitte dans le canton de Berne.modifier Perrefitte est une commune suisse du canton de Berne, située dans le district de Moutier. Elle fait partie de la région du Jura bernois, la partie francophone du canton de Berne. Ses vieux noms allemands Beffert et Pfeffert ne sont plus d'usage aujourd'hui.
Sommaire
Géographie
Perrefitte est situé à 600 mètres d'altitude. Cet ancien village agricole s'étend à 2 km à l'ouest de Moutier, dans la chaîne du Jura, sur le rive gauche du ruisseau Chalière qui se jette dans la Birse à Moutier.
Sa surface de 8.7 km² constitue la partie ouest du Grand Val (vallée de Moutier), et est baignée par la Chalière. Dans la région sud se trouve la Combe Fabet, une sorte de petite gorge formant une vallée secondaire, où prend naissance la Chalière. Le Moron constitue la frontière sud de la commune et s'élève à 1140 m sur le territoire de la commune de Perrefitte. Au nord, le territoire communal s'étend sur la chaîne de la Montagne de Moutier, qui constitue avec ses 1158 m le point le plus haut de Perrefitte. En 1997, le territoire se répartissait dans les proportions suivantes : 4% d'habitations, 66% de forêt, 29% de surface agricole et un peu moins de 1% de surface improductive.
Les communes limitrophes sont Moutier, Champoz et Souboz dans le canton de Berne, et Soulce dans le canton du Jura
Histoire
La première mention écrite du village date de 1295 et fait référence au nom de Pierefite. En 1321 apparaît le terme Perefiten, puis Pierefetteau, et en 1548 Pierrefette. Ce nom est dérivé du latin petra ficta, qui signifie ??. Le village reste attaché à l'Abbaye de Moutier-Grandval jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. De 1797 à 1815, Perrefitte fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, du département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. Par décision du congrès de Vienne, le territoire de l’ancien évêché de Bâle fut attribué au canton de Berne, en 1815.
Industrie
Perrefitte a été pendant longtemps caractérisée par l'agriculture. Puis, suite à l'industrialisation de Moutier, quelques petites entreprises se sont établies le long de la Chalière, à la frontière de Moutier. Les dernières décennies ont vu le village se transformer en un lieu calme où il fait bon vivre. Beaucoup d'habitants du village travaillent à Moutier ou ailleurs.
Transports
La commune s'étend le long de la route cantonale qui relie Moutier à Bellelay en passant par Souboz. Avec la construction de l'autoroute suisse A16, qui joindra le réseau autoroutier de la Suisse avec celui de la France, Perrefitte obtient un accès rapide aux autres régions.
Sport
Depuis plusieurs années, Perrefitte devient la capitale suisse du VTT, le temps d'un week-end. Une course de la SwissPowerCup et de la Bike Cup Watch Valley s'y déroulent dans l'un des paysages magnifiques des montagnes du Jura.
Le FC Perrefitte [1], fondé en 1933, est l'une des principales sociétés sportives de la commune. Présidé par Mathieu Coullery, le club milite en cinquième ligue. Depuis le début de la saison 2008/2009, il est entraîné par Thierry Bühler, lequel a pris la difficile succession d'Eric Labansine. Sur les hauteurs du village, l'équipe évolue sur le stade du Droit, où la buvette est tenue par Jean-Claude Boivon et son épouse Corinne.
Gastronomie
Le guide gastronomique Gault-Millau recense un restaurant à Perrefitte: le Restaurant de l'Étoile (13 points sur 20 dans le guide 2005) Site du Restaurant
Personlités de Perrefitte
- Henri Girardin, fils aîné de trois garçons (Ariste (ancien directeur de l'asile des vieillards de St. Imier et Georges (industriel, le dernier à quitter le village en vendant la ferme familiale), d'une longue lignée familiale, dont l'établissement à Perrefitte est retraçée jusqu'en 1622 dans les archives de l'Évêché de Bâle. Journaliste, il se consacra dès la première heure à l'indépendance du Jura avec son ami et ancien patron Max Robert, avec comme principal motif le manque de voies de communications, l' Etat de Berne qui investissait principalement sur ses territoires du Plateau suisse et de l'Oberland bernois. Ses écrits se trouvent en partie à la Bibliothèque nationale suisse.
Références
- ↑ [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
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